L'oeuvre La méroppe française de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE

Ecrit par François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE

Date : 1743

Citations de "La méroppe française"

Pages 1

Utilisé pour le motCitation
ABANDONNÉ, ÉEC'est un de ces mortels du sort abandonnés
ABATTU, UE.... Et le peu qui m'en reste [d'amis] Sous un joug étranger baisse un front abattu
ABHORRÉ, ÉELe nom de Polyphonte est partout abhorré
ABORDERDeux inconnus armés m'ont abordé soudain
ABREUVÉ, ÉEEt j'ai sur ces chemins de carnage abreuvés....
ABUSÉ, ÉEEn vain du sang des rois dont je suis l'oppresseur, Les peuples abusés m'ont cru le défenseur
ACCUEILLIROn m'accueille, on me flatte
ACCUMULERJe l'ai vu contre vous accumuler les crimes
ACCUMULERQuels maux sont en ces lieux accumulés sur moi ?
ACHETERVous achetiez sa mort avec mon hyménée
ACHEVERAh ! Madame, empêchez qu'on n'achève le crime
ADMETTRE.... devant moi je veux qu'il soit admis
ADVERSAIREJ'ai tué justement un injuste adversaire
ADVERSITÉPour avoir comme moi vaincu l'adversité
AFFECTERN'affectez point ici des soins si généreux
AÏEULQui sert bien son pays n'a pas besoin d'aïeux
AINSIHercule ainsi que moi commença sa carrière
ALARMERCes discours commencés, ce visage interdit Pourraient de quelque ombrage alarmer mon esprit
ANÉANTI, IEMais laissez-nous le temps d'éveiller un parti Qui, tout faible qu'il est, n'est point anéanti
APLANIRVous avez su du trône aplanir le chemin
APPAREILLe tyran règle tout ; il semble qu'il apprête L'appareil du carnage et non pas d'une fête
ARMUREL'armure que Narbas apporta de ces lieux
ARRACHERCe secret m'importune, il faut que je l'arrache
ASSERVIRCet hymen m'asservit et le fils et la mère
ATTRISTERMais ce jeune inconnu me tourmente et m'attriste
AUDACIEUX, EUSEUn jeune audacieux que les arrêts du sort Et ses propres fureurs ont conduit à la mort
AUGUSTEVous que tant de constance, et quinze ans de misère Font encor plus auguste et nous rendent plus chère
AUPARAVANTTa rage auparavant sera seule punie
AURORELes ravages, l'exil, la mort, l'ignominie, Dès ma première aurore, ont assiégé ma vie
AVANTAvant que d'expirer, qu'il nomme ses complices
AVEUGLEMais me réponds-tu bien de leur aveugle zèle ?
AVEUGLERMon désespoir m'aveugle, il m'emporte trop loin
AVIDITÉ[Il] Attend votre hyménée avec avidité
BAIGNERVengez-vous, baignez-vous au sang du criminel
BANDEAU.... De ce front guerrier les nobles cicatrices Ne peuvent se couvrir que du bandeau des rois
BARRIÈREDe ce trône sanglant je m'ouvris les barrières
BAS, BASSEJe n'attendais pas Un courage aussi grand dans un rang aussi bas
BLANCHI, IEJe me connais ; je sais que, blanchi sous les armes....
BOISÉlevé loin des cours et nourri dans les bois, Il ne sait pas encor ce qu'on doit à des rois
BRÛLERVoici cet étranger Que vos tristes soupçons brûlaient d'interroger
CANDEURLes dieux ont sur son front imprimé la candeur
CAPTIVERLa vengeance à ce point a pu vous captiver
CHARAu char de ma fortune il est temps qu'on l'enchaîne
CICATRICEEt de ce front guerrier les nobles cicatrices Ne peuvent se couvrir que du bandeau des rois
CLARTÉLe plus vil témoin et les moindres clartés Nous montrent quelquefois de grandes vérités
COMMANDERLe droit de commander n'est plus un avantage Transmis par la nature ainsi qu'un héritage
CONNAÎTREJ'ai mal connu les dieux ; j'ai mal connu les hommes, J'en attendais justice, ils la refusent tous
CONNAÎTRELes dieux qui vengent le parjure, Sont témoins si ma bouche a connu l'imposture
CONSOMMÉ, ÉEDoutes Le crime est consommé
CONSTERNERDéjà cette horrible nouvelle Consterne vos amis et glace tout leur zèle
CONSUMERJe cours, je me consume, et le peuple m'entraîne
CONTEMPLERChacun veut contempler son auguste visage
COURONNÉ, ÉELa victime était prête et de fleurs couronnée
CROIREVous croyez tous les maux que votre âme redoute
CROIREN'en croyez pas, madame, un orgueil téméraire
CROIREUn malheureux sans nom, si l'on croit l'apparence
DÉBILEAucun ne se présente à ma débile vue
DÉCERNERLes organes des lois, les ministres des dieux Vont, libres dans leur choix, décerner la couronne
DÉCHIRERIl n'est plus ? Quelles mains ont déchiré son flanc ?
DÉCHIRERMoi, j'irais de mon fils, le seul bien qui me reste, Déchirer avec vous l'héritage funeste !
DÉCLINL'un à la fleur des ans, l'autre vers son déclin
DÉCOUVRIRHélas ! s'il est ainsi, pourquoi me découvrir ?
DÉFAIRECe jeune inconnu.... Me répondez-vous bien qu'il m'ait défait d'Égisthe ?
DÉFIANCETout m'importe et de tout je suis en défiance
DEMANDERJe n'aurais point aux cieux demandé d'autre père
DÉMÊLEROui, j'ai cru démêler quelques traits de Cresphonte
DÉMENTIRMais je connais le sort, il peut se démentir
DÉPEINT, EINTENarbas leur est dépeint comme un traître, un transfuge
DÉPENDANCETout ton être en un mot est dans ma dépendance
DÉPLORABLEVous n'irez point, ô mère déplorable
DÉPLOYERMadame, il faut enfin que mon coeur se déploie
DÉSARMÉ, ÉETu me vois désarmé ; comment puis-je répondre ?
DESCENDANT, ANTEEt quel autre jamais qu'un descendant d'Alcide....
DESCENDREEt des dieux quelquefois la longue patience Fait sur nous à pas lents descendre la vengeance
DÉSERTDe déserts en déserts errant, persécuté
DÉSIRUn vain désir de gloire a séduit mes esprits
DÉSOBÉIRÉgisthe va se perdre à force de courage : Il désobéira : la mort est son partage
DÉTOURNERMais quoi ! cet intérêt et si juste et si tendre De tout autre intérêt peut-il vous détourner ?
DÉVORÉ, ÉELa fière ambition dont il est dévoré Est inquiète, ardente, et n'a rien de sacré
DÉVORERSous un maître odieux dévorant ma tristesse
DIGNITÉJe sais peu de mes droits quelle est la dignité
DILIGENCEDe Narbas à mes yeux l'adroite diligence
DIVISÉ, ÉEVos yeux ne verront plus tous ces chefs ennemis Divisés d'intérêt et pour le crime unis
DOULOUREUX, EUSEHélas ! sur son visage J'entrevis de la mort la douloureuse image
ÉBLOUIRPromets, donne, conjure, intimide, éblouis
ÉCARTEREuryclès, écoutez : écartez la victime
ÉCHAUFFÉ, ÉEÉchauffés par l'espoir ou glacés par la crainte
ÉCLAIRLes éclairs sont moins prompts
EFFAROUCHERJe sais que vos attraits, encor dans leur printemps, Pourraient s'effaroucher de l'hiver de mes ans
ÉGAL, ALEAllons ; d'un pas égal que ne puis-je vous suivre ?
ÉGAREMENTDe cet égarement sortirez-vous enfin ?
ÉLANCERIl court, c'était Égisthe, il s'élance aux autels
ÉLEVÉ, ÉEÉlevé loin des cours et nourri dans les bois
ÉLEVERIl semble que le ciel T'élève en ce moment au-dessus d'un mortel
EMBRASÉ, ÉEJe vois ces murs sanglants, ces portes embrasées
EMBRASSERJ'embrassai les vertus qu'exigeait mon malheur
EMPLIRL'honneur et la vengeance empliront tous les coeurs
EMPLOYERTu n'aurais employé qu'une juste défense
EMPORTÉ, ÉECette ardeur d'un héros, ce courage emporté
ENJe t'en aime encor plus, et je crains davantage
ENCOURAGERFaible et fier ennemi, ma bonté t'encourage
ÉNERVÉ, ÉEÔ Dieu ! rendez la force à mes bras énervés
ENFONCERAu sein du meurtrier j'enfoncerai mon bras
ENFONCERDu palais de Mérope on enfonce la porte
ENSANGLANTERLe sang des assassins est le vrai sacrifice Qui doit de votre hymen ensanglanter l'autel
ÉPIEREst-ce de nos tyrans quelque ministre affreux Dont l'oeil vient épier les pleurs des malheureux ?
ÉPROUVÉ, ÉEDes yeux toujours ouverts et des bras éprouvés
ESPRITJe me meurs. - Dieux puissants ! rappelez ses esprits
ÉTALERÉgisthe.... Étalerait en vain l'orgueil de sa naissance
ÉTENDREAutant que mes regards au loin peuvent s'étendre
ÉTINCELERL'autel étincelait des flambeaux d'hyménée
ÉTINCELLEJ'avais de quelque espoir une faible étincelle
ÉTONNERLe sang d'Alcide est beau, mais n'a rien qui m'étonne
ÉTOUFFERÉgisthe est l'ennemi dont il faut triompher ; Jadis en son berceau je voulus l'étouffer
ÊTRELe présent, l'avenir, et jusqu'à ta naissance, Tout ton être, en un mot, est dans ma dépendance
ÉVEILLERMais laissez-nous le temps d'éveiller un parti
EXCITERUne foule d'amis que son danger excite
EXERCERJ'ai voulu dans la guerre exercer ma jeunesse
EXILÉ, ÉEJe verrai les soupçons exilés de mon coeur
FAIREOn a trahi le fils, on fait la mère esclave
FAIRECessez de démentir Le sang des demi-dieux dont on me fait sortir
FERMERMon amour pour ma patrie ne m'a jamais fermé les yeux sur le mérite des étrangers
FILSEt tu pourras connaître Qui de nous deux, perfide, est l'esclave ou le maître.... Et si le fils des rois punit les assassins
FIXEPolyphonte, l'oeil fixe et d'un front inhumain
FLAMBEAUIrai-je.... Joindre un sceptre étranger au sceptre de mes pères Et les flambeaux d'hymen aux flambeaux funéraires ?
FLAMBEAUL'autel étincelait des flambeaux d'hyménée
FLANCNarbas, on va plonger le couteau dans son flanc
FLATTERJ'ose me flatter Que le vengeur du trône a seul droit d'y monter
FLEURL'un dans la fleur des ans, l'autre vers son déclin
FLOTPar les flots de ce peuple entraînée en ces lieux
FLUXDe ces flots confondus [foule de gens] le flux impétueux Roule et dérobe Égisthe et la reine à mes yeux
FOIEst-ce là cette foi si pure et si sacrée Qu'à mon époux, qu'à moi votre bouche a jurée ?
FONDREComme un tonnerre Qui s'approche en grondant et qui fond sur la terre
FOUGUEJe n'ai pu retenir cette fougue imprudente
FOURNIRVous n'avez point eu cette ressource, et cependant vous avez fourni cette longue carrière de cinq actes qui est si prodigieusement difficile à remplir sans épisodes
FRANCHIREntre le trône et moi je vois un précipice ; Il faut que ma fortune y tombe ou le franchisse
FRAUDECet heureux artisan de fraudes et de crimes
FREINEn d'autres temps mon courage tranquille Au frein de vos leçons serait souple et docile
FRONTJe me connais, je sais que, blanchi sous les armes, Ce front triste et sévère a pour vous peu de charmes
FRONTIl verra si mon front soutiendra la couronne
FRONTJ'en eus [des amis] quand j'étais reine, et le peu qui m'en reste Sous un joug étranger baisse un front abattu
FRONTMessène après quinze ans de guerres intestines Lève un front moins timide et sort de ses ruines
FUMANT, ANTESous ces lambris fumants ces femmes écrasées
GARANT, ANTEMessène en est témoin, les dieux en sont garants
GARDEDéjà sa garde accourt avec des cris de rage
GRAND, ANDEDieux ! que plus on est grand, plus vos coups sont à craindre !
GRAND, ANDETu me crois assez grand pour oublier l'outrage
HACHEPour les fêtes des dieux la hache préparée
HASARDLe ciel m'a secouru dans ce triste hasard
HASARDMais j'ai trop d'ennemis et trop d'expérience Pour laisser le hasard arbitre de mon sort
HÉRITAGEMourir digne de vous, voilà mon héritage
HIVERJe sais que vos appas encor dans leur printemps Pourraient s'effaroucher de l'hiver de mes ans
HOMMEIl suffit qu'il soit homme et qu'il soit malheureux
HOMMED'un jeune homme ! mon sang s'est glacé dans mes veines
HORREURSais-tu l'excès d'horreur où je me vois livrée ?
HYDREIl faut savoir séduire, Flatter l'hydre du peuple
HYPERCRITIQUELa lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire, monsieur, doit vous valoir le nom d'hypercritique qu'on donnait à Scaliger ; vous me paraissez bien redoutable
IDOLÂTREPérisse le coeur dur, de soi-même idolâtre
IMITERImitez sa justice ainsi que sa vaillance
IMMOLÉ, ÉEJe verrai la justice à la brigue immolée
IMPORTERTout m'importe, et de tout je suis en défiance
IMPORTERQu'importe sa pitié, sa joie et sa vengeance ?
INDIGENCELeur sort les avilit, mais leur sage constance Fait respecter en eux l'honorable indigence
INDIGNERJe sens que ma faiblesse et t'indigne et t'outrage
INDIGNEREh bien ! cette bonté, qui s'indigne et se lasse
INJUSTICEL'injustice triomphe, et ce peuple, à sa honte, Au mépris de nos lois, penche pour Polyphonte
INNOCENT, ENTEMon coeur est innocent, mais ma main est coupable
INSTINCTCe faux instinct de gloire égara mon courage
INSTRUIREHercule, instruis mon bras à me venger du crime
INTÉRÊTEt le vil intérêt, cet arbitre du sort, Vend toujours le plus faible aux crimes du plus fort
INVARIABLESimple dans ses discours, mais ferme, invariable
INVOQUEREt la reine au milieu des femmes éplorées....Au lieu de l'hymenée invoquait le trépas
IRRÉVOCABLEVous seule avez sur nous d'irrévocables droits
JETERLe traître avait jeté ces gages précieux, Pour n'être point connu par ces marques sanglantes
JETERÀ côté de son maître il le jette sans vie
JEUJeux cruels du hasard, en qui me montrez-vous Une si fausse image et des rapports si doux ?
JOINDREL'hymen qui va nous joindre unit nos intérêts
JURERViens au pied de l'autel Me jurer à genoux un hommage éternel
JUSTEMENTJ'ai tué justement un injuste adversaire
LÂCHEMENTL'autre a fui lâchement, tel qu'un vil assassin
LAMBRISSous ces lambris fumants ces femmes écrasées
LASSERLes maux ont lassé mon courage
LEVERMessène, après quinze ans de guerres intestines, Lève un front moins timide, et sort de ses ruines
LIMITEVos ordres sont suivis ; déjà vos satellites D'Élide et de Messène occupent les limites
LOINLe hasard va plus loin souvent que la prudence
LORSMais rends-moi seulement ce glaive que tu crains.... Je répondrai pour lors et tu pourras connaître Qui de nous deux, perfide, est l'esclave ou le maître
MAÎTRELe sang de Jupiter aurait ici des maîtres !
MAÎTRESSECes transports dont votre âme à peine est la maîtresse
MÉCONNU, UELes frères méconnus immolés par leurs frères
MÊLEROn se mêle, on combat
METTREEt les destins l'ont mis Au trône de Cresphonte, au trône de mon fils
MIEUXNe m'est-il donc rendu que pour mieux m'affliger ?
MONTRERLe témoin le plus vil et les moindres clartés Nous montrent quelquefois de grandes vérités
MYSTÈREQuel est ce vieillard téméraire Qu'on dérobe à ma vue avec tant de mystère ?
NATURECe n'est pas aux tyrans à sentir la nature
NAUFRAGECe peu de nos amis qui, dans un tel orage, Pourraient encor sauver les débris du naufrage
NÉ, NÉEGoûtez des jours sereins, nés du sein des orages
NÉCESSITÉEt la nécessité, souveraine des lois
NÉGLIGERMon coeur a tout à craindre, et rien à négliger
NOURRIRSes périls nourrissaient ma tendresse inquiète
NOUVEAU ou, devant une voyelle ou une h muette, NOUVEL, NOUVELLEUn nouveau sang m'anime, un nouveau jour m'éclaire
NUITDe la nuit du silence un secret peut sortir
NUL, NULLENul mortel en ces lieux n'ignore un sort si triste
OFFRIRJe ne pouvais offrir ni présents ni victimes ; Né dans la pauvreté, j'offrais de simples voeux
OPPOSÉ, ÉEDes partis opposés qui désolaient Messènes
OPPROBREL'opprobre avilit l'âme et flétrit le courage
ORDONNERÔ nature, ô devoir, Qu'allez-vous ordonner d'un coeur au désespoir ?
OUBLIERPolyphonte, abusant de mon triste destin, Ose enfin s'oublier jusqu'à m'offrir sa main
PARLERQuel nouvel intérêt vous parle en sa faveur ?
PARTAGERMais l'État veut un maître, et vous devez songer Que pour garder vos droits il les faut partager
PEINDREVous qui me l'avez peint [Polyphonte] de si noires couleurs !
PEINESeigneur, à peine sur le trône, La crainte, le soupçon déjà vous environne
PERCERQuel est cet inconnu dont la vue indiscrète Ose troubler la reine, et percer sa retraite ?
PÉRIRLe nom de mon époux.... a donc péri pour vous !
PLEURLe peuple impatient verse des pleurs de joie
PLIERIl faut donc [pour le théâtre] se plier au goût d'une nation d'autant plus difficile qu'elle est depuis longtemps rassasiée de chefs-d'oeuvre
PORTEROn marche, on est porté sur les corps des mourants
PRODUIT, ITESi ce fils tant pleuré dans Messène est produit...
PUBLIC, IQUEEt mes malheurs encor font la publique joie
QUELQUEJ'avais de quelque espoir une faible étincelle
QUIOh ! qui que vous soyez, excusez mon audace
QUOIUne telle imposture a de quoi me surprendre
RAPPELERLe peuple vous rappelle au rang de vos aïeux
RAPPELERIl me rappelle Égisthe ; Égisthe est de son âge
RECONNAISSANCEAristote, dans sa Poétique immortelle, ne balance pas à dire que la reconnaissance de Mérope et de son fils était le moment le plus intéressant de toute la scène grecque
REFROIDIRQuand l'amour n'émeut pas, il refroidit
REGRETAllons et rallumons dans ces âmes timides Ces regrets mal éteints du sang des Héraclides
RELEVERLe tyran se relève, il blesse le héros
REPLONGÉ, ÉEJ'entrevoyais le jour, et mes yeux affligés Dans la profonde nuit sont déjà replongés
RÉSERVÉ, ÉETous les malheurs aux humains réservés
RÉSOUDREQui ne peut se résoudre, aux conseils s'abandonne
RETENIRMérope allait verser le sang de l'assassin ; Ce vieillard, dites-vous, a retenu sa main
RETRAITEJe l'ai conduit seize ans de retraite en retraite
RIENN'ayant rien fait pour nous, il n'a rien mérité
RIGUEUR.... comme un esclave et comme un meurtrier Qu'à la rigueur des lois il faut sacrifier
ROILe premier qui fut roi fut un soldat heureux
ROULERDe ces flots confondus [une foule] le flux impétueux Roule et dérobe Égisthe et sa mère à mes yeux
SACRÉ, ÉELa fière ambition dont il est dévoré Est inquiète, ardente et n'a rien de sacré
SALLELe cardinal de Richelieu, qui recherchait toute sorte de gloire et qui avait fait bâtir la salle des spectacles du Palais-Royal pour y représenter des pièces dont il avait fourni le dessin
SEINMais quand du sein des morts il viendrait en ces lieux....
SEMERD'indignes assassins, Des piéges de la mort ont semé les chemins
SERRERCresphonte en expirant me serra dans ses bras
SERVIRQui sert bien son pays n'a pas besoin d'aïeux
SOLDATLe premier qui fut roi fut un soldat heureux
TAIREQuoi ! l'univers se tait sur le destin d'Égiste !
TEMPSJ'espérais que du temps la main tardive et sûre Justifierait les dieux en vengeant leur injure
TRANSMIS, ISELe droit de commander n'est plus un avantage Transmis par la nature ainsi qu'un héritage
TRAVERSSa joie éclatait même à travers ses douleurs
TYRANLes habiles tyrans ne sont jamais punis
VAINCU, UEMérope va mourir ; son courage est vaincu ; Pour son fils seulement Mérope avait vécu
VALOIRJe crois valoir au moins les rois que j'ai vaincus
VENGERPour savoir se venger il faut savoir souffrir
VIEQuand on a tout perdu, quand on n'a plus d'espoir, La vie est un opprobre, et la mort un devoir
VOLERDu retour de son roi la nouvelle semée, Volant de bouche en bouche, a changé les esprits
VOLERUn vain peuple, qui vole après la nouveauté

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