L'oeuvre Le deuil de Noël LEBRETON, sieur de HAUTEROCHE

Ecrit par Noël LEBRETON, sieur de HAUTEROCHE

Date : 1672

Citations de "Le deuil"

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Utilisé pour le motCitation
COQIl est le coq du bourg, connu pour un Crésus, Et possède du moins cinquante mille écus
DÉCHARGEREt qu'au moins une fois je décharge mon coeur
DÉÇU, UEApprends.... qu'au sort de Babet les noeuds de l'hyménée, Au déçu de mon père, ont joint ma destinée
DÉFERRERQuand il faut déferrer, vous avez belle peur
DÉGAINERJe n'ai rien. - Et Morgué, dégainez vos écus
DÉGUISEMENTCe noir déguisement cache au moins quelque chose
EMMARQUISERCombien de soi-disant chevaliers ou marquis.... Dont en s'emmarquisant la plus haute noblesse A seulement pour titre une grande richesse
ENCHÈREPartout du plus offrant on n'attend que l'enchère
ÉQUIPERVous y prenez le deuil ; vous m'en équipez, moi, Qui ne pleure personne et qui ne sais pourquoi
ESTOMAQUER (S')....Il s'estomaquera, Fera le difficile, et puis s'apaisera
FAIT, AITEIl suffit que le mort soit venu m'en instruire ; Cela vaut fait....
FIN, FINELe sang m'a remué jusqu'au fin bout de mes doigts
FIN, FINEJ'entends, plus fin que vous n'est pas bête, monsieur
FRÈREMais où l'esprit n'est pas tout à fait nécessaire, Monsieur, sans vanité, je suis assez bon frère
INCESSAMMENTIl faut incessamment que ta langue s'égaye
LADRE....Fi ! c'était un vilain, Un ladre. - Il ne faut pas appeler vilenie Ce que les gens sensés nomment économie
LÉSINANT, ANTESa lésinante humeur nous eût bien fait souffrir
MARRI, IEVous êtes mari ? - Depuis plus de six mois. - Et n'êtes point marri ?
PATIENCEVoyez, monsieur, il prend son mal en patience
PENDAISONMais, monsieur, je crains la pendaison
PESTIFÉRÉ, ÉESuis-je pestiféré ? que veut dire ceci ?
POTPour bien faire, il faudrait que M. Jacquemin, Obtenant du rabais, grossît le pot-de-vin
PRÔNE-MISÈREC'était un franc avare, un vrai prône-misère
RAGAILLARDIRAu lieu de la ragaillardir, Vous augmentez son mal
RECULERJe ne recule à rien, tout tombe sur mon dos
REGORGERVotre père, votre oncle, enfin tout le lignage Regorge de santé ; rien ne meurt, dont j'enrage
ROTURIER, IÈRELe diable cependant doit être roturier
SOURDINEMais j'ai plus à vous dire : il s'est à la sourdine Marié depuis peu
TARGUERCombien de soi-disant chevaliers et marquis Se targuent follement de noblesse à Paris !
VALOIRIl faut me laisser vivre ; après, vaille que vaille, Si j'ai quelque pistole, on me la trouvera

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