L'oeuvre La comtesse d'Escarbagnas de Jean-Baptiste POQUELIN, dit MOLIÈRE

Ecrit par Jean-Baptiste POQUELIN, dit MOLIÈRE

Date : 1671

Citations de "La comtesse d'Escarbagnas"

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Utilisé pour le motCitation
ACHEVÉ, ÉELe petit voyage qu'elle a fait l'a ramenée plus achevée qu'elle n'était
AIRM. le comte a tout à fait bon air
ÂNERIEEh bien ! voilà encore de vos âneries !
ANGOISSEJe vous présente des poires de bon-chrétien pour des poires d'angoisse que vos cruautés me font avaler tous les jours
APPROCHEL'approche de l'air de la cour a donné à son ridicule de nouveaux agréments
AUPARAVANTC'est M. le conseiller, madame, qui vous souhaite le bonjour, et, auparavant que de venir, vous envoie des poires de son jardin
BONSOIROn disait autrefois bon vêpre : Je donne le bon vêpre à l'honorable compagnie
BOUVIER, ÈREVoyez cette maladroite, cette bouvière, cette butorde
BUTOREst-ce, madame, qu'à la cour une armoire s'appelle une garde-robe ? - Oui, butorde, on appelle ainsi le lieu où l'on met les habits
CHAMBREC'est une fille que j'ai mise à la chambre
CONDITIONUne personne de qualité ravit mon âme
COULEURVous ne manquerez jamais d'esprit pour donner de belles couleurs aux fautes que vous pourrez faire
CROÎTREL'approche de l'air de la cour a donné à son ridicule de nouveaux agréments, et sa sottise tous les jours ne fait que croître et embellir
DEMEURERJe serai bien aise que vous me donniez ces vers par écrit. - C'est assez de vous les avoir dits, et je dois en demeurer là
DIRELa démangeaison de dire ses ouvrages est un vice attaché à la qualité de poëte
DOCUMENTFaites voir que vous profitez des bons documents qu'on vous donne
EAUApportez-moi un verre d'eau
ÉCOLEC'est une école que votre conversation, et j'y viens tous les jours attraper quelque chose
ÉGOSILLER (S')Il se faut bien égosiller avec vous autres
EMBELLIRSa sottise tous les jours ne fait que croître et embellir
ENTIER, IÈREIl a voulu témoigner par là qu'il est tout entier à vos charmes
FARIBOLEHé ! ventrebleu ! madame, quittons la faribole
GAIETÉ ou GAÎTÉC'est une licence que prennent messieurs les poëtes de mentir de gaieté de coeur
GANTQuoi ! Martial fait-il des vers ? je croyais qu'il ne faisait que des gants
GARDE-ROBEEst-ce, madame, qu'à la cour une armoire s'appelle une garde-robe ? - Oui, butorde, on appelle ainsi le lieu où l'on met les habits
GRÂCEIls sont, Dieu grâce, madame, en parfaite santé
GROUILLERVous ne grouillez pas ?
HOLÀHolà, laquais ! laquais
HUMEURJe ne suis point d'humeur à payer les violons pour faire danser les autres
IMPERTINENCEVous ne sauriez ouvrir la bouche que vous ne disiez une impertinence
INTELLIGENCESes intelligences [d'un nouvelliste] même s'étendent jusques en Afrique et en Asie
JETEROn ne vient point ainsi se jeter au travers d'une comédie et troubler un acteur qui parle
JOUEROn n'est point capable de se jouer longtemps, lorsqu'on a dans l'esprit une passion aussi sérieuse que celle que je sens pour vous
MADAMEMe prenez-vous pour une provinciale, madame ? - Dieu m'en garde, madame
MARCHERMon Dieu ! madame, marchons là-dessus, s'il vous plaît, avec beaucoup de retenue
MERVEILLEUSEMENTIl y a merveilleusement à profiter de tout ce que vous dites
METTREC'est une fille de ma mère nourrice que j'ai mise à la chambre, et elle est toute neuve encore
MONDECela est étrange qu'on ne puisse avoir en province un laquais qui sache son monde
NÉANMOINSCe néanmoins, madame, bon droit a besoin d'aide
NOURRICEC'est une fille de ma mère nourrice que j'ai mise à la chambre, et elle est toute neuve encore
NOUVELLISTEC'est là, comme vous savez, le fléau des petites villes, que ces grands nouvellistes qui cherchent partout à répandre des contes qu'ils ramassent
OEILL'amour que vous lui donnez éclate dans toutes ses actions, et l'empêche d'avoir des yeux que pour vous
OISONHé bien, où va-t-elle, où va-t-elle, que veut-elle faire, cet oison bridé ?
PERDU, UEEt de là [il] s'est jeté à corps perdu dans le raisonnement du ministère
PITIÉAh ! mon Dieu, madame, vous voilà toute seule ? quelle pitié est-ce là ? toute seule !
PLUMEEt je vous ferai voir que je suis au poil et à la plume
POINTSi vous m'en croyez, pour rendre la comédie complète de tout point, vous épouserez M. Tibaudier
POINTEVous faites bien de pousser votre pointe, cela est naturel
POIRELa dureté de votre âme, qui, par ses continuels dédains, ne me promet pas poires molles
PRÊTRE-JEANEt il est informé de ce qui s'agite dans les conseils du prête-jean ou du grand mogol
PROFITERJe vous avoue, madame, qu'il y a merveilleusement à profiter de tout ce que vous dites
PROVINCECela est étrange, qu'on ne puisse avoir en province un laquais qui sache son monde
PROVINCIAL, ALEMe prenez-vous pour une provinciale, madame ? - Julie : Dieu m'en garde, madame
QUALITÉUne personne de qualité Ravit mon âme
RETRANCHERC'est en vain que vous vous retranchez sur une fausse modestie
RUINEIl tient que la France est battue en ruine par la plume de cet écrivain [dans la Gazette de Hollande]
SABOULERÔtez-moi mes coiffes ; doucement donc, maladroite ; comme vous me saboulez la tête avec vos mains pesantes !
SIÉGEJe lui suis bien obligé, madame ; si elle a jamais quelque procès en notre siége, elle verra que je n'oublierai pas l'honneur qu'elle me fait, de se rendre auprès de vos beautés l'avocat de ma flamme
SOUCOUPEAllez, impertinente, je bois avec une soucoupe ; je vous dis que vous m'alliez querir une soucoupe pour boire
TÊTEJ'évite le tête-à-tête avec cette comtesse ridicule dont vous m'embarrassez
THÈMEIl compose un thème, madame, que je viens de lui dicter sur une épître de Cicéron
TRAITERIls sont insupportables, avec les impertinentes égalités dont ils traitent les gens
VENTREBLEUHé ! ventrebleu ! s'il y a ici quelque chose de vilain, ce ne sont point mes jurements ; ce sont vos actions
VÊPREJe donne le bon vêpre à toute l'honorable compagnie
VERSIl est permis d'être parfois assez fou pour faire des vers, mais non pour vouloir qu'ils soient vus
VIOLENT, ENTEAllons, des siéges ; holà ! laquais, laquais, laquais ! en vérité, voilà qui est violent, de ne pouvoir pas avoir un laquais pour donner des siéges
VIOLONJe ne suis point d'humeur à payer les violons pour faire danser les autres

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