L'oeuvre Le Jodelet, ou Le maître valet de Paul SCARRON

Ecrit par Paul SCARRON

Date : 1645

Citations de "Le Jodelet, ou Le maître valet"

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Utilisé pour le motCitation
ALLERMon maître, Dieu me sauve, ne fut jamais qu'un traître, il s'en est en allé
CERVELLEEt c'est cela qui me tient en cervelle
CHAUD, CHAUDEMais il faut à la chaude Le gripper aux cheveux
CHERCHEUR, EUSEHa ! seigneur don Juan, l'on vous a bien cherché. - L'on devait me trouver, je n'étais pas caché ; Et qui sont ces chercheurs ?
CIVILISERÀ moi, rustaut, à moi, que je vous civilise
COULER.... Me coulant en main quelques pistoles
CREVEREt je veux [dit une suivante à sa maîtresse], si jamais j'ai contre vous manqué, Crever comme un boudin que l'on n'a pas piqué
CROC-EN-JAMBED'un croc-en-jambe par après, Je le renverserai sur l'herbe
DÉBOUTONNERCe beau seigneur, tantôt qu'on a dîné, A mangé comme un diable et s'est déboutonné
DÉFIEREt, ma foi, je m'étais toujours bien défié Que ce jeune galant cajolait Isabelle
DÉGAINER.... Mais si, par aventure, Comme les hommes sont souvent impatients, Il voulait dégainer avant qu'être céans
DENTJe le déchirerais, le traître, à belles dents
DÉPÊCHERC'est que cet enragé sait déjà la façon Dont il faut dépêcher ceux de notre lignage
DONZELLELors à bon chat bon rat, et la pauvre donzelle Était pour en avoir profondément dans l'aile
ÉBAUDIRJe voulais tant soit peu m'ébaudir les esprits
ESCRIMERS'il s'est heureusement escrimé du pinceau
FAVEURLorsqu'avec bon congé du cardinal infant Et lettres de faveur nous partîmes de Flandre
FÊLÉ, ÉEMa foi, j'en ai quasi la cervelle fêlée
GAGNER....C'est son valet qu'il nomme, Celui qui devant nous vient de gagner au pied
GERMAIN, AINEAujourd'hui, s'il se peut, voir l'épée à la main Celui qu'on sait avoir tué votre germain
GOGUETTESJe dis nescio vos et lui chantai goguette, Disant : allez chercher votre dariolette
GOINFREToujours quelque mot goinfre est dans tous ses discours
GOURMADESi soufflet ne suffit, user de la gourmade ; Si la gourmade est peu, lors de la bastonnade
HÂTERJe te hâterai bien si je prends un bâton
INGÉRER (S')Vous vous ingérez donc de lui baiser la main
LACRYMULEEt si vous en tirez la moindre lacrymule
LARRON, ONNESSELarronnesse des coeurs, tu n'échapperas pas
LORGNERElle me lorgnait avec attention
MAÎTRETaisez-vous, maître sot ; cette rue où nous sommes est celle que je cherche
MATAMOREQue pourrais-je durer contre un tel matamore ?
MIGNON, ONNEIl s'en est donc allé, le mignon de couchette ?
MONTRERMontrez-vous bon ami, montrez-vous bon valet
MORVEAU....Quelque godelureau Qui méthodiquement vous lèche le morveau
NARGUEEt nargue pour tous ceux qui n'en sont pas contents
NESCIO VOSIl me dit qu'il voulait vous parler un moment : Je dis nescio vos
NU, NUEVous n'alliez pas nus pieds pour faire moins de bruit ?
OFFENSÉ, ÉEJ'ai cru mes intestins par deux fois offensés
PESANT, ANTEOtez-vous vitement, je tiens une pensée Qui vaut son pesant d'or....
PRÉPARERJe prépare une chambre à votre amant transi
QUÉRIMONIEFinissez, finissez votre quérimonie
RACINESon suffisant valet avec sa bonne mine Dans la chambre prochaine a, je crois, pris racine
RAJUSTERLa cause est bien petite Pour vous mettre dehors, et ma fille a grand tort ; Mais pour vous rajuster je ferai mon effort
RAVIRSans doute mon portrait Envers mon Isabelle aura fait son effet, J'y suis peint à ravir
RENGAINERArrêtez ! par la mort ! le premier de vous autres Qui ne rengainera, je serai contre lui
SACInfâme sac à vin, insolent, effronté, Tu te repentiras de ta témérité
SOUFFLETÉ, ÉEUn souffleté vaut bien un mort
SOÛL, OÛLENous pouvons de la sorte Nous battre tout le soûl, si le coeur vous en dit
TÂTERAdieu ; je vais tâter mon gendre là-dessus
TESTONÉtienne : Adieu donc, faux teston. - Béatrix : Je te hâterai bien si je prends un bâton
TOUCHERAu beau-père cela ne doit toucher en rien
TRAÎTRE, ESSEVous ne m'aimez donc pas, madame la traîtresse ?
TROGNEQue je hais les amants et leurs mourantes trognes !
TROUBLEEt si vous ne savez bien pêcher en eau trouble, Je ne donnerais pas de votre affaire un double
VEILLEUR, EUSEPour moi je ne dors point ; voyez-vous là mon maître ? C'est le plus grand veilleur qui se trouve peut-être

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