L'oeuvre Dom Garcie de Navarre, ou Le prince jaloux de Jean-Baptiste POQUELIN, dit MOLIÈRE

Ecrit par Jean-Baptiste POQUELIN, dit MOLIÈRE

Date : 1661

Citations de "Dom Garcie de Navarre, ou Le prince jaloux"

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Utilisé pour le motCitation
ÀLa couronne n'a rien à me rendre content
ABORDDans l'abord agissons doucement
ABSENT, ENTEEt qu'un rival absent de vos divins appas
ALLÉGRESSEEt mon âme en a pris une allégresse extrême
ALLERTout ce qu'on fait ne va qu'à....
APRÈSPour me traiter après de faible, de jaloux
ASSURERFaut-il que je m'assure au rapport de mes yeux ?
ATTERRERLe coup, le rude coup dont je suis atterré, C'est de me voir par vous ce rival préféré
AUDIENCEEt quand je puis venir, enflé d'une nouvelle, Donner à son repos une atteinte mortelle, C'est lors que plus il m'aime, et je vois sa raison D'une audience avide avaler ce poison
AVANTAvant que vous parliez, je demande instamment Que vous daigniez, seigneur, m'écouter un moment
AVANTNe me demandez rien avant que regarder Ce qu'à mes sentiments vous devez demander
AVISJe ne prends avis que de ma passion
AVISNous donner avis de ce rare bonheur
BIENC'est là le secret d'être bien auprès d'eux
BUTINOn ne me verra point le butin de vos feux
CENSEURUn censeur des défauts qu'on trouve en leur conduite
CHARGÉ, ÉEL'honneur de cet acte héroïque Dont mon nom est chargé par la rumeur publique
CHAUD, CHAUDEEt d'un sang un peu chaud réprimant les bouillons, N'oublions pas tous deux devant qui nous parlons
CHER, CHÈREEt mêler des remords à mes plus chers souhaits
CHERCHEREt je veux me chercher dans cette illustre envie Les moyens glorieux de sortir de la vie
CLARTÉDon Louis du secret a toutes les clartés
COEUREt le plus sûr moyen de gagner leur faveur [des grands], C'est de flatter toujours le faible de leur coeur
COMMEJe ne sais comme il est demeuré sur ma table
COMMENCEREt déjà mon rival commence de paraître
CONSENTIRMais je mourrai plutôt que de consentir rien
CONSÉQUENCEJe sais bien qu'un bienfait de cette conséquence Ne saurait demander trop de reconnaissance
COUPDonner le dernier coup au parti des tyrans
COURTISAN... On voit partout que l'art des courtisans Ne tend qu'à profiter des faiblesses des grands
COUVRIRCouvrons à l'infidèle un vif ressentiment
CRAINDREMais hélas ! je crains bien que j'y perde mes soins
CROYANCEEt, ce qui n'a pas peine à gagner la croyance
DÉCEVANT, ANTESeigneur, nos passions nous font prendre souvent Pour chose véritable un objet décevant
DÉMENTI, IECe billet démenti pour n'avoir point de seing - Pourquoi le démentir, puisqu'il est de ma main ?
DÉSAVEUQuoi que vous soupçonniez, il m'importe si peu, Que j'aurais du regret d'en faire un désaveu
DESTINJusqu'ici don Louis.... A caché ses destins aux yeux de tout l'état
DÉVOILEREt ce fameux secret vient d'être dévoilé
DEXTÉRITÉOui, vos dextérités veulent me détourner D'un éclaircissement qui vous doit condamner
DIVERTIRVotre feinte douceur forge un amusement Pour divertir l'effet de mon ressentiment
ÉCLATMais c'est peu des soupçons ; il en fait des éclats
EFFACEREt le triste succès de tout ce qu'il m'adresse M'efface son offense et lui rend ma tendresse
EMPIRECet amour que pour lui votre astre vous inspire N'a sur vos actions pris que bien peu d'empire
ENIl faut que ce soit elle avec une parole Qui trouve le moyen de les faire en aller
ENFEREt j'abhorre des noeuds Qui deviendraient sans doute un enfer pour tous deux
ENFLÉ, ÉEEt quand je puis venir, enflé d'une nouvelle, Donner à son repos une atteinte mortelle, C'est lors que plus il m'aime
ENGAGÉ, ÉEUn éclatant arrêt de ma gloire outragée à jamais n'être à lui me tenait engagée
ENTRETIENMadame, mon abord, comme je connais bien, Assez mal à propos trouble votre entretien
ÉTUDESon âme semble en vivre [de soupçons], et je mets mon étude à trouver des raisons à son inquiétude
EXCITEREt, dans cette douleur que l'amitié m'excite
EXTRÉMITÉÀ toute extrémité dans ses doutes il passe
FAIBLEC'est de flatter le faible de leur coeur
FLATTER....Je l'ai trop informé Qu'il peut bien se flatter du bonheur d'être aimé
FOINon, seigneur, j'en réponds, et vous donne ma foi Que personne jamais n'aura pouvoir sur moi
FORGERVotre feinte douceur forge un amusement Pour divertir l'effet de mon ressentiment
FUMÉETous mes efforts ne seront que fumée
GAGNEREt qu'il n'est repentir ni suprême puissance Qui gagnât sur mon coeur d'oublier cette offense
GÉNÉREUX, EUSEUsez en généreux de tous vos avantages
GUIDEConsulte ta raison, prends sa clarté pour guide
INTERDIREAchevez de lire ; Votre âme, pour ce mot, ne doit point s'interdire
INTERROMPREAh ! surtout ne m'interrompez point
JALOUSIEPartout la jalousie est un monstre odieux
JALOUX, OUSEOù fuyez-vous ? - Où vous ne serez point, trop odieux jaloux
JETEREt je ne voudrais pas par des efforts trop vains Jeter le moindre obstacle à vos justes desseins
JOURLe service éclatant Du bras qui lui fait jour au trône qui l'attend
LEVÉ, ÉELeur âme, dès l'enfance à la gloire élevée, Les fait dans leurs projets aller tête levée
LOIArrêtez, prince indigne.... Bien que de vous mon coeur ne prenne point de loi Et ne doive en ces lieux aucun compte qu'à soi, Je veux bien me purger, pour votre seul supplice, Du crime que m'impose un insolent caprice
MASQUEEt le masque est levé de votre trahison
MEInstruisez-m'en de grâce, et, par votre discours, Hâtez mon désespoir ou le bien de mes jours
MENTIRMais, à n'en point mentir, il serait des moments Où je pourrais entrer en d'autres sentiments
MOINSEt moi je ne puis vivre à moins que vos bontés Accordent mon pardon à mes témérités
MONSTREEt puisqu'elle vous blâme, et que sa fantaisie Lui fait un monstre affreux de votre jalousie
NIEREt je n'ai pu nier au tourment qui le tue Quelques moments secrets d'une si chère vue
NOUVEAUTÉSeigneur, ces nouveautés ont droit de me confondre
OCTROYERC'est une liberté qu'il faut qu'elle m'octroie
OMBRAGEQuand d'un injuste ombrage Votre raison saura me réparer l'outrage
ORDREEt, pour régler mes voeux, ai-je votre ordre à prendre ?
Et je n'en veux l'éclat que pour avoir la joie D'en couronner l'objet où le ciel me renvoie
PAIXMa colère est éteinte et notre paix est faite
PASEt mon dessein n'est pas de leur rien opposer
PLEIN, EINEGoûtez à pleins transports ce bonheur éclatant
POURTous les bruits de Léon annoncent pour certain Qu'à la comtesse Inès il va donner la main
PRÉCIPITÉ, ÉEAh ! madame, faut-il me voir précipité De l'espoir glorieux dont je m'étais flatté
PRENDREEt je serais encore à nommer le vainqueur, Si le mérite seul prenait droit sur un coeur
PRENDRECependant apprenez prince, à vous mieux armer Contre ce qui prend droit de vous trop alarmer
QUEAh ! madame, il suffit pour me rendre croyable, Que ce qu'on vous promet doit être inviolable
REDONNERTandis que la Castille armait dix mille bras Pour redonner ce prince aux voeux de ses États
RÉGLERQue sur cette conduite à son aise l'on glose ; Chacun règle la sienne au but qu'il se propose
RELÂCHERQue dis-tu de me voir tomber si promptement De toute la chaleur de mon ressentiment, Et, malgré tant d'éclat, relâcher mon courage Au pardon trop honteux d'un si cruel outrage ?
RESSENTIRPlus on doit ressentir les coups de cette offense
SEINGCe billet démenti pour n'avoir point de seing
SOLLICITERJe crois que vous avez pour moi quelque bonté, Que d'un peu de pitié mon feu vous sollicite
SUCCÉDERCes maximes un temps leur peuvent succéder
TORTURECe qui m'est un sujet d'éternelle torture, C'est de voir....
TOUCHERPuisque vous voulez que je n'en touche rien
TRANSPORTGoûtez à pleins transports ce bonheur éclatant
VERTUEUX, EUSEAh ! seigneur, la princesse est vertueuse au point...
VOIRJe me vois un amant qui, sans se rebuter, Applique tous ses soins à me persécuter
VOULOIRLaissez ; je me veux mal d'une telle faiblesse

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