L'oeuvre Hamlet de Jean-François DUCIS

Ecrit par Jean-François DUCIS

Date : 1769

Citations de "Hamlet"

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Utilisé pour le motCitation
CONCOURSMe refusant d'abord à ce concours d'hommages
CONFORMITÉQuel bonheur sur la terre eût égalé le nôtre ? Douces conformités d'âges et de désirs, Le ciel autour de nous rassemblait les plaisirs
CULTIVERAvec quelle tendresse Ce père infortuné cultiva ma jeunesse
DÉGOÛTMais comment expliquer ces lugubres accès, Ce dégoût des humains, cette pâleur mortelle ?
DÉMENCEêtes-vous en démence ? Ce monarque en démence insultait aux Danois
DÉMENTIRSans cesse à l'excuser mon coeur ingénieux Trouvait quelque plaisir à démentir les dieux
DONNERJ'approuve cependant les regrets qu'on lui donne
ÉCLIPSÉ, ÉEQue dis-je ? sa raison souvent est éclipsée
EFFETLes effets sont pareils quand la cause est la même
EMPOISONNEUR, EUSEJe veux qu'à chaque instant cette cendre en tous lieux De ses empoisonneurs fatigue au moins les yeux
ENNUIMais des ennuis d'Hamlet que faut-il que je pense ? Qui peut de ses transports aigrir la violence ?
ÉTEINT, EINTEHélas ! des rois bientôt la mémoire est éteinte
ÊTREC'est à vous de frémir et non de l'accuser
EXCLUREEt d'ailleurs que tenté-je en prétendant régner ? J'exclus un faible roi qui ne peut gouverner
FATAL, ALE....L'ambition, l'amour, Par de fatals excès ont troublé cette cour
INHABILEJ'exclus un faible roi qui ne peut gouverner, Une ombre, un vain fantôme, inhabile à l'empire
INSTIGATEUR. TRICEL'infâme Claudius, du crime instigateur, Fut de ma mort surtout le complice et l'auteur
LANGUEURCe prince, seul, farouche, à ses langueurs livré, Aime à nourrir le fiel dont il est dévoré
LUGUBREMais comment expliquer ces lugubres accès ?
MAINNos mains se sécheraient en touchant la couronne, Si nous savions, mon fils, à quel titre il [Dieu] la donne
PÂLEURAh ! s'il me permettait ce funèbre entretien, La pâleur de mon front passerait sur le tien
PESANT, ANTEVivant, du rang suprême on sent mal le fardeau ; Mais qu'un sceptre est pesant, quand on entre au tombeau !
PEUT-ÊTRELa mort, c'est le sommeil ; c'est un réveil peut-être.... Peut-être ! ah ! c'est ce mot qui glace épouvanté L'homme au bord du cercueil par le doute arrêté
POISONMon père en ce palais est mort par le poison
RÉVEILMourons ; que craindre encor quand on a cessé d'être ? La mort, c'est le sommeil.... c'est un réveil peut-être !
SÉCHERQue du ciel sur les rois les arrêts sont terribles !.... Nos mains se sécheraient en touchant la couronne, Si nous savions, mon fils, à quel titre il la donne
SILLONLa foudre à longs sillons éclatant dans les nues
SUBMERGÉ, ÉEDans le détroit du Sund nos vaisseaux submergés
SURDe vous, sur ces dehors, que voulez-vous qu'on pense ?
SURVEILLERMais surveillons Norceste, et sachons tout prévoir
TOMBEAUMais qu'un sceptre est pesant, quand on entre au tombeau !
VISIONDe là ces visions, ce spectre, ces accents, Déplorables effets du trouble de nos sens

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