Définition de DIVINIT??
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Prononciation : di-vi-ni-té
DÉFINITIONS
1
Qualité de ce qui est divin.Les oracles deviennent galimatias par la mauvaise disposition de l'organe qui les rend ; ils perdent l'opinion de leur première divinité, et n'acquièrent point les grâces de l'éloquence humaine
Divinité de Jésus-Christ, nature divine par laquelle il est une des personnes de la Trinité et qui avait été niée par les Ariens.
Arius et ses partisans y furent appelés [au concile] ; on les ouït, on les convainquit, on les condamna ; la divinité de Jésus-Christ fut reconnue
de Esprit FLÉCHIER dans Hist. de Théod. II, 8
2
Sémantique : Par la métonymie du concret pour l'abstrait, l'être divin lui-même, dieu ou déesse. Les divinités du Styx. Sombres divinités, les dieux infernaux. Divinité favorable. Divinité terrible.Avant qu'un culte impie se fût taillé des divinités de bois
de Jean-Baptiste MASSILLON dans Caréme, Vérité.
On peut réduire à trois points et à trois questions principales les sentiments des anciens philosophes sur la divinité : 1° si la divinité existe ; 2° quelle est sa nature ; 3° si elle préside au gouvernement du monde et si elle prend soin des affaires du genre humain
[Dans le poëme épique] Chaque vertu devient une divinité
de Nicolas BOILEAU-DESPRÉAUX dans Art p. III
3
Sémantique : Par antonomase, le vrai Dieu.Il semble que ce sentiment [de la toute-puissance de Dieu] n'est pas moins gravé dans l'esprit des hommes que celui de leur liberté, puisqu'ils comprennent, dans les voeux qu'ils font et dans les actions de grâces qu'ils rendent à la divinité, plusieurs choses qui ne leur arrivent que par leur liberté ou celle des autres
de Jacques-Bénigne BOSSUET dans Libre arb. 3
Du séjour bienheureux de la divinité
de Jean RACINE dans Esth. Prol.
Un envoyé de la divinité Eût semblé moins terrible au peuple épouvanté
de Casimir DELAVIGNE dans Vêpres sicil. V, 2
4
Sémantique : Par extension, ce qu'on adore, ou qu'on est censé adorer.Je jure donc par vous, ô pitoyable reste, Ma divinité seule après ce coup funeste....
de Pierre CORNEILLE dans M. de P. V, 1
Ni l'or ni la grandeur ne nous rendent heureux ; Ces deux divinités n'accordent à nos voeux Que des biens peu certains, des plaisirs peu tranquilles
de Jean de LA FONTAINE dans Phil. et Baucis
Une divinité volage [la mode] Nous anime et nous conduit tous
de BERNIS. dans
5
Sémantique : Fig. Femme très belle. C'est une divinité.Sachez que je m'impute à trop de lâcheté D'entendre mal parler de ma divinité [la femme que j'adore]
HISTORIQUE
1
XIIIe s.Ainsinc preeschier le soloient Jadis par Paris la cité Li mestre de divinité [théologie]
dans la Rose, 11496
2
XIVe s.Si seront 20 escolier enfant en gramaire et 30 en logique et en philosophie et 20 en theologie ou en divinité
de Victor Henri-Joseph Brahain, dit DU CANGE dans ars.
ÉTYMOLOGIE
1
Provenç. divinitat ; espagn. divinidad ; ital. divinità ; du latin divinitatem, de divinus, divin. Dans l'ancien français ce mot signifie théologie, d'où l'anglais divinity, qui a ce sens.