L'oeuvre Panthée de François L'Hermite, sieur du Soliers, dit TRISTAN L'HERMITE

Ecrit par François L'Hermite, sieur du Soliers, dit TRISTAN L'HERMITE

Date : 1637

Citations de "Panthée"

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Utilisé pour le motCitation
BONDEÀ son cours violent je veux ouvrir la bonde
COURTOISIEMon âme est de merveille également saisie Et de sa diligence et de sa courtoisie
DAMAimant mieux étouffer leurs mécontentements Que d'en faire à son dam des éclaircissements
DANSECes lâches Lydiens, nourris dans l'abondance, Parmi les jeux, l'amour, les festins et la danse
DÉBILEDébile secours
DÉCEVOIRMadame, c'est Araspe, ou mon oeil me déçoit
DÉCOCHEREt des traits infinis qu'ils ont pu décocher, Ce n'est que par hasard qu'ils ont blessé des nôtres
DÉFAILLANCELe sang qu'on perd en abondance Fait ordinairement tomber en défaillance
DÉITÉVous avez fait la femme en voulant vous venger ; Faites la déité [montrez-vous déesse], le sauvant du danger
DÉLECTABLEIl y boit à longs traits d'un nectar délectable
DÉPOURVU, UEDe mémoire, en ce lieu, vous semblez dépourvue
DÉPRAVÉ, ÉEElle a l'esprit léger et le goût dépravé
DÉSASSEMBLERMais l'invincible amour qui joint leurs coeurs ensemble Ne permettra jamais que rien les désassemble
DÉSAVANTAGEIls en eussent reçu moins de désavantage
DESSUSSes troupes là-dessus ont été dispersées Pour rompre dès l'abord ces pointes avancées
DÉTREMPÉ, ÉESon âme dans le crime est toujours occupée, Ce n'est que de la boue en du sang détrempée
DEVANTC'est toujours par-devant qu'ils se trouvent blessés
DÉVOT, DÉVOTECe prince était dévot, généreux, équitable
DISPOS[Il] Le traversa d'un dard par un jaloux ennui De le voir plus dispos et plus léger que lui
DIVERTISSANT, ANTEBannissant la tristesse, ordonnez à vos sens De vous entretenir d'objets divertissants
DOUTERJe me doute à peu près quel est le gouverneur
ÉMINENT, ENTENous allons dans le champ prendre nos avantages, Des éminents endroits nous saisir promptement
ÉMOUVOIRAyant ému les flots, apaisez la tempête
ENCOURIRJe ne puis encourir de honte ni de blâme
ENDOSSERLe harnais éclatant qu'il avait endossé
ENIVRERL'homme faible et léger.... S'enivre de faveur comme on le fait de vin
ÉPOUVANTEIl a pris l'épouvante et la voudrait donner à ceux que les périls ne peuvent étonner
ESCORTERMais ce ne sera pas sans vous faire escorter De dix mille des miens
ÉTOURDISSEMENTEt comme sans mesure il veut toujours monter, Son étourdissement le fait précipiter
ÉTREINDREMes bienfaits l'ont étreint d'une chaîne éternelle
ÉVERTUER (S')L'alarme vient trop tard, en vain on s'évertue
EXACTEMENT[Il] Tenait exactement ce qu'il avait promis
EXERCERÉtant accoutumés à coucher sur la terre, à s'exercer beaucoup, à manger sobrement
FASCINEIls enflamment les airs de fascines brûlantes
FORTIFIER[Elle].... fortifie en toi cette inclination
FOU ou FOL, FOLLEAinsi que l'on pardonne aux fous
FOURNIRIl fournira pour lui d'excuse légitime
FRÈRESi nous devions un jour devenir frères d'armes
FRONTCombattre avec les miens au front de la bataille
GAI, GAIESon visage était gai, sa bouche était vermeille
GESTEPour rendre un discours agréable, Avec le ton de voix le geste est désirable
HAUTAIN, AINEAinsi mon vol hautain attend un sort funeste
HÉROÏQUEConstance héroïque
HOMMEL'homme faible et léger sans un secours divin
HONNEURCet amant fortuné, ce prodige en bonheur Pour dernier avantage est mort au lit d'honneur
IMPATIENCEAmour, divin auteur de mes impatiences
IMPUDIQUEPenser impudique
INACCESSIBLEIl est inaccessible au vice
INCAPABLEDes soldats incapables de peur
INFRACTEURUn ami du désordre, un infracteur des lois
INGRAT, ATEJusqu'ici notre peine est une peine ingrate
INTÉRESSÉ, ÉEEn cela votre honneur est-il intéressé ?
JALOUSIEComme les bruits confus accompagnent le jour, Toujours la jalousie accompagne l'amour
LONG, ONGUEAllez avec les miens au long de ce rivage
MALIGNITÉC'est la malignité de ces impressions Qui nous a fait avoir ces noires visions
MARBRESous un visage d'homme il porte un coeur de marbre
MARSLorsqu'au métier de Mars les jugements s'égarent, Les fautes que l'on fait à peine se réparent
MÉCONNAISSANT, ANTEIl faut que d'un bienfait une âme se ressente, Ou qu'elle soit fort lâche et fort méconnaissante
MÉCONTENTEMENTAimant mieux étouffer leurs mécontentements Que d'en faire à leur dam des éclaircissements
MÉMORABLEMémorable journée
MÉPRISQuelque raison qu'on ait, on est dans le mépris, Lorsque l'on abandonne un parti qu'on a pris
MERCIEt du peuple effrayé le plus pressant souci Est de sauver sa vie en lui criant merci
MINUTEQuand j'en suis séparée une seule minute
MIROIRÔ gloire de ton sexe, ô miroir de ton âge !
OBSTINERNe vous obstinez point d'aimer si hautement
OFFENSÉ, ÉELes dieux me sont témoins que je suis l'offensé
PARTIOn est prêt à vous faire un fort mauvais parti
PASElle a couru partout où le danger était, Et forcé tous les pas que l'on nous disputait
PORTLe plus souvent on fait naufrage au port
PORTERSous un visage d'homme il porte un coeur de marbre
PRESSEOn n'a rien qu'à me suivre au milieu de la presse
PRODIGECet amant fortuné, ce prodige en bonheur
PRODUIT, ITEÔ réplique subtile et produite à propos !
ROND[Il] Doit bientôt conquérir tout le rond de la terre
SÉJOURNEREt s'il séjourne plus, penses-tu que je vive ?
SENSMais vous perdez le sens, reprenez vos esprits
SIJe la fuis, je la crains, et si, je l'aime encore
SOLEILOn ne peut sans péril approcher du soleil
SUSCEPTIBLEEnfin votre esprit paraît trop susceptible De l'appréhension d'une chose impossible
TACHER[Il] Tachera bien souvent une innocente vie
TERRIEN, IENNEJe me trouve aussi grand terrien Que le roi de Lydie et que l'Assyrien
TOURNERIl sort du pavillon pour tourner vers ces lieux....
UTILENous y rencontrerions l'utile et l'honorable
VICTOIREEt lorsqu'il est tombé sanglant sur la poussière, Les mains de la victoire ont fermé sa paupière
VINL'homme faible et léger sans un secours divin S'enivre de faveur comme on le fait de vin
VOLONTAIREEh bien, dis-moi, l'amour est-il si volontaire ?

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