L'oeuvre Nouvelles méditations de Alphonse de LAMARTINE

Ecrit par Alphonse de LAMARTINE

Date : 1823

Citations de "Nouvelles méditations"

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Utilisé pour le motCitation
ABEILLELe ruisseau n'apprend pas à couler dans sa pente, L'aigle à fendre les airs d'une aile indépendante, L'abeille à composer son miel
ABRITERJe ne viens pas traîner dans vos riants asiles Les regrets du passé, les songes du futur : J'y viens vivre, et, couché sous vos berceaux fertiles, Abriter mon repos obscur
ADMIRERLe voyageur s'arrête étonné de l'entendre, Il écoute, il admire, et ne saurait comprendre D'où partent ces divins soupirs
ADOUCIR.... cher amour, épanche ta douleur ; J'adoucirai ta peine en écoutant ta plainte, Et mon coeur versera le baume dans ton coeur
CERCUEILSon cercueil est fermé ; Dieu l'a jugé, silence !
CROISÉ, ÉELorsque, les bras croisés sur sa large poitrine....
CRUCIFIXJe n'osais ! ... mais le prêtre entendit mon silence, Et, de ses doigts [de la morte] prenant le crucifix : Voilà le souvenir et voilà l'espérance ; Emportez-les, mon fils
FUNÈBREUn de ses bras pendait de la funèbre couche ; L'autre, languissamment replié sur son coeur, Semblait chercher encore et presser sur sa bouche L'image du Sauveur
LANGUISSAMMENTUn de ses bras pendait de la funèbre couche, L'autre, languissamment replié sur son coeur....
MESURERIl est là [sous la pierre sépulcrale] !... sous trois pas un enfant le mesure
PENTELe ruisseau n'apprend pas à couler dans sa pente
PLAGEEt la brise du soir, en mourant sur la plage, Me rapportait tes chants prolongés sur les flots
QUITTEROui, tu me resteras, ô funèbre héritage [un crucifix] ! Sept fois, depuis ce jour, l'arbre que j'ai planté Sur sa tombe sans nom a changé de feuillage, Tu ne m'as pas quitté
RECUEILLIRToi que j'ai recueilli sur sa bouche expirante Avec son dernier souffle et son dernier adieu, Symbole deux fois saint, don d'une main mourante, Image de mon Dieu
SIGNALLa trompette a jeté le signal des alarmes
SILENCEUn regard, un silence, un accent de sa voix.... ô lyre, en disent plus que ta vaine harmonie
SILENCESon cercueil est fermé : Dieu l'a jugé ; silence !
SOLDATComme un soldat debout qui veille sous les armes....
TOMBEAUNon, la lyre aux tombeaux n'a jamais insulté
TRACEJamais d'aucun mortel le pied.... N'imprima sur la terre une plus forte trace

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