L'oeuvre Dom Bertran de Cigarral de Thomas CORNEILLE

Ecrit par Thomas CORNEILLE

Date : 1650

Citations de "Dom Bertran de Cigarral"

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Utilisé pour le motCitation
CHASSERJe prétends être noble, et non pas, Dieu merci, De ceux qui seulement le sont così, così (couci-couci) ; Je chasse de plus loin, et ferais bien voir comme L'aïeul de mon aïeul était très gentilhomme
CHOISIRMais aussi bien que moi vous avez ouï dire Que fille qui choisit bien souvent prend le pire
COUCI-COUCIJe prétends être noble et non pas, Dieu merci, De ceux qui seulement le sont così così
EMBOURBÉ, ÉEVous voilà cependant fortement embourbé
ENCOLURED'assez belle encolure et de plus mon cousin
ENGONCÉ, ÉEPour ma taille, on ne peut la trouver engoncée
ÉPANOUIRC'est bien là pour lui faire épanouir la rate
ÉPARGNEL'épargne est nécessaire à qui veut s'agrandir
ESTOMAQUER (S')Mais tant s'estomaquer n'est pas fort nécessaire
ESTRAMAÇON....Ce D. Felix est un méchant garçon ; Il veut faire avec vous le coup d'estramaçon
FILLEEt, pour vous en punir, vous mourrez vieille fille
FUTÉ, ÉELe monde de Madrid est plus futé qu'ici
GAGEChacun peut sur un lit Se tenir toujours prêt sans quitter son habit ; Qui ne le sera point restera pour les gages
GÂTEAUVous avez bonne part au gâteau
HONTE....Tu me vois avec ma courte honte
INVINCIBLEJ'eus pour vous de tout temps une haine invincible
IRRAISONNABLEMENTElle est presque toujours sur le raisonnement, Et, raisonnant, raisonne irraisonnablement
JOUERSi tu ne le dis pas, je jouerai de la dague
LANCIERC'est un lancier bien rude à qui s'ose y jouer
LETTRECes matières pour vous sont encor lettres closes
MAINC'est donc qu'elle n'a pas en main la repartie
MARCHERAvecque don Bertrand il faut marcher bien droit
MENERVous me pensiez mener par le nez comme un ours
MITONPour tous ces petits maux de rhume, toux, migraine, Il compose à ravir l'onguent miton mitaine
MIXTIONNÉ, ÉEMais j'ai certain onguent mixtionné d'eau rose
MULEIl est plus difficile à ferrer qu'une mule
NARGUEJe fais nargue au babil, et, qui plus est, ma foi, Je me moque de ceux qui se moquent de moi
NASILLARDEMENT....Sa mine est équivoque ; Quelquefois elle plaît, plus souvent elle choque ; Mais quant à la parole, il a grand agrément, Et débite son fait fort nasillardement
PAGEJe vous ferai bien voir que je suis hors de page
PAREIL, EILLEIl n'a point son pareil d'ici jusqu'à Rouen
PEAUJe viens pour faire honneur à Mme Isabeau, Et par un bon contrat me charger de sa peau
PIEDPour un pied qu'on lui donne elle ose en prendre quatre
PORTRAITUREDe cette propre main j'ai fait ma portraiture
POULSJe lui saurai ce soir tâter le pouls de près
QUILLEIl faut de grand matin demain trousser ses quilles
RECHIGNERQui nous flattait amant, nous rechigne mari ; Le flambeau d'hyménée amortit bien sa flamme ; La plus belle maîtresse est une laide femme
RENIABLETout vilain cas, dit-on, fut toujours reniable
REVENIRCe doit être sans doute un esprit qui revient
SANGUINOLENT, ENTEÔ de tous les vieillards le plus sanguinolent
TACHECigaral a reconnu et confessé avoir reçu de Garcie de Contreras une sienne fille, avec ses taches bonnes ou mauvaises
TRINQUERNous avons tout le soir trinqué de grand courage ; Et, buvant tête à tête, il m'a tout découvert
VOILE....ah ! ma soeur la mutine, Vous traitez donc ainsi l'amour à la sourdine, Tête à tête de nuit, et vous faites complot De mettre voile au vent tous deux sans dire mot ?
VÔTRE (LE) ou VÔTRE (LA)Pouvez-vous me donner, si je ne suis pas vôtre ?

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