L'oeuvre Roméo et Juliette de Jean-François DUCIS

Ecrit par Jean-François DUCIS

Date : 1772

Citations de "Roméo et Juliette"

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Utilisé pour le motCitation
ACHARNÉ, ÉEJe courais, furieux dans ma rage homicide, Sur ses flancs acharné, dévorer un perfide
ACQUIS, ISEJ'ignore ses complots, mais on sait que dans Pise Du prince à ses désirs l'âme était toute acquise
ADOPTERJe t'adopte pour fils, adopte ma vengeance
CONCERTCompteriez-vous pour rien ces entretiens si doux, Ce concert de deux coeurs nés pour souffrir ensemble ?
DÉSESPOIRIndigné d'y trouver, dans son sommeil paisible, à mes longs désespoirs la nature insensible
EMBRASSERJe cherche mon enfant avec des cris funèbres, Pleurant, rampant, hurlant, embrassant les ténèbres
EMPORTERCes drapeaux glorieux Que de ce bras vainqueur j'emportai sous vos yeux
ENTREPRENDREEnnemi, sur tes jours j'étais prêt d'entreprendre ; Ami, je donnerais les miens pour te défendre
ENVISAGERL'aspect d'un Capulet n'a donc rien qui t'irrite ! Comme un autre homme enfin tu peux l'envisager
EXISTENCENous attendions d'avance L'aliment qu'on accorde à la simple existence
FIXERDans mon parti nombreux cette utile alliance Fixera la faveur, le crédit, la puissance
HONORERSouffrez que dans cet heureux jour Je m'honore à vos yeux du prix de mon courage
IMAGEVoilà donc ce bonheur dont j'embrassais l'image
INEXPLICABLECe Montaigu, ce père infortuné, Qu'un sort inexplicable eût ici ramené
IVRESSEDe cette noble ardeur que j'aime à voir l'ivresse !
LAISSERLaisse à ta Juliette apaiser tes douleurs
LARMEAussi tous mes sujets, les larmes dans les yeux, Porteront à l'envi vos vertus jusqu'aux cieux
MONSTRUEUX, EUSEDemande aux tigres en furie S'ils sauraient inventer ces monstrueux tourments De faire aux yeux d'un père expirer ses enfants
POUDREIci [dans le tombeau] nos fiers aïeux, par la haine animés, S'embrassent dans la poudre unis et désarmés
PRÉSENCENous tremblons.... Que, voyant Capulet, ces rivaux en présence Ne s'arrachent la vie
RANIMER.... Par nos regrets les ranimerons-nous ?
SEMBLABLEAidé, pour tout secours, des soins d'un misérable, Qui dans moi, par pitié, vit encor son semblable
SILLONLe temps sur son visage A tracé ses sillons, a gravé son outrage

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