L'oeuvre Études de la nature de Jacques Henri BERNARDIN DE SAINT-PIERRE

Ecrit par Jacques Henri BERNARDIN DE SAINT-PIERRE

Date : 1784

Citations de "Études de la nature"

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Utilisé pour le motCitation
ÀIl y avait dans la maison du paysan où je logeais cinq ou six femmes et autant d'enfants qui s'y étaient réfugiés
AGRÉGÉ, ÉEUne espèce de trèfle, aux environs de Paris, porte de plus des semences agrégées en forme de fraises
ANCRÉ, ÉEQue de tombeaux grecs et romains, dont les pierres étaient ancrées de fer, ont disparu
AVORTONJ'ai vu en Russie des sapins auprès desquels ceux de nos climats ne sont que des avortons
BOTANISTEIl n'y a pas une seule plante de perdue, de celles qui étaient connues de Circé, la plus ancienne des botanistes
BOURDONIci l'abeille et le bourdon murmurent
CALOTTELes sommets de la plupart de ces collines étaient arrondis en forme de calottes
CALUMETUn Caraïbe faisait fumer, en signe de paix, des matelots dans son calumet
CHARDONNERETC'est ainsi que le chardonneret affectionne le chardon, dont il a pris son nom
CHATOYANT, ANTELes mouches étaient toutes distinguées les unes des autres ; il y en avait de dorées, d'argentées, de tigrées, de rembrunies, de chatoyantes
CHIFFONNIER, IÈREIls passent leur vie dans leurs appartements où ils ne voient que des lustres, des bougies, des glaces, des secrétaires, des chiffonnières
CONGÉLATIONLe temps que chacun des pôles emploie chaque année à se charger de ses congélations ordinaires
CONGLOMÉRERIls formèrent à leur confluent d'horribles contre-marées qui conglomérèrent les sables, les cailloux....
CUL ou CUIls ont un goût supérieur à celui de nos choux et semblable à celui des culs d'artichaut
DÉCOUPURELa grandeur, les découpures, les nervures des feuilles
DÉGORGEOIRVous a-t-on ouvert ces portes de la mort, et en avez-vous vu les dégorgeoirs ténébreux ?
ÉCLORELes coquelicots et les bluets éclosent dans des oppositions ravissantes
ÉQUARRIRL'habitude où nous sommes d'équarrir nos parterres et même nos arbres
ÉQUARRISSAGE....Une poutre de sapin de cent vingt pieds de long et de deux pieds d'équarrissage aux deux bouts
EXFOLIERCe roc est un granit tendre qui s'exfolie et dont les débris fertilisent les plantes
FESTONNERLes sombres sapins même se festonnent alors du vert le plus tendre
FOISJe n'entends pas de fois les airs ravissants et mélancoliques d'un rossignol caché sous un feuillage que je ne sois tenté de croire....
FONTEIl vit sortir de longues bandes de brouillards et de brumes, qui accompagnent la fonte de toutes les glaces
FOUILLERIls dégradent aussi les bords des ruisseaux en y fouillant les oignons des nymphaea dont ils vivent
FRAYERLa plupart ne viennent frayer sur nos côtes que lorsque certaines espèces [de plantes] y sont en fleur
LISSÉ, ÉELe lissé, le velouté des feuilles
NECTARÉ, ÉE ou NECTARÉEN, ENNEIl trouve sa vie dans des fleurs rouges, semblables à celles de la digitale, dont il lèche les glandes nectarées
NICHÉ, ÉEUne bonne Notre-Dame des bois nichée dans le tronc d'un chêne ou dans le feuillage d'une aubépine
ORDONNERQui ne s'ordonne pas à sa patrie, au genre humain et le genre humain à Dieu, n'a pas connu les lois de la politique
ORÉECependant, à l'orée du bois, on voit déjà fleurir les primevères
ORIFICECes lacs offrent un nouveau genre de beautés en réfléchissant dans leurs eaux tranquilles les orifices des vallées
PALISSADEOn ôte [en déboisant] aux vallons leurs engrais naturels et aux campagnes les palissades qui les abritent des grands vents
PIEDQu'il est doux alors de quitter les cités qui ne retentissent que du bruit des carrosses qui menacent l'homme de pied !
PROFILERL'aspect de la terre présente des collines.... qui se profilent avec majesté sur la voûte des cieux
RAS, RASEElle [la nature] est encore venue au secours des animaux en les couvrant de robes à poil ras
REFLÉTERQue d'harmonies inconnues se refléteraient d'une plante sur son animal !
SAISONLes productions de la nature.... leur sont presque toujours présentées défigurées ou à contre saison
SOMMITÉDes palmistes dont ils mangent les sommités
TERREUn écureuil pourrait parcourir une bonne partie de la Russie sans mettre pied à terre [en passant d'arbre en arbre]
TITUBATION...Son balancement annuel dans l'écliptique était dégénéré alors en une titubation journalière

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