L'oeuvre Les fausses confidences de Pierre de MARIVAUX

Ecrit par Pierre de MARIVAUX

Date : 1737

Citations de "Les fausses confidences"

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Utilisé pour le motCitation
DÉDIREEt moi je n'ai pas osé l'en dédire, m'a dit Dorante, parce que j'aurais indisposé contre moi cette fille, qui a du crédit auprès de sa maîtresse
DÉFAIREJ'attends M. Remy, que j'ai envoyé chercher, et, s'il ne nous défait pas de cet homme-là, ma fille saura qu'il ose l'aimer
DÉPARERHé bien ! ce neveu-là est bon à montrer, il ne dépare pas la famille
DÉSINTÉRESSÉ, ÉEMarton : C'est le garçon de France le plus désintéressé. - Le comte : Tant pis, ces genslà ne sont bons à rien
DONNERArlequin, vous êtes à présent à monsieur ; vous le servirez, je vous donne à lui
FÂCHERIl est vrai qu'il me fâcherait s'il parlait ; mais il serait à propos qu'il me fâchât
FORCEDorante, sais-tu bien qu'il n'y a point de fol aux Petites-maisons de ta force ?
GARDERDemain, dites-vous ? comment vous garder jusque-là après ce qui est arrivé ?
GUENONJe tiens celle que vous aimez pour une guenon, si elle n'est pas de mon sentiment
HUPPÉ, ÉEMa foi, madame, sans vanité, on en peint tous les jours, et des plus huppées, qui ne me valent pas
IMPATIENTERVous m'impatientez avec vos terreurs ; eh que diantre ! un peu de confiance ; vous réussirez, vous dis-je
INTENDANTAraminte : Il a si bonne mine pour un intendant que Je me fais quelque scrupule de le prendre ; n'en dira-t-on rien ? - Marton : Et que voulez-vous qu'on dise ? est-on obligé de n'avoir que des intendants mal faits ?
INTERDIT, ITEMadame, j'ai autre chose à dire ; je suis si interdit, si tremblant que je ne saurais parler
JETERJe le jetai dans une voiture, et nous retournâmes à la maison
MAINJ'ai promis à monsieur le comte de prendre un intendant de sa main
MESSEOIRUn peu de jalousie, même injuste, ne messied pas à un amant
MONSIEURJe suis persuadée que ce petit monsieur-là ne vous convient point
OEILLADEVous parlez de ce regard que je lui vis jeter sur elle : oh ! jamais je ne l'ai oublié ! cette oeillade-là ne valait rien : il y avait quelque chose dedans qui n'était pas dans l'ordre
OEUVRESupposition injurieuse, et tout à fait hors d'oeuvre
ONOn vous épousera, toute fière qu'on est
PARLERQuand l'amour parle, il est le maître, et il parlera
PARTIEtes-vous convenue du parti que vous lui faites ? monsieur Remy m'a chargé de vous en parler
PENCHANTJe croyais avoir entendu dire à madame, qu'elle n'avait point de penchant pour lui
PÉROUPoint de bien ! votre bonne mine est un Pérou : tournez-vous un peu que je vous considère encore
PRÉVENIRM. Remy : Voyez comme il vous regarde : vous ne feriez pas là une si mauvaise emplette. - Marton : J'en suis persuadée ; monsieur prévient en sa faveur
QUERELLÉ, ÉEJe suis confus de vos bontés, et je suis trop heureux d'avoir été querellé
REMETTREAraminte : De quoi vous parlais-je ? je l'ai oublié. - Dorante : D'un procès avec monsieur le comte Dorimont. - Araminte : Je me remets : je vous disais qu'on veut nous marier
RENVERSÉ, ÉEOn a bien affaire d'un esprit renversé
RENVOYERIl est pourtant vrai que vous me renvoyez, Madame ; d'où vient ma disgrâce ?
RÉPLIQUEIl faut que vous soyez capable de tout ; que je ne vous voie jamais, et point de réplique
RETENIRJe lui avais retenu un intendant, qui devait aujourd'hui entrer chez elle ; et cependant elle en a pris un autre
RETENIRCe n'est plus le besoin que j'ai de lui qui me retient ; c'est moi que je ménage
ROGUEVous avez le ton bien rogue, monsieur Remy
ROTURIER, IÈREGardez votre petite réflexion roturière, et servez-nous, si vous voulez être de nos amis
SAVOIRJe sais votre mérite, je sais mes talents, je vous conduis, et l'on vous aimera, toute raisonnable qu'on est
SERVITEURAvec une femme on a des enfants, c'est la coutume ; auquel cas, serviteur au collatéral
TANTÔTLa personne qui est venue chez moi de sa part doit revenir tantôt pour savoir la réponse
TRAITEMENTJe ne sais pas pourquoi madame me donne mon congé : je n'ai point mérité ce traitement
VOULOIRMarton, quel est donc cet homme qui vient de me saluer si gracieusement, et qui passe sur la terrasse ? est-ce à vous à qui il en veut ?

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