L'oeuvre Le retour imprévu de Jean-François REGNARD

Ecrit par Jean-François REGNARD

Date : 1700

Citations de "Le retour imprévu"

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Utilisé pour le motCitation
APPARENTÉ, ÉEC'est une femme fort à son aise qui a de bonnes rentes sur la ville, des maisons à Paris ; Lucile est fort bien apparentée au moins
ARGENTHé ! quel expédient trouver ? Nous avons fait argent de tout ; les revenus sont touchés d'avance
CAMOUFLETEt toutes les nuits régulièrement ils me donnaient des camouflets qui puaient le soufre
COFFRERSavez-vous bien que je suis las de venir sans trouver votre maître ? S'il ne me paye aujourd'hui, je le ferai coffrer demain
CURIEUX, EUSEJ'ai reçu, l'autre semaine, dix-huit cents livres de ce curieux pour les deux grands tableaux dont votre père avait refusé deux mille écus quelque temps avant que de partir
DÉBOURGEOISERIl est vrai que je n'ai pas mon pareil pour débourgeoiser un enfant de famille
DÉRANGÉ, ÉEJacquinet : Ce retour imprévu ne dérangerait-il point un peu vos petites affaires ? - Merlin : oh ! non, elles sont toutes dérangées, de par tous les diables
DÉRÉGLEMENTC'est le déréglement de vos actions qui me fait parler
DÉTRAQUERMe faire enfermer ! voilà la machine qui se détraque, çà, çà, changeons de propos
DIABLEElles sont toutes dérangées de par tous les diables
DORMIRLes biens nous viennent en dormant, je vous assure
ENFANTAllons, Merlin, de la vivacité, mon enfant, de la présence d'esprit
FAIREHé ! bonjour, ma chère Lisette ; comment te portes-tu, mon enfant ? que fait ta belle maîtresse ?
FURIEUX, EUSEHâtez-vous de le faire enfermer, il devient furieux, je vous en avertis
GROS, OSSESais-tu bien qu'en temps de peste cette fille-là pourrait devenir un très gros parti ?
GROS, OSSEC'est bien à elle d'avoir seule une grosse maison, des habits magnifiques
HANTERIl n'est pas connaissable depuis qu'il me hante
HONNÊTEIl a emprunté les deux mille écus en question de l'honnête fripon que vous voyez
INUTILEFi ! que cela est vilain d'être une grande inutile dans le monde !
LOUABLEJe me sens en disposition louable de bien boire du vin
MAISQue le diable t'emporte avec tes si et tes mais !
MAISONVoyez-vous bien cette maison couverte d'ardoises, dont les fenêtres sont reblanchies depuis peu ?
MARIAGELucile est ma nièce ; et, si votre fils l'épouse, je lui donnerai un mariage dont vous serez content
MARIAGEOh ! pour cela non, madame ; un bon mariage va nous mettre à couvert de la prédiction
MOMENTElle a quelquefois de bons moments, mais cela ne dure pas
NUENous ne vous attendions point, je vous assure, et vous êtes tombé des nues pour nous, en vérité
PATIENCETu me fais perdre patience ; je veux absolument lui parler, te dis-je
PERSÉCUTANT, ANTECelui qui m'embarrasse le plus, c'est ce persécutant Monsieur André ; et si, je ne lui dois que trois mille cinq cents francs
PLANTEIl n'y a sorte de niches qu'ils ne m'aient faites ; tantôt ils me chatouillaient la plante des pieds, tantôt ils me faisaient la barbe avec un fer chaud
POINGEt un postillon.... un postillon qui n'est pas plus gros que le poing et qui va comme le vent
RAISONSon vaisseau a péri, il a bu de l'eau salée un peu plus que de raison ; cela lui a tourné la cervelle
REVENIRIl y revient des lutins lutinants....
ROIDE ou RAIDEJe le mène un peu roide
SACJ'ai caché en terre un sac de cuir où il y a vingt mille francs
SAVOIRSavez-vous bien que je suis fort mécontente de la conduite et des manières de ma nièce ?
SIQue le diable t'emporte avec tes si et tes mais
SOUCe coquin-là vaut vingt mille livres de rente comme un sou, à un enfant de famille
TENACECe diable-là est furieusement tenace ; c'est celui qui possède ordinairement les femmes, quand elles ont le diable au corps
TENTUREGéronte : Et ma belle tapisserie qui me coûtait près de deux mille écus, qu'est-elle devenue ? - Le marquis : Nous en avons eu dix-huit cents livres ; c'est bien vendre. - Géronte : Comment, bien vendre ! une tenture comme celle-là
TERMEIl nous a fallu déloger à mi-terme
TIMBRESi vous lui parlez, ayez un peu d'égard à sa faiblesse ; songez qu'elle a le timbre un peu fêlé
TROUMonsieur votre père, de son côté, ne travaille-t-il pas à reboucher tous ces trous-là ?
VUENous avons abattu les bois de la maison de campagne, sous prétexte d'avoir de la vue

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