Définition de CIGOGNE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : si-go-gn'

DÉFINITIONS

1
Gros oiseau voyageur remarquable par son long bec et ses longues jambes. La cigogne mange les serpents.
Compère le renard se mit un jour en frais, Et retint à dîner commère la cigogne
Je ne sais si c'était à cause que les cigognes mangent les serpents ou pour ce qu'elles nourrissent leur père en vieillesse, ou pour avoir été les inventrices des clystères, qui est une louable et utile invention
Ce monstre craint la raison, comme les serpents craignent les cigognes
La cigogne est le symbole de la piété et de la reconnaissance, parce qu'on dit qu'elle nourrit son père et sa mère dans leur vieillesse.
Quand cet honnête homme [Néron] eut tué sa mère (c'était une terrible cigogne !)....
Contes de cigogne, à la cigogne, balivernes, contes faits à plaisir.
J'appréhende qu'on ne croie que tout ce que j'ai rapporté jusqu'à présent ne passe pour des contes de la cigogne ou de ma mère l'oie, à cause que cela semble trop ridicule ou trop extravagant
dans le Roman bourgeois, édit. de Nancy 1713, in-8°, p. 237
2
Sémantique : Terme de marine. Manivelle d'une meule servant à aiguiser les outils.
3
Sémantique : Terme de métier. Levier coudé.

HISTORIQUE

1
XIIIe s.
Je ne pris [prise] ton gaaing le vol d'une cigogne
dans La folle et la sage
E pur fere ceste besoigne I revaut l'oint [il y faut la graisse] de la cigoine
dans Ms. St Jean
2
XVIe s.
Cependant Panurge leur contoit les fables de Turpin, les exemples de St Nicolas et le conte de la ciguoingne
Sornettes et contes de la cigoigne, comme l'on dict
dans L'esté de Benigne Poissenot, f° 4, v°, dans FR. MICHEL, Argot
Seigneur docteur, ce que je vous dis ne sont point des contes de la cicoigne
dans La comédie des Proverbes, act, II, sc. 2

ÉTYMOLOGIE

1
Picard, chigogne ; provenç. ciconia ; espagn. cigueña ; portug. cegonha ; ital. cicogna ; du latin ciconia.

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