L'oeuvre Essai sur l'origine des langues où il est traité de la mélodie et de l'imitation musicale de Jean-Jacques ROUSSEAU

Ecrit par Jean-Jacques ROUSSEAU

Date : 1781

Citations de "Essai sur l'origine des langues où il est traité de la mélodie et de l'imitation musicale"

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AIREIl eût fallu commencer par nettoyer l'aire et écarter tous les vieux matériaux
ANIMALITÉDans l'état d'animalité dont il s'agit ici....
ANTHROPOFORMEIl est encore parlé de ces animaux anthropoformes
APPROCHELa femelle refuse constamment l'approche du mâle
ARCHÉTYPEPense-t-on qu'il compare son archétype à deux individus ?
ARGUMENTERIl n'y a qu'à mettre ses mains sur ses oreilles et s'argumenter un peu [se faire une raison]
ASSIETTELes hommes errants dans les bois ayant pris une assiette plus fixe
ATARAXIEL'ataraxie même du stoïcien n'approche pas de son indifférence
AU-DEVANTTous coururent au-devant de leurs fers
BIPÈDEIl y a de meilleures raisons pour soutenir que l'homme est un bipède
BRANCHAGECreuser la terre, faire des huttes de branchages
CANONL'articulation qui joint le canon au tibia
CARNASSIER, IÈRELa proie étant l'unique sujet de combat des animaux carnassiers
CHIMÈREChimère que les nègres même rejettent
COBALTLes préparations du cuivre, du mercure, du cobolt
COMMETTANTLe magistrat s'oblige à n'user du pouvoir qui lui est confié que selon l'intention des commettants
COMPOSÉLa fermentation causée par ces nouveaux levains produisit des composés funestes au bonheur
COMPTESi vous mettez en ligne de compte les incendies et les tremblements de terre
CONJECTURAL, ALELes conséquences que je veux déduire ne seront pas pour cela conjecturales
CONVENTIONNEL, ELLELa seconde manière est de représenter les mots et les propositions par des caractères conventionnels, ce qui ne peut se faire que quand la langue est tout à fait formée
COPULATIONLa société ne dure pas plus longtemps que chaque acte de copulation
COULEURLes couleurs ne sont pas dans les corps colorés, mais dans la lumière ; pour qu'on voie un objet, il faut qu'il soit éclairé
DIRIGÉ, ÉEQue la loi soit droite et toujours dirigée au bien public
EMBARQUERJe me garderai bien de m'embarquer dans les réflexions philosophiques
EMBRYONQuelque important qu'il soit, pour bien juger de l'état naturel de l'homme, de le considérer dès son origine, et de l'examiner pour ainsi dire dans le premier embryon de l'espèce
ENFANTLa femme ne faisant guère qu'un enfant à la fois
ENTRE-HAÏR (S')Elle porte nécessairement les hommes à s'entre-haïr
ESPACEAinsi chaque sens a son champ qui lui est propre, le champ de la musique est le temps, celui de la peinture est l'espace
EUPHONIELa langue négligerait l'analogie grammaticale pour s'attacher à l'euphonie, au nombre, à l'harmonie, et à la beauté des sons
EXCÉDANT, ANTEOn croirait que les pays ingrats ne devraient se peupler que de l'excédant des pays fertiles et nous voyons que c'est le contraire
FRAISUne guerre dont ils faisaient seuls tous les frais
FUMIERDestinés à finir un jour leur misère sur la roue ou sur le fumier
HÉRISSERComme un coursier indompté hérisse ses crins
LAISSERTrouvant sur les arbres un refuge, il a partout le prendre et le laisser dans la rencontre
LICEEn faisant courir la même lice à tant de prétendants
MATÉRIALISERDans ce siècle où l'on s'efforce de matérialiser toutes les opérations de l'âme, et d'ôter toute moralité aux sentiments humains, je suis trompé si la nouvelle philosophie ne devient aussi funeste au bon goût qu'à la vertu
MÊMETout de même qu'on transfère son bien à autrui, on peut aussi...
NICelui qui n'a jamais réfléchi ne peut pas être ni clément, ni juste, ni pitoyable
NUANCÉ, ÉEUne voix continue et nuancée
PÂTURECes animaux demeurant presque tout le jour à la pâture
PÉRIODECe période de développement des facultés humaines
PIEDTous les enfants commencent à marcher à quatre pieds
PISTEIl ne faut pas s'étonner que les sauvages sentissent les Espagnols à la piste
PLACARDComme on n'a plus rien à dire au peuple, sinon donnez de l'argent, on le dit avec des placards au coin des rues, ou des soldats dans les maisons
POÉSIELes premières histoires, les premières lois furent en vers ; la poésie fut trouvée avant la prose, cela devait être
PRENDRETrouvant sur les arbres un refuge, il a partout le prendre et le laisser
PROCRÉÉ, ÉECette société doit durer pour la conservation des procréés
REPERDREL'homme reperdant par la vieillesse ou d'autres accidents tout ce que sa perfectibilité lui avait fait acquérir
REPRÉSAILLEIl n'y en avait aucun qui n'eût à craindre la représaille des torts qu'il pouvait faire
RÉPRIMERL'oisiveté, qui nourrit les passions, fit place au travail qui les réprime
REPRIS, ISEDes membres rompus et repris sans autre chirurgien que le temps
SEMERSemer pour recueillir est une précaution qui demande de la prévoyance
SENSN'eût-il pas été contre le bon sens de commencer par se dépouiller ?
SÉPARÉ, ÉECes temps de barbarie étaient le siècle d'or, non parce que les hommes étaient unis, mais parce qu'ils étaient séparés
SILLONEnsuite ils s'avisèrent d'écrire par sillons, c'est-à-dire en retournant de la gauche à la droite, puis de la droite à la gauche alternativement
SUPPOSERImaginer qu'on est.... Je me supposerai dans le Lycée ayant les Platon et les Xénophon pour juges
SYMPHONISTEDès le temps de Ménalippide et de Philoxène, les symphonistes, qui d'abord étaient aux gages des poëtes et n'exécutaient que sous eux, et pour ainsi dire à leur dictée, en devinrent indépendants
TOURBECe bel adage, si rebattu par la tourbe philosophique
TRANSMISSIONLes enfants ne jouissent des biens du père que par transmission de son droit

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