L'oeuvre Remarques sur la langue française de Claude Favre de VAUGELAS

Ecrit par Claude Favre de VAUGELAS

Date : 1647

Citations de "Remarques sur la langue française"

Pages 1

Utilisé pour le motCitation
BONHEURIl lui pourrait arriver tous les malheurs et tous les bonheurs du monde
CONSTRUCTIONOn appelle cela une construction louche, parce qu'elle semble regarder d'un côté, et elle regarde de l'autre ; plusieurs écrivains ne sont pas exempts de cette faute
COPIEUX, EUSEC'est le défaut qu'on reproche au grand Amyot, d'être trop copieux en synonymes ; mais nous devons à ce défaut l'abondance de tant de beaux mots et de belles phrases, qui sont les richesses de notre langue
CUEILLIR" À la cour tout le monde dit cueillira et recueillira ; à la ville tout le monde dit cueillera et recueillera ; et, cela présupposé, que s'ensuit-il autre chose, sinon que cueillira et recueillira est comme il faut parler ?
DDans la plupart des livres que l'on imprime aujourd'hui [XVIIe siècle], on ôte le d de tous les mots où il ne doit point se faire sentir ; ainsi, comme on trouve écrit avenir, avis, ajourner, ajuger, ajuster, on ne saurait point se tromper à la prononciation de ces mots ; plusieurs font encore sentir le d dans adversité, mais tout le monde prononce aversaire
DÉBRUTALISERC'est Mme la marquise de Rambouillet qui a fait débrutaliser
DÉSAJUSTERSi le soin que l'on aura de l'éviter [un mauvais son] d'un côté, fait que de l'autre on désajuste sa période, il vaut mieux tomber dans l'inconvénient du mauvais son, pourvu qu'il ne choque pas trop rudement l'oreille, que de rompre la juste cadence d'une période
ÉPLORÉ, ÉEÉpleuré est mieux dit qu'éploré, quoique tous deux soient bons
FATAL, ALEC'était une chose fatale à la race de Brutus de délivrer la république
FÉLICITATIONJe lui ai écrit un compliment de félicitation, s'il est permis de parler ainsi
FÉLICITERDepuis peu on se sert d'un mot, qui, auparavant, était tenu à la cour pour barbare, quoique très commun en plusieurs provinces de France, qui est féliciter ; mais aujourd'hui nos meilleurs écrivains en usent, et tout le monde le dit, comme féliciter quelqu'un de, etc... je vous viens féliciter de, etc.... ou simplement, je vous viens féliciter
FINESSEOn m'a prêté un exemplaire des remarques de M. de Vaugelas avec des notes écrites de la main de feu M. Chapelain, à qui aucune finesse de notre langue n'était inconnue
FORMEREn matière de langues, il n'y a point de conséquence entre le mot formé, et celui dont il se forme ; comme par exemple on dit ennemi avec un e et inimitié avec un i, entier et intégrité, parfait et imperfection, et ainsi de plusieurs autres
GALANT, ANTEQuand on passe du corps à l'esprit et que dans la conversation des grands et des dames, et dans la manière de traiter et de vivre à la cour, on s'y est acquis le nom de galant....
GASCON, ONNEM. Ménage dit de même que cette façon de parler est gasconne et non pas française ; mais, comme il y a grand nombre de Gascons à la cour, elle est si usitée qu'il n'ose la condamner
GAUCHIRMais il n'est pas question pourtant de gauchir toujours aux difficultés, il les faut vaincre et établir une règle certaine pour la perfection de notre langue
GÉNITIFToutes les fois que le génitif pluriel est exprimé de telle sorte que l'oreille n'y puisse être trompée, il faut nécessairement que le verbe soit mis au pluriel, comme en cet exemple : le peu d'amis qu'il trouva n'eurent point assez de crédit pour....
GESTESVoici ce qu'a écrit M. de la Mothe Levayer sur le mot de gestes : les gestes, que M. de Vaugelas ne peut souffrir, ont toujours été un très beau mot, et qui signifie autant tout seul, que hautes ou grandes et héroïques actions, comme quand je dis les gestes d'Alexandre le Grand
HEXAMÈTREEt certainement tous ceux qui ont repris Tacite d'avoir commencé ses annales par un vers hexamètre : Urbem Romam a principio reges habuere...
HYBRIDEQuoiqu'en toutes les langues il y ait beaucoup de mots hybrides qu'ils appellent, ou métis
IMPERTINENT, ENTECes raisons-là, très impertinentes pour supprimer un mot, ne laissent pas d'en empêcher l'usage
IMPOLITESSEQuelques-uns emploient inaction, et je m'aperçois qu'impolitesse commence fort à s'établir
INCENDIEDu temps du cardinal du Perron et de M. Coëffeteau, ceux qui faisaient profession de bien écrire, n'eussent pas voulu user de ce mot ; on disait toujours embrasement, mais aujourd'hui incendie s'est rendu familier, et les bons écrivains se servent indifféremment de l'un et de l'autre
INOUÏ, ïECette façon de parler est sans doute de quelque province de France ; car elle est inouïe à la cour, et même il ne me souvient pas de l'avoir ouï dire dans les villes
INSULTERM. Coeffeteau l'a vu naître un peu devant sa mort, et il me souvient qu'il le trouvait si fort à son gré, qu'il était tenté de s'en servir, mais il ne l'osa jamais faire, à cause de sa grande nouveauté
JOURDu plus riche homme de la ville qu'il était, il est devenu d'un jour à l'autre le plus pauvre
LIMINAIRELe mot gestes au pluriel pour dire les faits mémorables de guerre commence à s'apprivoiser en notre langue, et l'un de nos célèbres écrivains l'a employé depuis peu en une très belle épître liminaire qu'il adresse à un grand prince
MAGNIFIERMagnifier, ce mot est excellent et a une grande emphase pour exprimer une louange extraordinaire.... mais avec tout cela il faut avouer qu'il vieillit, et qu'à moins que d'être employé dans un grand ouvrage, il aurait de la peine à passer
METTREOn dit : allez-vous-en chez un tel, et ne mettez guère, pour dire : ne soyez pas longtemps, ou ne demeurez guère ; à la vérité, cette façon de parler est française, mais si basse que je n'en voudrais pas user
MIEUXM. Chapelain dit que danser des mieux, chanter des mieux est une élégance de bas style
MONDEOn dit ordinairement en parlant : tout mon monde est venu, son monde n'est pas venu, pour dire : tous mes gens ou tous mes domestiques sont venus, ses gens ne sont pas venus ; mais il le faut éviter comme un terme bas, et, si j'ose le dire, de la lie du peuple
MONOSYLLABECe n'est point une chose vicieuse en notre langue qui abonde en monosyllabes, d'en mettre plusieurs de suite
MONSIEUROn ne donne point le nom de monsieur aux auteurs qui sont morts il y a déjà quelque temps ; ainsi on dit Amyot, du Bartas, Ronsard, et non pas monsieur Amyot, monsieur du Bartas, monsieur Ronsard
MOTJ'ai une certaine tendresse pour tous ces beaux mots que je vois ainsi mourir, opprimés par la tyrannie de l'usage qui ne nous en donne point d'autres en leur place
MOTSi est-ce que, lorsqu'il est question de faire un mot nouveau dont il semble que l'on ne peut se passer, comme est celui d'exactitude, la première chose à quoi il faut prendre garde, est qu'il ne soit point équivoque ; car dès là faites état qu'il ne sera jamais bien reçu
NAÏVETÉLa naïveté, à qui j'oserais donner la première place parmi toutes les perfections de style
NAVIGUERTous les gens de mer disent naviguer ; mais à la cour on dit naviger, et tous les bons auteurs l'écrivent ainsi
NET, ETTE,Un langage pur est ce que Quintilien appelle emendata oratio, et un langage net ce qu'il appelle dilucida oratio
NETTEMENTCeux qui n'écrivent pas purement, mais qui écrivent nettement, ont cet avantage sur les autres qu'ils peuvent apprendre la pureté du langage
NETTETÉLa netteté du style, laquelle consiste en l'arrangement des mots et en tout ce qui rend l'expression claire et nette
OIl est vrai qu'on a fort longtemps prononcé en France l'o simple comme s'il y eût eu un u, comme chouse pour chose, foussé pour fossé, arrouser pour arroser, et ainsi plusieurs autres ; mais, depuis dix ou douze ans, ceux qui parlent bien disent arroser, fossé, chose
ONIl faut mettre que l'on et non pas qu'on devant des mots qui commencent par con ; je ne dirais pas qu'on conduise, mais que l'on conduise
ONGUENTUn fameux auteur est repris, et avec raison, d'avoir écrit onguent, en parlant de la Madeleine, et dit : un précieux onguent ; nous avons encore plusieurs de nos écrivains et de nos prédicateurs qui font cette faute
ORDINANTIl [Ménage] observe que, quand deux noms ordinants se suivent, on met le premier au substantif : le sept ou huitième, le dix ou douzième, et non pas le septième ou huitième, le dixième ou douzième
ORTHOGRAPHEQuoiqu'en grec et en latin on dise orthographia, nous disons pourtant orthographe ; et, quoique nous disions orthographe, nous ne laissons pas de dire orthographier, et non orthographer
PALATIAL, ALEM. Chapelain a raison de dire que ses père et mère est une phrase palatiale et un style de pratique
PASIl n'est permis de dire pas pour passage, que pour exprimer quelque détroit de montagne, ou quelque passage difficile, comme le pas de Suse, tant de l'ancienne Suse que de celle des Alpes, et d'une infinité d'autres détroits que l'on appelle pas : gagner le pas de la montagne
POUR; et encore : pour de là passer en Italie ; mais d'y mettre plusieurs syllabes, comme ont fait quelques-uns de nos meilleurs écrivains, il n'y a rien de si rude ni de si éloigné de la politesse du langage
POUVOIROn se sert de ce verbe d'une façon bien étrange, qui néanmoins est si ordinaire à la cour, qu'il est certain qu'elle est très française ; on dit en parlant d'une table ou d'un carrosse : il y peut huit personnes, pour dire il y a place pour huit personnes, ou il y peut tenir huit personnes
PRÉDOMINERLe genre masculin, étant le plus noble, doit prédominer toutes les fois que le masculin et le féminin se trouvent ensemble
PRÉFACEPréface est toujours féminin.... Je l'ai ouï faire masculin à tant de gens qui font profession de bien parler, que j'ai cru être obligé d'en faire une remarque pour les désabuser
PRÉPOSITIONOn a rendu la langue française si pure, qu'il n'est pas permis aux poëtes, non plus qu'à ceux qui écrivent en prose, de mettre des prépositions composées pour les simples
PRÉSENT, ENTEOn dit : à cette heure, maintenant, aujourd'hui, en ce temps, présentement, et non pas à présent, qui n'est point une façon de parler de la cour
PROCHEProches pour parents, presque tout le monde le dit, comme : je suis abandonné de mes proches, tous mes proches y consentent ; mais quelques-uns font difficulté d'en user
PRONOMIl vous a rendu justice ; elle est rare chez un adversaire ; dites : la justice est rare... Le pronom est comme une chose fixe et adhérente, et le nom sans article ou avec un article indéfini est comme une chose vague et en l'air, où rien ne se peut attacher
PROSATEURJ'établirai que le français de nos poëtes est bien différent de celui de nos orateurs, ou, pour parler Ménage, de celui de nos prosateurs
PROSEIl y en a qui tiennent que ce n'est point un vice qu'un vers dans la prose, encore qu'il fasse un sens complet et qu'il finisse en cadence, pourvu qu'il ne soit pas composé de mots spécieux et magnifiques, et qui sentent la poésie ; mais je ne suis pas de leur avis
PROSEIl est certain que la prose, pour satisfaire l'oreille, doit avoir ses cadences et ses mesures, comme la poésie
PROUESSECe mot est vieux, et n'entre plus dans le beau style qu'en raillerie, comme, par exemple, si je dis : sa vanité est insupportable, il ne cesse de parler de ses prouesses
PUDEURPudeur, dont on ne s'est servi que depuis M. Desportes, qui en a usé le premier, à ce que j'ai entendu dire
QUANTIÈMEQuel est le quantième ? Quel quantième tenons-nous ? Pour trouver l'âge de la lune, il faut savoir l'épacte, le quantième du mois
QUICette contrainte ruinerait la naïveté, à qui j'oserais donner la première place parmi toutes les perfections du style
QUICONQUEQuand on a dit quiconque, il ne faut pas dire il après, quelque distance qu'il y ait entre deux ; par exemple : quiconque veut vivre en homme de bien et se rendre heureux en ce monde et en l'autre, doit.... et non pas il doit
QUOIQUEIl [Ménage] apporte un endroit de M. d'Ablancourt où quoique est mis avec l'indicatif d'une manière agréable, mais c'est qu'il y a deux ou trois mots entre quoique et le verbe : Quoiqu'à dire vrai je ne suis guère en état de le faire
REDITEC'est le propre de la passion d'user des redites, et d'exprimer la même pensée avec toutes les paroles qui se présentent
REHAUSSERC'est par le titre de protecteur de l'Académie que le cardinal de Richelieu a cru rehausser l'éclat de sa pourpre
REMPORTEROn dit emporter et remporter le prix, mais beaucoup mieux remporter ; le P. Bouhours remarque fort bien qu'on dit remporter la victoire, et non pas emporter la victoire, et qu'au contraire il faut dire emporter le butin, et non pas remporter le butin
RÉPÉTITIONIl y a des répétitions d'un mot ou de plusieurs qui sont nécessaires, comme : je n'ai fait aujourd'hui que ce que j'ai fait depuis vingt ans ; tous nos bons auteurs en sont pleins, et ce serait une grande faute de ne pas user de ces répétitions.... il y a une autre sorte de répétition qui est vicieuse parmi nous, et qui choque les personnes même les plus ignorantes ; c'est que, sans nécessité, sans beauté, sans figure, on répète un mot ou une phrase par pure négligence
RESTAURATIONM. de Maucroix emploie restauration en un moyen style, c'est-à-dire dans le Schisme d'Angleterre, où il dit travailler à la restauration de la foi catholique
RIMEIl faut avoir un grand soin d'éviter les rimes en prose, où elles ne sont pas un moindre défaut qu'elles sont un des principaux ornements de notre poésie
RIVAL, ALECorrival.... est devenu vieux ; on ne dit plus que rival, qui aussi est bien plus doux et plus court
RONFLEMENTJe n'ai ouï dire ni criement ni pleurement ; mais ronflement ne me semble pas mauvais, et je ne crois pas qu'il doive être mis au nombre des barbarismes
SAVOIRIl marche contre les ennemis, qu'il savait avoir passé la rivière
SÉANT, ANTEM. de la Mothe le Vayer fait voir que séant se dit fort bien des habits, il en donne pour exemple : Ce court manteau n'est pas séant à un homme de la sorte
SÉCURITÉM. Coeffeteau n'a jamais usé de ce mot ; mais M. de Malherbe et ses imitateurs s'en servent souvent : N'avez-vous pas de honte de vous plonger, dit-il, en une sécurité aussi profonde que le dormir même ?
SÉRIOSITÉSériosité : puisque ce mot a déjà tant fait que de naître.... il ne lui faut plus qu'un peu de temps, joint à la nécessité et à la commodité qu'il y aura d'en user, pour l'établir tout à fait ; déjà un de nos plus fameux écrivains [Balzac] s'en est servi dans son nouveau recueil de lettres ; j'ai vu exactitude aussi reculé que sériosité
SIMPLEIl y en a [des adjectifs] qui n'ont pas de simple : on dit insatiable, indubitable, immanquable ; et l'on ne dit pas satiable, dubitable, manquable
SOLÉCISMESur ce qui est observé que l'usage favorise souvent des solécismes, M. Chapelain dit qu'alors ces solécismes sont des élégances
SORTEToute sorte se met d'ordinaire avec le singulier, comme, je vous souhaite toute sorte de bonheur, et toutes sortes avec le pluriel, comme, Dieu nous préserve de toutes sortes de maux
SORTIRComme le remarque M. Ménage, on doit dire : Monsieur a sorti ce matin, et non pas est sorti, pour faire entendre qu'il est sorti et revenu
STRUCTUREEn la mauvaise structure il y a toujours quelque chose à ajouter, ou à diminuer, ou à changer, non pas simplement pour le lieu, mais pour les mots
SUBSTANTIFIÉ, ÉEparce qu'en ces exemples dessus et dessous et leurs semblables passent pour mots substantifiés, et non pas pour prépositions
TANTIl a fait tant et de si belles actions : cette façon de parler a été fort usitée autrefois par les meilleurs écrivains ; mais aujourd'hui elle a je ne sais quoi de vieux et de rude
TAXERM. Chapelain dit que taxer ne doit point être banni du beau langage ; M. de la Mothe le Vayer est du même sentiment ; il ajoute que c'est une pure imagination de dire que taxer pour noter et même pour accuser ne doit plus être employé dans le beau style
TE DEUMM. Ménage veut qu'on dise deux Te Deum et non deux Te Deons ; je suis de son avis
TEL, ELLEIl y en a qui disent par exemple : Dieu est présent en tous lieux, tels qu'ils soient ; c'est mal parler, il faut dire : quels qu'ils soient
TÉMOINOn demande s'il faut dire : Je vous prends tous à témoins, avec une s, au pluriel ; cette question fut faite dans une célèbre compagnie, où tout d'une voix on fut d'avis qu'il fallait dire : à témoin au singulier
TÉMOINCe mot est indéclinable et comme adverbe en cette phrase : témoin tous les anciens philosophes ; car, assurément, il faut dire témoin, et non pas témoins
TÉMOINCette clause si ordinaire : en témoin de quoi j'ai signé la présente, où l'on ne peut pas dire que témoin ne signifie témoignage
TEMPÉRATUREM. de Malherbe use de température pour tempérament ; M. le cardinal de Lorraine, dit-il, fut d'une température où il n'y avait rien à désirer ; je l'ai vu aussi dans Amyot, mais c'est qu'il se disait autrefois, et il ne se dit plus
TIERS, ERCEDe ces deux contraires sentiments, le jugement et l'oreille peuvent faire comme un tiers parti, qui, à mon avis, est le meilleur
TRANSPOSEROn transpose le datif en poésie avec beaucoup d'élégance : à sa haute vertu je rends ce que je dois
TRANSPOSITIONLa transposition du génitif est fort agréable, comme dans ce vers : De ce fameux héros la valeur éclatante
TRISSYLLABEIl ajoute qu'on a dit oûteron trissyllabe, pour dire un moissonneur, et non pas un aoûteron quadrisyllabe
ULCÈREM. Chapelain condamne ceux de la cour qui ont fait ulcère féminin ; il est masculin
UN, UNEIl est également bien dit : l'un et l'autre vous a obligé, et l'un et l'autre vous ont obligé
VERSTacite a été repris d'avoir commencé son ouvrage par un vers : Urbem Romam a principio reges habuere, quoiqu'il n'ait rien du vers que la mesure

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