L'oeuvre Oscar de Jean-François DUCIS

Ecrit par Jean-François DUCIS

Citations de "Oscar"

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ACCÉLÉRERSon fils, ce faible enfant qu'il porte entre ses bras, D'un cher et doux obstacle embarrasse ses pas, Des pas que va bientôt accélérer la joie
ADOUCIRS'il ne tarit, au moins il adoucit mes larmes
BATTU, UEAïeux de Malvina, du sein de vos nuages Veillez sur ses destins battus par tant d'orages
BROUILLARDLui-même abandonnant le séjour des brouillards, Vient-il dans le désert s'offrir à vos regards ?
BRUYÈREOmbre vaine et semblable à la vapeur légère Qu'on voit au gré des vents errer sur la bruyère
CROISERL'éclair croise l'éclair ; l''air mugit, le ciel gronde
DÉTRESSESon fils à vos secours, dans sa détresse extrême, N'a-t-il pas tous les droits qu'il aurait eus lui-même ?
DOGUELes dogues gémissants, en hurlements funèbres Appellent-ils leur maître errant dans les ténèbres?
DOULEURQuelquefois la douleur n'est pas loin de la joie
DUR, DURELe malheur est moins dur à supporter qu'à craindre
ÉCHOFatiguant de mes cris les échos du rivage
EMBARRASSERSon fils, ce faible enfant qu'il porte entre ses bras, D'un cher et doux obstacle embarrasse ses pas
EMBRASSERC'est en vain que ma vue De la terre et des mers embrasse l'étendue
EMBRASSERJe voudrais embrasser un si doux avenir
ENGOURDI, IEPar de chastes baisers, dans son pieux transport, Il ranimait mon coeur engourdi par la mort
ENSEMBLECe sentiment confus de tendresse et d'effroi Qui la rapproche ensemble et l'éloigne de moi
ENTRAVESLa main du fils des braves Du peuple de Morvan a brisé les entraves
ÉTOILÉ, ÉEPlus heureux dans la mort, les voûtes étoilées Réuniront un jour nos ombres consolées
ÊTREPour cet être enchanteur que le destin combla
ÊTREMon être se consume en pénibles combats
GONFLÉ, ÉELe coeur plein de sanglots, les yeux gonflés de pleurs
HÉRISSERParmi les forêts Qui des monts de l'Arven hérissent les sommets
HÉROSEt qu'est-ce qu'un héros ? - Mon enfant, c'est le brave
HUMIDEQuelques pleurs s'échappaient de sa paupière humide
HURLEMENTLes dogues gémissants, en hurlements funèbres, Appellent-ils leur maître errant dans les ténèbres ?
HURLERL'éclair croise l'éclair, l'air mugit, le ciel gronde, La tempête en hurlant creuse et soulève l'onde
INEXTINGUIBLECrois-tu que cette fièvre inextinguible, ardente, Qui jusque dans tes bras me sèche et m'épouvante, Soit l'effet passager d'un caprice ou d'un jour ?
INSUFFISANT, ANTEPourquoi fatiguez-vous d'une plainte imprudente Ma constance ébranlée et presque insuffisante ?
INTERROGERJ'interroge mon coeur, j'interroge ma vie
JETÉ, ÉEÉgaré, subjugué, jeté hors de moi-même, Je ne suis plus à moi, ....j'aime
LAMENTERLamenter ses douleurs
LASSERLe malheur qu'il sait vaincre et qu'il ne peut lasser
LOINTAIN, AINEClimats lointains
LONGUEURAussi le voyait-on, dans ses chagrins sauvages, Traîner d'un pas pénible en d'effrayants réduits Et la longueur des jours et la longueur des nuits
MÂLEMâles concerts
MALHEURLe malheur est moins dur à supporter qu'à craindre
MORT, MORTELes volontés des morts sont des lois souveraines
NEFPeut-être ces débris promenés par les flots Sont-ils ceux de la nef qui portait ce héros !
PERDREPerdant tout ensemble et la voix et les pleurs
PLAINTIF, IVEHurlements plaintifs
PRÉCURSEURCes signes précurseurs du trépas des héros Ont-ils, pendant la nuit, troublé votre repos ?
PROMENERDans le vague avenir ma raison se promène
PROVENIRD'où provient sur ton front cette pâleur mortelle ?
RACHETERÔ jour inespéré, Jour fait pour racheter un siècle de disgrâce !

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