L'oeuvre Pamphlets de Paul Louis COURIER

Ecrit par Paul Louis COURIER

Date : 1815

Citations de "Pamphlets"

Pages 1

Utilisé pour le motCitation
CONFIDEMMENTUn homme se trouvant là, sans fonctions apparentes, m'aborda familièrement et me demanda confidemment si je n'étais point auteur de certaines brochures ; je m'en défendis fort
DÉFENDREUn homme, se trouvant là sans fonctions apparentes, m'aborda familièrement, me demanda confidemment si je n'étais point auteur de certaines brochures, je m'en défendis fort
DEVOIRNous étions à table, plusieurs, joyeux, en devoir de bien faire
FAIRENous étions à table, plusieurs, joyeux, en devoir de bien faire
FEUILLELe Français léger ne fait cas que des lourds volumes ; le gros Anglais veut mettre tout en feuilles volantes
FIGUREHonorablement employé dans la police, ou gendarme, vous tiendriez un rang, feriez une figure
FONDREPar la révolution, Versailles s'est fondu dans la nation ; Paris est devenu l'oeil-de-boeuf ; tout le monde en France fait sa cour
HÂBLERIEEn Amérique, aucune hâblerie ne saurait subsister [à cause des journaux] ; le public n'est point trompé, n'y ayant là personne en pouvoir de mentir et d'imposer silence à tout contradicteur
LÉGER, ÈRELe Français léger ne fait cas que des lourds volumes ; le gros Anglais veut mettre tout en feuilles volantes : contraste singulier, bizarrerie de nature !
LETTREEt vous aimez les Provinciales, petites Lettres, comme alors on les appelait, quand elles allaient de main en main
LITTÉRATUREFi ! ne m'en parlez pas, opprobre de la littérature, honte du siècle et de la nation, qu'il se puisse trouver des auteurs, des imprimeurs et des lecteurs de semblables impertinences [les pamphlets politiques]
MAINIl s'en contente [de sa fortune], et vivait dans cette médiocrité, quand les ministres, le voyant homme à la main, d'humeur facile, comme sont les savants, le firent entrer au parlement
MANGERCe sont des artichauts dont vous déjeunez là ? - Oui, général. - Vous, Rapp, vous les mangez à l'huile ? - Oui, général. - Et vous, Savary, à la sauce ? Moi je les mange au sel
MASSUECe fut un mouvement oratoire des plus beaux, quand, se tournant vers moi qui, foi de paysan, ne songeais à rien moins, il m'apostropha de la sorte : vil pamphlétaire ; coup de foudre, non, de massue, vu le style de l'orateur, dont il m'assomma sans remède
MATIÈRELa matière était ample à fournir des volumes, je n'en sus tirer qu'une feuille, tant l'éloquence me manqua !
MÉTAPHOREDieu, dis-je en moi-même tout bas, Dieu, délivre-nous du malin et du langage figuré ; les médecins m'ont pensé tuer, voulant me rafraîchir le sang ; celui-ci m'emprisonne de peur que je n'écrive du poison.... Jésus, mon Sauveur, sauvez-nous de la métaphore
MOIMoi, là-dessus : monsieur, je m'en rapporte à vous qui devez savoir ces choses
MONSIEURJe fus condamné dès l'heure dans l'esprit de messieurs, dès que l'homme du roi m'eut appelé pamphlétaire
MONTÉ, ÉEUne fois monté à ce ton, il m'était aisé de continuer
MOQUERIELa raillerie, la fine moquerie de Pascal a fait ce que n'avaient pu les arrêts, les édits, a chassé de partout les jésuites
MORPHINEDe l'acétate de morphine, un grain dans une cuve se perd, en une cuillerée tue
MOTMais l'abus.... sottise que ce mot ; ceux qui l'ont inventé, ce sont eux qui vraiment abusent de la presse
MOTC'est un mérite non commun, ni facile, de clore en peu de mots beaucoup de sens
OEILPar la révolution Versailles s'est fondu dans la nation ; Paris est devenu l'Oeil-de-boeuf, tout le monde en France fait sa cour
ORAISONDieu, dis-je en moi-même tout bas, Dieu, délivre-nous du malin et du langage figuré ! les médecins m'ont pensé tuer, voulant me rafraîchir le sang ; celui-ci m'emprisonne, de peur que je n'écrive du poison.... Jésus, mon Sauveur, sauvez-nous de la métaphore ! après cette courte oraison mentale, je repris....
PAGETout le mal est dans ce peu [le peu de pages d'un pamphlet] ; seize pages, vous êtes pamphlétaire : faites-en seize cents, vous serez présenté au roi
PAGEOh ! qu'une page pleine dans les livres est rare, et que peu de gens sont capables d'en écrire dix sans sottises !
PAMPHLETJe lui demandai ce que c'était qu'un pamphlet, et le sens de ce mot qui, sans m'être nouveau, avait besoin pour moi de quelque explication : c'est, répondit-il, un écrit de peu de pages, d'une feuille ou deux seulement
PAMPHLÉTAIRECe fut un mouvement oratoire des plus beaux, quand, se tournant vers moi, qui, foi de paysan, ne songeais à rien moins, il m'apostropha de la sorte : vil pamphlétaire
POISONQui dit pamphlet dit un écrit tout plein de poison. -De poison ?, -Oui, monsieur, et du plus détestable, sans quoi on ne le lirait pas, s'il n'y avait du poison ; non, le monde est ainsi fait ; on aime le poison dans tout ce qui s'imprime
QUOTEToi, Pierre, combien as-tu payé cette année-ci ? Tant ; le voilà. Toi, Paul ; vous, Isaac et John, votre quote ?
RAFRAÎCHIRLes médecins m'ont pensé tuer, voulant me rafraîchir le sang
RÉFORMESingulier homme, philosophe, lettré autant qu'on saurait être, grand partisan de la réforme non parlementaire seulement, mais universelle, il veut refaire tous les gouvernements de l'Europe, dont le meilleur, dit-il, ne vaut rien
SENSMérite non commun, savez-vous, ni facile, de clore en peu de mots beaucoup de sens
SINÉCURESir John Bickerstaff ne fut pas au parlement que le voilà qui tempête contre la corruption, les sinécures....
STYLELes jésuites criaient contre Pascal, et l'eussent appelé pamphlétaire, mais le mot n'existait pas encore ; ils l'appelaient tison d'enfer, la même chose en style cagot
TANTToi, Pierre, combien as-tu payé cette année-ci ? tant ; le voilà
TISONLes jésuites aussi criaient contre Pascal, et l'eussent appelé pamphlétaire ; mais le mot n'existait pas encore ; ils l'appelaient tison d'enfer, la même chose en style cagot
TONSi j'eusse commencé : chrétiens, après les attentats inouïs d'une infernale révolution.... une fois monté sur ce ton, il m'était facile de continuer et mener à fin mon volume
VACCINEJenner, qui trouva la vaccine, eût été un franc scélérat d'en garder une heure le secret
VALETLe Français fait la révérence, et sert ou veut servir ; il mourra s'il ne sert ; vous êtes non le plus esclave, mais le plus valet de tous les peuples
VOLANT, ANTELes harangues de Cicéron parurent en feuilles volantes
VRAI, AIEVrai, continua-t-il sans m'entendre, c'est un de mes étonnements....

Pages 1