Définition de OBVIER

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : ob-vi-é. Au XVIe siècle, d'après Bèze, on prononçait ovier

DÉFINITIONS

1
Prévenir un mal, un inconvénient.
Il y a douze jours que je suis enrhumée d'une manière à faire peur.... je voulus, pour obvier, passer un peu par les mains de notre beau Passerat
Pour obvier à tout scandale
de Jacques-Bénigne BOSSUET dans Expos. doctr. cath. 17
Sa présentation [de l'empereur] sous le simple nom de gentilhomme et l'incognito obvient à une foule de discussions interminables
de GRIMM dans Correspond. t. I, p. 159, dans POUGENS
Il se conjugue avec l'auxiliaire avoir.

HISTORIQUE

1
XIVe s.
Avoir obvié et resisté à la licence
de Pierre BERCHEURE dans f° 70, verso.
Une chose.... qui contrarie et obvie et resiste à raison
Et pour obvier as grans perilz qui pevent venir de telle erreur
de Nicolas ORESME dans ib. 162
Il veulent bien l'un à l'autre, et secuerent ou obvient as necessités l'un de l'autre
de Nicolas ORESME dans ib. 239
2
XVe s.
Par cautelle bonne, sutille, Sonieusement y ovier
dans Myst. du siége d'Orléans, p. 697
Je ne puis ni ne veuil obvier que je ne tienne la treve
3
XVIe s.
Qui bien prevoyt obvye à maint meschef

ÉTYMOLOGIE

1
Provenç. et esp. obviar : ital. ovviare ; du lat. obviare, de ob, et via, chemin.

Synonymes de OBVIER

Termes proches de OBVIER

Phonétiquement proche de OBVIER