L'oeuvre Le vieux célibataire de Jean-François COLLIN D'HARLEVILLE

Ecrit par Jean-François COLLIN D'HARLEVILLE

Date : 1792

Citations de "Le vieux célibataire"

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Utilisé pour le motCitation
DÉCOUVRIROui, je découvre en vous, et je m'en sens frappé, Mille dons enchanteurs qui m'avaient échappé
DÉGUERPIRAh ! nous verrons un peu S'ils feront déguerpir la nièce et le neveu
DÉPITAh ! vous y resterez, en dépit qu'on en ait
DÉRANGERDubriage : Mais cela te dérange. - George : Un peu ; mais le plaisir.... Il faut bien se donner un moment de loisir
DIABLE.... C'est qu'il est incroyable Que moi, qui près de vous ne suis qu'un pauvre diable, Sois plus heureux pourtant...
ENTRETIENSon entretien sera moins coûteux en province, Lui dis-je, chargez-m'en ; l'entretien fut très mince
EXCLUREJe vois plus près, tout seul, Pierre Armand un neveu : Il exclut les cousins ; la chose paraît claire
EXPATRIERPour vous expatrier, mon enfant, de la sorte, Sans doute vous aviez un motif, un objet ?
FAIT, AITEEn vérité, je suis presque amoureux Non d'une jeune enfant, mais d'une femme faite
FEMME.... Telle femme est charmante, entre nous, Dont on serait fâché de devenir l'époux
FEMMECet ami pourra-t-il trouver la femme Armand ?
FONDSGeorge est un bon enfant ; Mais sur de telles gens quel fonds pourrait-on faire ?
FRAIS, FRAÎCHEVous êtes fraîche, et moi je ne suis pas très vieux
GENSMais vous pressez les gens d'une manière étrange, Il le faut avouer
GRATTERJ'aime cent fois mieux vivre au fond de la campagne, Pauvre, grattant la terre, auprès d'une compagne
GRÊLEAucun fermier ne paye : ils ont tous à la bouche Le mot grêle....
HIVEREt ses soins caressants, Tendres, réchaufferaient l'hiver de mes vieux ans
HOMMELe plus homme de bien est celui qui travaille
LOGEEnsuite à l'emploi de portier J'ai, comme de raison, joint un petit métier ; Une loge ne peut occuper seule un homme
MAÎTRISEROh ! que j'ai de chagrin De voir ces deux fripons maîtriser mon parrain !
MALHEUREUX, EUSEMoi, j'ai peint tout cela d'une couleur affreuse, Et la femme, entre nous, comme une malheureuse
MANIÈREChacun est dans ce monde heureux à sa manière
MÉNAGEMENTIl n'importe, mon cher ; avec Mme Évrard J'ai des ménagements à garder....
METTREPeut-être croyez-vous que je fais mes affaires ; La vérité pourtant est que j'y mets du mien
MIRACLEMes enfants s'en tirent à miracle
MOTFort bien ! C'est votre dernier mot ? et moi voici le mien
MULTIPLIERDieu dit : multipliez et croissez à l'envi ; Nul précepte jamais n'a mieux été suivi ; Et l'on continuera sûrement de le suivre
NOUSIl faut laisser ici des gens honnêtes, doux, Par nous-même choisis, qui dépendent de nous, Qui soient à nous, de nous qui lui parlent sans cesse
OUVRIER, IÈREOù, privé trop souvent d'un bien mince salaire, Un ouvrier utile est nommé mercenaire
PARERJe vais.... parer à ce coup imprévu
PASSERJe n'ai que cent louis comptés dans cette bourse ; Je voudrais, s'il se peut, les lui faire passer
PORTESi j'épouse une fois monsieur, me voilà forte ; Une heure après l'hymen, ils sont tous à la porte
PREMIER, IÈREJamais au premier ; tenez-vous à l'office
PRENDREOui, sur ce ton Puisque vous le prenez, je la garde
PRÉVALOIRAllons !... ce que j'en dis n'est pas pour me vanter.... Je ne me prévaux point, mais je vous félicite
PROPOSIl s'emporte d'abord ; Il me tient des propos.... et devant George encor !
PROPOSAvec monsieur je viens d'avoir une querelle. - Quoi ! vous ! à quel propos, madame ?
PUR, URECe n'est pas seulement sa douceur qui me touche ; C'est qu'elle a de la grâce, un choix de termes purs
QUERELLEREt tant mieux ! j'aime à voir quereller les méchants, C'est un repos du moins pour les honnêtes gens
REMARIÉ, ÉEEt.... sans l'attachement, monsieur, que j'ai pour vous, à coup sûr, je serais déjà remariée
REPASSERSans cesse autour de moi l'on passe, l'on repasse ; C'est un mot, un coup d'oeil, et cela me délasse
RÉPÉTERTiens, papa, ce matin encor nous répétions Un petit dialogue à nous deux
RIENPuis se marie, épouse une fille de rien, Dont le moindre défaut fut de naître sans bien
ROND, ONDEMa fortune est assez ronde, vous le savez
SAUTERLa maison sauterait plutôt que j'en sortisse
SOMBREEt le temps aujourd'hui Est sombre tout cela me donne un peu d'ennui
SUIVREUn cruel accident tout à coup m'a ravi Mon père ; et de bien près ma mère l'a suivi
TENACEReste encore un neveu, mais un neveu tenace
TESTAMENTOn ouvre un testament ; ces premiers mots sont lus : " Je veux.... " on dit encor je veux quand on n'est plus !
TOMBERMenacer, m'emporter, quelle imprudence extrême ! J'en avertis Ambroise, et j'y tombe moi-même
TOTAL, ALED'abord réunissant les deux sommes en une, C'est un total
TRÉSORAjoutez à cela le charme de la vie, Une femme : la mienne est un petit trésor
TROMPERMme Evrard : Cette petite est le portrait de son père. - M. Dubriage : Oui vraiment ! et Julien, il ressemble à sa mère ! - Mme Evrard : à s'y tromper

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