L'oeuvre La mort d'Asdrubal de Jean de MAIRET

Ecrit par Jean de MAIRET

Date : ????

Citations de "La mort d'Asdrubal"

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ABATTREDès le premier effort sa colère s'abat
ABRIEt vous et vos enfants, vos amis, votre époux, A l'abri du sénat aurez un sort plus doux
ABSOLU, UERome l'ordonne ainsi de puissance absolue
ACCORDLe feu, l'air et le temps, les enfers et le sort, Pour nous faire périr, se sont tous mis d'accord
ALENTIRUn exemple si lâche alentit leur ardeur
BEAU ou BEL, BELLEEt si ton entreprise a quelques beaux effets, Nous te reconnaîtrons par de plus grands bienfaits
BLOQUERMais ils n'en eurent pas sitôt fermé les portes Qu'on vit pour le bloquer avancer tes cohortes
BRASIEREt ce brasier croissant les repousse au dehors
CONTRIBUERSi je ne l'ai causé, j'en suis un instrument Et j'ai contribué dans cet événement
COUPLEEt comme des forçats couple à couple liés
DÉBORDER.... Le Tibre en rougit [de sang romain] et déborda des pleurs Qu'ils nous faisaient verser au fort de nos malheurs
DÉBRISEt sauve ma maison du débris de Carthage
DÉÇU, UEProche de la tour on me vint avertir Que pour voir les Romains vous en alliez sortir, Et qu'à notre déçu, de puissance absolue, Vous aviez avec eux une trêve conclue
DÉMOLI, IELe sang coule partout ; nos palais démolis Dessous ces rouges flots sont tous ensevelis
DERNIER, IÈRETu promis au sénat, par les derniers serments, Que tu suivrais la loi de ses commandements
DERNIER, IÈREÉternise ton nom par le dernier des crimes ; Que tes enfants et moi te servent de victimes
DÉSESPÉRÉ, ÉEEt ce désespéré s'en veut venger sur soi
DÉSESPOIRSouvent les désespoirs [des vaincus] aux vainqueurs sont funestes
DONNEREt les siens, secondant la force de ses coups, Lui donnent le moyen de joindre son époux
DOUCEURRome sait observer tout ce qu'elle a promis, Et traite avec douceur tous ceux qu'elle a soumis
DROITEt qu'elle [Rome] seule a droit sur l'empire du monde
ÉCLAIRCIRVous nous éclaircissez de votre trahison
ÉCRIER (S')L'ennemi nous découvre, il s'écrie, il menace
EFFETEt, mettant en effet tes injustes desseins, Achève de te perdre en servant les Romains
EFFORCER (S')Tous se sont efforcés de la pouvoir sauver
ÉLÉPHANTN'avons-nous pas donné.... Nos femmes, nos enfants, nos vaisseaux et nos armes, Nos éléphants, nos biens ? ....
ÉLOIGNERTu t'éloignes de nous pour consulter un homme Qui n'est que trop connu dans la ville de Rome
EMPÊCHERMais tu ne pouvais pas t'empêcher de le faire
EMPORTEROui, le destin de Rome emporte l'avantage
EMPRUNTERVos deux filles, seigneur, ont emprunté ma voix, Et leur coeur par ma bouche expliquait leurs misères
ENCOURIREt je n'encourrais point.... Le reproche éternel de les avoir trahis
ENTRE-DONNER (S')Deux ou trois cents soldats s'entre-donnent courage
ÉPOUSERDieux seuls que je réclame, épousez ma défense
ESPRITPeut-il dans ton esprit passer pour innocent ?
ÉTOUFFÉ, ÉELes uns sont étouffés sous le faix de la terre Qui tombe par l'effort des machines de guerre
EXEMPLAIRESa trahison mérite un supplice exemplaire
EXPÉDIENTQuel est l'expédient que Caton me propose ?
FABLETu veux rendre, Asdrubal, par une pure fable, Le coupable innocent et l'innocent coupable
FAUSSERTu fausses ton serment Pour donner à son crime un juste châtiment
FENÊTREQuelques moments après elle ouvre une fenêtre
FINIRRien ne peut m'empêcher de finir ma misère
FLAMBEAUIls porteraient chez nous le flambeau de la guerre
FORCERSa colère, seigneur, s'est forcée un moment
FOUILLEROn le fouille et l'on trouve enfin le passe-port
GAGNERElle gagne la tour d'un pas précipité
GENDARMEMais comme elle entendit un grand bruit de gendarmes....
GISANT, ANTEAyant vu ses soldats gisants sur la poussière
GLACERTout mon sang de frayeur dans mes veines se glace
GUERRIER, IÈRECette illustre guerrière Ayant vu ses soldats gisants sur la poussière
HONNEUREt tout homme d'honneur doit souffrir le trépas Plutôt que de promettre et de ne tenir pas
IMPRIMERSi l'amour dans mon coeur imprima ton portrait
IMPUTERPourrait-il m'imputer de craindre le trépas ?
INCLINERLa grandeur de Carthage incline vers la fin
INDUBITABLELa perte de ta vie était indubitable
INFIDÈLEFidèle aux seuls Romains, à nous seuls infidèle, Celui qui nous aidait s'est détaché de nous
LÂCHETÉC'est une lâcheté.... De battre un ennemi qui ne peut se défendre
LAMENTABLEDestin lamentable
LOGERVa, dans ce triste coeur je ne veux plus de place ; Si l'amour m'y logea, la trahison m'en chasse
MADAMEJ'offre encor dans Rome un asile a madame
MATIÈRECe grand feu grossissait à force de matière
MÉPRISAu mépris de ta foi, tu veux détruire un homme Qui veut mourir pour elle [Carthage], ou triompher de Rome
MERCENAIREPour t'en donner avis ce lâche mercenaire S'en vint dedans ton camp en faveur de la nuit
MERCIEt par quelle raison dois-je prendre à merci Ce peuple qui toujours fut de crimes noirci ?
MERVEILLEUX, EUSEEt loin de te blâmer, tant que j'aurai de voix, Je pourrai publier tes merveilleux exploits
METTRECette seule faveur est tout ce que je veux, Et c'est là que j'ai mis le comble de mes voeux
NOMBREPoursuivons donc, Romains, achevons la victoire ; Qu'un nombre de captifs augmente votre gloire
OBLIGERJ'aime et je suis haï, j'oblige et l'on m'offense
OBSCURCIRCe grand nom d'Hasdrubal n'est-il pas obscurci ? Et de mes lâchetés ne l'ai-je point noirci ?
OFFENSERTu ne peux de ce peuple empêcher le malheur, Sans offenser ensemble et Rome et ton honneur
ONDOYERUne plume touffue ondoyait sur sa tête
ÔTERJe suis venu t'ôter de leurs barbares mains
ÔTEREt ce nouvel amour qui t'ôte la pitié Te pourra consoler de mon inimitié
ÔTERPour t'ôter le soupçon dont ton âme est atteinte
ÔTERViens me priver du jour, tu m'ôteras de peine
PARDONNERPardonner à demi, c'est ne pardonner pas
PAROLEMais je perds la parole ; une extrême faiblesse Me va faire dans peu rejoindre la princesse
PASSE-PORTOn le fouille et l'on trouve enfin le passe-port
PASSERJe ris de sa colère, il faut qu'elle se passe
PILELeurs débris sont couverts d'une pile de morts
POURSUIVRESénat impérieux qui n'aime que la guerre, Et dont l'orgueil poursuit l'empire de la terre
POUSSIÈRECarthage n'est plus rien que poussière et que cendre
PUR, URETu veux rendre, Asdrubal, par une pure fable, Le coupable innocent et l'innocent coupable
QUITTERQuitte cette tendresse ; Pleurer les ennemis est marque de faiblesse
REBELLEIl revenait au fort quand une sentinelle Dans l'ombre de la nuit reconnut le rebelle
RECULEREt pour la décevoir, il use d'une feinte, Se recule en passant, et se laisse frapper
REFENDRETu nous promis alors.... Que pour t'en retourner tu refendrais les eaux, Quand Carthage en son port n'aurait plus de vaisseaux
REMPLIRJ'alarmai tout le fort, je remplis tout de peur
RENDREEt rendons le malheur à qui nous l'a donné
REPRÉSENTÉ, ÉEJe veux que l'on prépare un tombeau magnifique Où le sort d'Asdrubal étant représenté Y conserve sa gloire à la postérité
REPRÉSENTERSes ruines [de Carthage], qui font et ma gloire et ma joie, Semblent représenter les ruines de Troie
RESSENTIRTu te ressentiras des maux qu'on nous prépare
SALAIRECe lâche mercenaire Qui de sa perfidie a reçu le salaire
SAPERPuis, pour donner assaut, ils sapent ses murailles
SEMBLABLEÔ générosité qui n'a point de semblable !
SENSIBLEPuisque Rome le veut, puisqu'il est impossible De la rendre une fois à la pitié sensible
SENSIBLEMENTÔ Dieu ! que ce discours sensiblement me blesse !
SENTINELLEIl revenait au fort, quand une sentinelle Dans l'ombre de la nuit reconnut le rebelle
SOLLICITÉ, ÉEÉtant sollicité d'une telle princesse, Tout autre qu'Asdrubal eût manqué de promesse
SORTIROui, je suis de ce sang, je sors de ce grand homme [Annibal] Que Carthage éleva comme un fléau de Rome
SUBTIL, ILEStratagème subtil
SUROn le fouille, et l'on trouve enfin le passe-port ; Sur quoi je prononçai sa sentence de mort
SURVIVREPas un ne survéquit d'un combat si funeste
TRAGIQUETragique fureur
TRAHI, IECelui qui veut trahir est justement trahi
TRAÎTRE, ESSEQuiconque aime le traître, aime la trahison
VASTEAssez et trop longtemps une funeste guerre Par ses vastes horreurs désola cette terre
VIOLÉ, ÉEOn voit de tous côtés nos femmes dérobées, Nos soldats égorgés, nos filles violées

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