L'oeuvre Adélaïde du Guesclin de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE

Ecrit par François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE

Date : 1734

Citations de "Adélaïde du Guesclin"

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Utilisé pour le motCitation
ABAISSERD'un coeur tel que le sien l'audace inébranlable Ne sait point s'abaisser à des déguisements
ACCÈSJe vois de vos chagrins les funestes accès
ACCORDERLes Anglais avec moi pourraient mal s'accorder
ACCROÎTREVos dangers sont accrus
ASSIÉGEANT, ANTEMais se mêler ici parmi les assiégeants
CLAMEURJ'entends de tous côtés les clameurs des soldats
DÉFAITENon, ma défaite, ami, ne fait point mon malheur
DÉPÊCHERSi mon frère était mort, doutez-vous que son roi, Pour m'apprendre sa mort, eût dépêché vers moi ?
DOUX, DOUCEVous qu'un astre plus doux semblait avoir formée
ÉCLAIRCI, IEÉcoutez-moi, voyez d'un oeil mieux éclairci Les desseins, la conduite et le coeur de Coucy
EFFETVoilà donc en effet le soin qui vous dévore
ÉPANCHEMENTAvec quelle innocence et quels épanchements Nos coeurs se sont appris leurs premiers sentiments !
EXCUSECette triste vertu l'excuse des ingrats
FAIREQu'avez-vous fait de cette personne, de cette chose ? c'est-à-dire comment en avez-vous disposé ? qu'est-elle devenue ? Français, qu'avez-vous fait du héros que j'adore ?
FÉLICITÉAllons apprendre au roi pour qui vous combattez, Mon crime, mes remords et vos félicités
FERMERMais une telle offense Ferme à la fin mon coeur à la reconnaissance
FÉROCEDans ton féroce amour immole tes victimes
FORTUNEGouvernez la fortune et sachez l'asservir
GARDEROn a perdu bien peu quand on garde l'honneur
GUIDERLa gloire vous conduit, que la raison vous guide
GUIDERÉcoute seulement la pitié qui te guide
HONNEUROn a perdu bien peu quand on garde l'honneur
HORREUREt que les mêmes coups Dans l'horreur du tombeau nous réunissent tous
INCERTAIN, AINESur l'incertain Coucy mon coeur a trop compté, Il a vu ma fureur avec tranquillité
INDIFFÉRENT, ENTED'un oeil indifférent j'ai regardé ses charmes
INDIGNEMENTEt je ne prétends pas, indignement épris, Rougir devant mon frère et souffrir des mépris
INEXPRIMABLEL'inexprimable horreur où toi seul m'as livré
INIMITIÉVous voyez quelle ardente et fière inimitié....
INSULTEVous avez fait, madame, une secrète étude Du mépris, de l'insulte et de l'ingratitude
IVRESSEJe vois que de ses sens l'impétueuse ivresse L'abandonne aux excès d'une ardente jeunesse
JETÉ, ÉEJetés par le destin dans des partis contraires
JETERVous y voulez tomber [dans le précipice], je m'y jette avec vous
LANGAGEOubliant à jamais le langage d'amour
LARMEPourvu qu'Adélaïde, au désespoir réduite, Pleure en larmes de sang l'amant qui l'a séduite
LÉGER, ÈREMa blessure est légère, elle m'est insensible
LÉOPARDD'un bras vraiment français, je vais, dans nos remparts, Sous nos lis triomphants briser les léopards
LEVERSe pourrait-il qu'un frère, élevé dans mon sein, Pour mieux servir son roi, levât sur moi sa main ?
LIGUE...dans ces tristes temps de ligues et de haines
LIVRÉ, ÉEParmi les flots d'un peuple à soi-même livré
MAÎTRISERJe fais plus ; de mes sens maîtrisant la faiblesse, J'ose de mon rival appuyer la tendresse
MANQUERCruel, et vos soupçons manquaient à ma misère
METTREVous avez mis la mort dans ce coeur outragé
MOU, MOLLEPar la molle douceur de ses impressions [de l'amour]
MUET, ETTEVous affectez sur elle un odieux silence, Interprète muet de votre intelligence
OMBRENos feux, toujours brûlants dans l'ombre du silence, Trompaient de tous les yeux la triste vigilance
L'amour a peu de part où doit régner l'honneur
OUBLIERLe bonheur de te voir me fait tout oublier
OUBLIERÀ cet indigne mot je m'oublierais peut-être
PARChangé par ses regards, et vertueux par elle
PARJUREL'ingrate, la parjure....
PAROLEMon devoir a parlé ; je vous laisse, et j'y vole ; Soyez mon prisonnier, mais sur votre parole
PASJe ne veux point marcher sur les pas des tyrans
PASSERPassez-les en prudence, aussi bien qu'en courage
PERFIDEEn vous nommant à moi la perfide a tremblé
POSSESSEURPossesseur d'un trésor où s'attache ma vie
PRODIGUERMeurs, et que l'avenir prodigue à ta mémoire ....La haine et le mépris que tu m'as inspirés
PROIEJe plains cette douleur où votre âme est en proie
PUISERNous puisâmes tous deux, dans ce sang dont je sors, L'excès des passions qui dévorent une âme
RACHETERMais il a des vertus qui rachètent ses vices
RAPPROCHERRapprochez les partis ; unissez-vous à moi Pour calmer votre frère, et fléchir votre roi
REJOINDRELa plus tendre amitié va me rejoindre à vous
RENOMMÉEMais on croit trop ici l'aveugle renommée, Son infidèle voix vous a mal informée
REPOUSSERVotre frère est présent, et mon honneur blessé Doit repousser les traits dont il est offensé
RÉPRIMÉ, ÉEDe la sédition la flamme réprimée Vit encor dans les coeurs, en secret rallumée
RESPECTUEUX, EUSEJe plains cette douleur où votre âme est en proie ....Je baisse devant elle un oeil respectueux
RÉUNIRÉcoutez : ce serait le comble de mes voeux De pouvoir aujourd'hui vous réunir tous deux
RIGIDEToi dont j'avais tant craint l'esprit ferme et rigide
SCRUPULEEt Tanguy du Châtel, quand tu fus offensé, T'a servi sans scrupule et n'a pas balancé
SEC, SÈCHEJe verrai d'un oeil sec et d'un coeur sans envie Cet hymen qui pouvait empoisonner ma vie
SÉDUCTIONCes séductions Qui vont au fond des coeurs chercher nos passions
SÉDUIREMoi, plus soldat que tendre, et dédaignant toujours Ce grand art de séduire, inventé dans les cours
SEUL, EULEUn seul mot m'accablait, un seul mot me rassure
SIGNEROrdonnez, et j'espère Signer en votre nom cette paix salutaire
SOINEt vous me chargez, moi, du soin de son supplice !
SONJ'entends de tous côtés les clameurs des soldats, Et les sons de la guerre, et les cris du trépas
SOULAGEROn ne soulage point les douleurs qu'on méprise
SOUSDu roi sous les remparts il trouvera l'escorte
SUJETOublions ces sujets de discorde et de haine
TOUT, TOUTETout ennemi qu'il est de son roi légitime, Tout vengeur des Anglais, tout protecteur du crime, Je crains de l'affliger, seigneur, et je me tais
TRAMECiel ! n'as-tu conservé la trame de ma vie, Que pour tant de malheur et tant d'ignominie ?
TRANQUILLEQue n'ai-je, comme vous, ce tranquille courage, Si froid dans le danger, si calme dans l'orage ?
VOILELe voile est déchiré, je m'étais mal connu
VUENon que pour ce héros mon âme prévenue Prétende à ses défauts fermer toujours ma vue

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