L'oeuvre Mémoires de Philippe de COMMINES

Ecrit par Philippe de COMMINES

Date : 1498

Citations de "Mémoires"

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Utilisé pour le motCitation
ÀCherchant rompre le dit voyage à leur pouvoir [autant qu'ils pouvaient]
ÀIl pourroit sembler au lecteur que je disse ces choses pour quelque haine particuliere que j'aurois à eux
ÀCeste povre et jeune princesse, car ainsi se povoit elle bien appeller, non point seulement pour la perte qui.... mais à se trouver entre les mains des persecuteurs de sa maison
ÀEt n'estoient point les trous entre les barreaux plus grans que à y bouter ung bras à son aise
ÀÀ peu de defense fut desconfit le dit duc et mis en fuite
ÀLa quelle chose lui fut à très grant prejudice et desplaisir
ÀEt aux paroles d'hommes insensés il delibera d'attendre la fortune
ÀLa joie fut très grande au roi de se veoir au dessus de tous ceux qu'il hayoit [haïssait]
ÀÀ ceste cause tindrent conseil les dits Pisans
ÀAu temps que le roi Henri regnoit
ÀCe povre rey de Portugal, qui estoit très bon et juste, mist à son imagination qu'il yroit devers le duc de Bourgogne
ÀÀ toute diligence
ÀIl se mettoit à chemin
ÀIl avoit esté dit que l'on se reposeroit deux fois au chemin pour donner haleine aux gens de pied
ÀLes autres ont trop d'amour à leurs biens, à leurs femmes et à leurs enfants
ÀIl avoit eu à espouse et à femme la soeur du dit roi Ferrand
ÀCeulx qui sont aux grans auctoritez vers les princes doivent beaucoup craindre....
ÀLes langages dont ils devront user à ceux qui les enquerront
ÀIl estoit né et marié au dit pays de Guyenne
ÀÀ ceste fois
ABÊTIRIl sembloit que ses ennemis fussent aveugles et abestis
ABSOUDRELe feu roi que Dieu absolve
ABUSEREt avec telles mensonges se abusent bien aucuneffois les maistres
ABUSEROn abusoit le roi quand on lui conseilloit entreprendre ceste guerre
ABUSEUREt se trouva un cordelier forgé qui de lui-même prit debat au dit frere Hieronime [Savonarole], l'appellant heretique et abuseur de peuple
ACCOINTANCEPlusieurs femmes d'estat dont autreffois il avoit eu grant privaulté et grant accointance
ACCOINTANCELe dit prince de Salerne fut à Venise, parce qu'il y avoit grant accointance
ACCOINTER (S')C'est de se acointer et approcher de lui gens vertueux et honnestes
ACCOINTER (S')En passant par Lyon il s'accointa d'un medecin appellé maistre Simon de Pavie
ACCOMPLIRTout fut acordé et acompli
ACCORDERLeur capitaine saillit dehors à seureté pour cuider composer, il ne peut accorder
ACCORDEREt le marquis s'y accorda et son oncle y contredit
ACCORDEREt si l'on dit que par là.... je m'accorderai assez que ung jeune roy le fist
ACCORDERDisant au dit duc que ceulx qui estoient en Bretaigne pourroient bien acorder sans lui....
ACCOUTRERQuelque deux mille lances.... qui n'estoient point si bien acoustrez que ceulx de dedans Paris pour la longue paix qu'ils avoient eue
ACCOUTRERLes mieulx parés et acoustrez qui pourroient estre
ACCOUTRERLuy fist faire quatre grosses nefz qu'il luy fist acoustrer au port de la Vere [Hollande]
ACCOUTUMERC'est chose assez accoustumée que....
ACCOUTUMERCar ainsi estoit-il accoustumé de parler
ACCOUTUMERLes Suisses ont tant acoustumé l'argent dont ils avoient petite connoissance par avant, que....
ACCROÎTRENaturellement la plus part des gens ont l'oeil ou à s'accroistre ou à se saulver
ACCROÎTREIl combattoit pour gens qui ne l'accreurent jamais, pour service qu'il leur fist
ACQUÉRIRLes ennemys qu'il avoit lui mesme acquis à son advenement au royaulme
ACQUÊTIl n'est pas apparant qu'il se fust mis en peril pour si peu de choses, où il ne povoit avoir acquest ne nulle gloire
ACQUITTERPour ne s'estre bien acquité à la reformation de l'Eglise comme il devoit....
ADMIRATIONOn en feroit un livre [des punitions de Dieu sur les princes] et de grande admiration
ADMONÉTER ou ADMONESTEREt [Louis XI] dit au dit herault plusieurs autres raisons pour admonester le roy d'Angleterre de prendre appoinctement avecques lui
ADONCIl n'estoit adoncques riens dont il eust si grant crainte que de perdre son auctorité
ADONNER (S')Adonné à tous les plaisirs
ADOUBEREt si ne sçavoit le duc de Bourgongne adouber [arranger] avec eux le fait du connestable
ADOUBERLe chemin est tel que la nature l'a fait, et n'y a a rien adoubé
ADOUBEREt lui fut adoubée sa playe, qu'il avoit au col
ADRESSANT, ANTEPlusieurs lettres adressantes à Monseigneur de Normandie
ADVERSEL'evesque qui avoit esté esleu, qui estoit la partie adverse de cellui que soutenoit le duc de Bourgogne
ADVERSITÉTant pour adversité [opposition] des meurs et conditions que pour les violences....
AFFAIBLIRNous sommes affoibliz de toute foi et loyauté les uns envers les autres
AFFAIREIl y eut plus affaire à les renvoyer qu'à les appeler
AFFAIRECongnoissant que le roy d'Angleterre l'avoit fort desiré, il sembloit bien que s'il [le duc de Charolois] en avoit affaire, qu'il le gaigneroit des siens
AFFAIRESon maistre ou ung prince de qui on a affaire
AFFECTIONMonseigneur Charles de France et Monseigneur de Charolois estoient à une fenestre et parloient eulx deux de très grant affection
AFFECTUEUSEMENTCes parolles d'appoinctement plaisoient au roy et audit conte de Charolois comme je luy ay ouy compter depuis, et si affectueusement parloient d'achever le demourant qu'ils ne regardoient point où ilz alloient
AFFÉTÉ, ÉEC'est ung très beau roy. Il ayme fort les femmes. Il pourroit trouver quelque affettée à Paris qui luy pourroit bien dire tant de belles parolles qu'elle luy feroit envye de revenir
AFFOLERLuy sembloit [au roy] que son pays [du duc de Bourbon] estoit foible et que tantost l'auroit affolé
AFFÛTEREt affuterent grant nombre d'artillerie
ÂGEL'ancien aage du duc Philippe lui fist endurer ce pacienment
ÂGEEstant en assez jeune aage
AGRÉABLEEt aussi le Roy l'avoit bien agreable, et si me sembloit necessaire
AIDEEt si avoit [le duc de Normandie] son partage en bonne valleur, car il prenoit tailles et aydes, et n'y avoit le roy riens que son hommage et ressort
AIDERLe roy et son conseil monstroient de luy vouloir aider
AILLEURSToutefois il eut semblables lettres par ailleurs
AINSPensant que le roi ne tint point ces places, ains que les rendroit
AINSITouteffois que s'il avoit dit ne fait chose qui fust contre l'honneur du roi et que ainsi se trouvast par information....
AISLe dessus du pont estoit couvert d'aiz seullement pour la pluye
AISELe roy d'Angleterre lequel aymoit fort ses aises et ses plaisirs
AJOURNERLedit duc seroit adjourné à comparoir en parlement à Paris
AJOUTERLedit duc n'y adjousta point de foy
ALENTOUR ou À L'ENTOURUng seul saige homme on ne l'entremet à l'entour [près des jeunes seigneurs]
ALLÉECes allées ne plaisoient pas à tous
ALLÉEEt incontinent qu'il eut dit le mot après plusieurs allées et venues....
ALLÉGERCela allege le cueur [de parler à un ami]
ALLÉGUEREt par ces raisons alleguées taschoient fort de remettre le roy en ceste guerre
ALLÉGUERNi ne vous allegue riens des histoires passées pour exemple
ALLÉGUEREt ay ouy estimer quatre-vingtz mil escuz l'an ce qu'il tenoit en ces choses alleguées [offices] dans son patrimoine
ALLEREt du faict du roy d'Angleterre ne leur challoit au demourant comment il en allast
ALLERMais alla ledit duc de Bourgongne de nouveau sur les Lyegeois
ALLERUn an ou deux avant qu'allisions en Italie
ALLEREt qui ne fust allé à la bonne foy, c'estoit ung très dangereux chemin
ALLERTant à l'aller qu'au retourner
ALLIANCEComme j'ay dit, au partement dudit prince estoient logez toutes ces alliances [tous ces alliés] près dudit duc et venoient pour le combattre à l'heure du siege qu'il avoit devant Morat
ALLIANCEPrendre alliance avec
ALLIERLes ditz alliez, comme me fut dit par ceulx qui y estoient, pouvoient bien estre trente mil hommes de pied....
AMASIl [Louis XI] avoit envoyé deux ambassadeurs au Lyege pour les solliciter contre ledit duc ; lesquelz ambassadeurs avoient si bien diligenté qu'ilz avoient jà fait un grant amatz, et vindrent d'emblée les Lyegeois prendre la ville de Thongre
AMASSurvint en la ville la vefve dudit chevalier blanc et mere dudit Mathias bien fort acompaignée, car elle estoit riche femme d'argent contant, que son mari avoit laissé, parquoy elle avoit peu faire grant amatz soubdainement
AMASSERAmasser une armée
AMASSERÀ Arras il amassoit gens tant qu'il pouvoit
ÂMEIl n'avoit ame avec luy, mais avoit envoyé ses serviteurs pour....
AMENDEEt, quant pour parler il avoit reçu quelque dommage [Louis XI] ou en avoit soupçon, et le vouloit reparer, il usoit de ceste parole au personnage propre : Je sçay bien que ma langue m'a porté grand dommage, aussi m'a elle fait quelquesfois du plaisir beaucoup ; toutes fois c'est raison que se repare l'amende
AMENDEREt deux grans princes qui se voudroient bien entr'aimer, ne se devroient jamais voir, mais en voyer bonnes gens et sages, l'un vers l'autre, et ceux les entretiendroient ou amenderoient les fautes
AMENDEREt ne pense point mentir de dire que depuis ceste premiere bataille de Granson jusques au trespas du roy nostre maistre, lesdictes vil'es et particuliers ont amendé de nostre roy d'ung million de florins du Rhin
AMENDERÀ l'heure que fut achevé le mariage dessus dit, leurs affaires n'en amendoient gueres, car ils estoient jeunes tous deux, ledit duc Maximilien n'avoit congnoissance de riens
AMENDERJe confesse bien que tousjours en y a en telles mutations [révolutions des royaumes entre eux] qui en ont joye, et qui en amendent
AMENERIl ameine avec lui grant monde pour quelque occasion de guerre
AMIABLEEt leur bailla certains articles assez amyables par escript
AMIABLEIl avoit la parolle doulce et amyable
AMIABLEMENTTraicter de leurs affaires le plus amyablement que faire se pourroit
AMOLLIRSon cueur ne se admollit jamais
AMOUREt pour ceste cause n'y avoit nulle amour entre les deux [le duc de Bourgogne et le comte de Saint-Pol]
ANCIEN, IENNELe mareschal Joachin, Monseigneur de Crussol, Sallezard, etc.... tous anciens [anciens soldats]
ANCIENNETÉLesquelles [villes] d'ancienneté avoient esté ennemyes desditz Suysses
ANGOISSEL'argent lui failloit souvent.... et luy en falloit chercher ou emprunter, ou ses gens l'eussent laissé, qui est grant angoisse à ung prince qui ne l'a point acoustumé
APETISSEREt si la hayne y avoit esté paravant grande, elle l'estoit encores plus, et du costé du connestable le cueur ne luy estoit point appetissé
APETISSEREt desiroient de voir appetissé [leur duc], pourveu qu'ilz n'en sentissent riens en leur pays
APETISSEREt desiroit ledit duc d'Orleans estre secouru, parce que ses vivres appetissoient
APOPLEXIELe mal du roy [Charles VIII] fut un catarre ou apoplexie
APPAREILEstant en ce povre appareil, le duc de Lorrayne....
APPAREILLERPour eviter tous ces grans perilz qu'il veoit appareiller contre luy
APPAREILLERNoz oeuvres envers luy [Dieu] ne d'ung costé ne d'autre n'estoient point dignes de recepvoir cette longue paix qui nous estoit appareillée
APPARENT, ENTETousjours les sages veullent chercher quelque bonne couleur et ung peu apparente
APPARENT, ENTEEt alloit ce pays en grant trouble, et a esté jusques icy et est apparent de faire....
APPARENTERAvoit grandes intelligences au pays dudit duc, où il estoit fort apparenté
APPARTENIREt n'aymoit nulle chose qui y appartinst [à la guerre]
APPÉTITLes biens et les honneurs ne se departent point à l'appetit de ceulx qui les demandent
APPOINTEMENTToutes paroles d'apoinctement s'estoient rompues
APPOINTEMENTIlz avoient fait ung appoinctement et paix avec ledit seigneur
APPOINTERIl s'esbayroit bien tost si le cas le touchoit de quelque chose, et seroyt homme pour appointer [s'accommoder] bien legierement et nous laisser en la fange
APPOINTEREn somme ses amis estoient si las et si foulez pour l'avoir tant attendu, que le pape avoit appointé [s'était accommodé], et les barons du royaume aussi....
APPRÊTCecy estoit comme ung appreste des maulx qui depuis advinrent audit duc de Bourgongne
APPROCHERDès ceste premiere journée furent les choses bien approchées [de l'arrangement] ; car les deux parties en avoient grant envye
ÂPRE[Les] autres jours se faisoit la guerre tant aspre qu'il estoit possible
ÂPRECelluy qui leur est voisin, s'il est fort et aspre, ilz le laissent vivre ; mais s'il est foible, il ne sçait où se mettre
ÂPREMENTIl eust beaucoup plus asprement parlé
APRÈSChascun de nous la congnoist tard [l'esperance en Dieu], et après ce que nous en avons eu besoing
APRÈSQue plusieurs fois je avoye veu armé de toutes pieces après son maistre, car telle est l'usance des prelaz d'Allemagne
APRÈSAprès, tous les hommes d'armes monterent à cheval
ARBITRAGEIl tinst [tiendrait] aujourd'hui toute ceste seigneurie soubz son arbitrage
ARGUERD'autre costé on le argueroit de sa promesse
ARGUERIl ne me appartenoit pas de arguer ny parler contre son plaisir
ARQUEBUSENostre queue estoit defendue de trois cens Allemans, qui avoient moult largement de coulevrines, et leur portoit on beaucoup de haquebutes à cheval, et ceux là faisoient bien retirer les Estradiots
ARRÊTERVint de par le roy le cardinal Balue, qui peu y aresta, et fit aucunes ouvertures
ARROGAMMENTEt parla le dit Morvilier fort arrogamment
ASSAILLIRQui eussent peu passer la riviere et assaillir les gens du roy
ASSAILLIRQue ils assaillissent hardyement, car ledit duc assauldroit de son costé
ASSAILLIRÀ l'aube du jour fut l'assault très bien assailly et très hardiement et encores mieulx deffendu
ASSAILLIRLes Anglois demanderent, comme ilz ont acoustumé, la couronne, pour le moins Normandie et Guyenne, bien assailly, bien defendu
ASSEOIREn cette isle de France est bien assise cette ville de Paris de povoir fournir deux si puissans ostz, car jamais nous n'eusmes faulte de vivres
ASSEOIRLes villes assises sur la riviere de Somme
ASSEZEn ladicte bataille estoient mors huyt mil hommes et autres menues gens assez
ASSEZEt que ils avoient passé la riviere ; c'estoit assez et suffisoit bien sans passer celle....
ASSIETTEComme l'assiette de Champaigne et Brye leur estoit propice à tous deux, et que si le roy d'avanture le vouloit fouller du jour au lendemain, il pouvoit avoir le secours de Bourgongne
ASSIETTEUne assiette très forte [celle de Picquegny]
ASSORTIRL'on fist de grans trous es murailles qui sont au long de la riviere, et y assortist on les meilleures pieces [d'artillerie]
ASSORTIRIl fut advisé que toute l'artillerie de l'ost fust assortye encontre celle du roy
ASSURERLeur signifierent ces nouvelles et les asseurerent de la bataille
ASSURERLe roy demanda à monseigneur de Charolois ces motz : Mon frere, m'asseurez vous ? Ledit conte luy respondit : Oui comme frere
ASSURER.... Qu'ilz s'asseurassent bien l'ung l'autre de ne faire paix ne traicté l'ung sans l'autre
ASSURERSe gecta à deux genoulx devant moy comme celluy qui cuidoit desjà estre mort ; je l'asseurai le mieulx que je peuz....
ASSURERAffin que le peuple en fust plus asseuré et combatist mieulx
ATTÉNUERChascun estimoit le royaulme bien attenué tant des grans que des moyens et que des petis, pource qu'ils avoient portez et souffertz vingtz ans ou plus de grandes et horribles tailles
ATTRIBUERAttribuer à Dieu [les grâces et honneurs qu'il avait reçus]
AUBINLa duchesse d'Autriche chevauchoit un hobin ardant ; il la fit cheoir
AUCUN, UNED'aucuns qui avoient premier loué le voyage, le blasmoient
AUCUN, UNEAucuns ont voulu dire que....
AUCUN, UNEEt ouyrent les aucuns messe en attendant le jour
AUCUN, UNEEt portoit ledit conte honneur à tous, aussi devoit bien faire à d'aucuns et à tous
AUCUNEFOIS ou AUCUNESFOISAucuneffois à l'ung, et aucuneffois à l'autre
AUDACIEUSEMENTMonseigneur de Contay qui lui dist semblables parolles et si audacieusement qu'il [le comte de Charolois] estima sa parole
AUSSIAussi bien [d'un autre côté] il y a des peuples qui offencent contre leur seigneur
AUTANTLe parlement [en Angleterre] qui vault autant comme les trois estatz
AUTANTAutant qu'il aymoit parfaictement ceste dicte maison de Lenclastre, il hayoit celle de Hyort
AUTORITÉTanneguy du Chastel, qui depuis a esté gouverneur du Roussillon et a eu auctorité en ce royaulme
AUTORITÉIl [Louis XI] congnoissoit toutes gens d'auctorité et de valleur qui estoient en Angleterre, en Espaigne
AUTORITÉHomme estimé en auctorité
AUTRELes autres neuf [les neuf autres]
AUTREJe seroye assez de l'oppinion de quelque autre que j'ay vu
AUTRUIRetenir l'autruy ou luy oster le sien par toutes voyes qui nous sont possibles
AUVENTLe roy fit mettre le seigneur de Contay dedans un grand et vieil ostevent qui estoit dedans sa chambre
AVANTLe roy René l'institua en son lieu, avant que mourir
AVANTNous avons bien voulu mettre en avant ce marché avec ledit duc, affin que vous en ouyssiez les nouvelles
AVANTAvant les quatre ans passez
AVANTCombien que aucuns le blasmeroient qui ne considereroient point si avant que luy
AVANTLe laisser faire, et avant lui faire ung petit d'ayde
AVANTJe n'en veulx nulz nommer ne plus avant parler de ceste matiere
AVANTLedit prince, environ un ang avant, estoit venu vers ledit duc très bien acompaigné
AVANTAGEREt monstroit le vouloir advantager, comme s'il eust esté son fils
AVANTAGEUX, EUSELe lieu estoit mal advantageux pour eulx
AVANTAGEUX, EUSELeurs picques longues qui sont bastons advantageux
AVARICIEUX, EUSEUn Bourguignon très avaricieux
AVECQui estoient partis d'avec luy
AVECAvecques ce [ajoutez à cela] qu'il n'y avoit gueres que le roy avoit rachapté les villes
AVENIRLe bien qui luy advint
AVENIRIls cuydoient avoir.... mais le contraire leur advint
AVENIRDisant que, le temps advenir, [ces maux] ne seroient si legiers
AVENTURECeste male aventure ne luy advint pas seulle [d'être fait prisonnier]
AVENTUREAutant estimé que nul prince qui fust en chrestienté ou par adventure plus
AVENTURE[Bruges] où par adventure se depesche plus de marchandise que en nulle autre ville de Europe
AVENTUREPar cas d'aventure il y avoit dedans la ville....
AVENTURESe delibererent de mettre toutes choses en adventure, car aussi bien ils sçavoient bien qu'ilz estoient perduz
AVENTUREUng seul et le moindre de tous à qui on n'aura jamais fait bien, fera, à l'adventure, ung tel service qu'il recompensera toutes les laschetez et meschancetez que avoient fait tous les autres
AVENTUREREt se adventura monseigneur du Lude jusques à luy demander se il ne sçavoit point où estoit l'argent contant de son maistre
AVÉRERCe qui doit estre reputé à grand faute aux Princes, quand ils ne les averent ou font averer [les rapports qu'on leur fait]
AVERTIREt adverti qu'il fut par ceux qui faisoient le logis du roy, que ledit seigneur ne vouloit que passer
AVISEREt fut advisé que leurs gens ne viendroient plus avant
AVISERLe roy [Louis XI] en venant à Peronne, il ne s'estoit point advisé qu'il avoit envoyé deux ambassadeurs
AVISEREt les vins les meilleurs dont se peult adviser
AVISERIncontinent que le roy sceut l'allée dudit connestable, il advisa d'y donner remede
AVITAILLEMENTEt que l'avitaillement ne sauroit estre si grand qu'avant que la moitié de l'hyver fust passée, ils ne fussent aussi à destroit, comme ils estoient lors
AVITAILLERSitost que les Allemans auroient avitaillé Nancy, ils s'en yroient
AVOIREt alors le roy eut conseil avec ledit conte du Mayne
AVOIRIl avoit congnoissance en la cité, à cause qu'il y avoit eu administration par les années qu'ils avoient esté en paix
AVOIRQue s'il n'avoit debat par le dehors contre les grans, qu'il falloit qu'il l'eust avec ses serviteurs....
AVOIREt eut lettres de la duchesse sa femme, que le roy Edouard n'estoit pas content
AVOIRDieu avoit et a ce royaulme en especialle recommandation
AVOIRLaquelle estoit veufve, long temps avoit
AVOIREt ne les avoit en nulle hayne pour les choses passées
AVOIRIlz commencerent à avoir division ensemble, quant ce fut à departir le butin
AVOIRC'est peu de chose que de peuple, se il n'est conduyt par quelques chiefs qu'ilz ayent en reverence et en crainte
AVOIRAprès le sejour que eust le roy en ce village
AVOIRLe plus grand edifice que commença, cent ans a, roy tant au chasteau qu'en la ville
AVOIRAuquel lieu eut nouvelles ledit Ludovic, que son neveu le duc de Milan se mouroit
AVOIRIl me fit appeller, et eut en conseil, s'il bailleroit ce sauf conduit ou non
AVOIREt vindrent la pluspart malgré qu'on en eut
BAGUEDe là alla le roy à Turin, et y emprunta les bagues de madame de Savoye, et les mit en gage pour douze mille ducats
BAGUESLe roy m'envoya parler à ceulx qui estoient dedans Mondidier, lesquelz s'en allerent leurs bagues saulves, et laisserent la place
BAILLEREt autres villes baillées par le roy Charles septiesme au duc....
BAILLERLes villes leur bailloient ce qu'ils vouloient pour leur argent
BALAISIls gaignerent trois belles perles appellées les trois freres, ung autre grand ballay, appellé la hotte, une autre appelée la balle de Flandres, qui estoient les plus grandes et les plus belles pierres que l'on sceust trouver
BANAvec le roy estoient les nobles du royaulme assemblez par maniere de arriere-ban
BANRoye [ville] où il y avoit quinze cens francs archiers dedans et ung nombre d'hommes d'armes d'arriere-ban
BANCVingt mille ducats contans qu'il [Pierre de Medicis] avoit à son banc en la ville
BANDELe roy d'Angleterre et toute sa bande [armée]
BANDEROLEEt lui couperent la teste qu'ils pendirent à la bannerole d'une lance
BANNIÈREIl envoya par le grand escuyer querir une banyere de trompette pour lui faire une cotte d'armes
BANNIÈREIl vouloit que le roy fit hausser par tout la banniere du petit duc que le seigneur Ludovic tenoit entre ses mains
BANQUETLes convis et les bancquetz plus grans et plus prodigues que en nul autre lieu dont j'aye eu congnoissance
BARDERÀ tous alarmes c'estoit le premier homme armé et de toutes pieces, et son cheval toujours bardé
BARDEREt y avoit quinze cens hommes d'armes bien montez et la pluspart bardez et richement acoustrez
BARRETTELedit roy [d'Angleterre] avoit une barrette de velours noir sur la teste
BAS, BASSEEt voyant son maistre bas, commença à practiquer avec monseigneur de Lorraine
BAS, BASSELe roy estoit jà fort bas, et à grant peine se vouloit il laisser veoir
BATAILLEIl avoit esté dit que l'on marcheroit à trois fois, pourceque la distance des deux batailles estoit longue
BATAILLELes batailles estoient bien eclarcies
BATAILLEEt n'estions point tant en gloire comme peu avant la bataille, parce que nous voyons les ennemis près de nous
BATTERIEOn n'y povoit faire nulle batterie [élever une batterie de canons], et il n'y avoit point de muraille
BATTERIEEt aussi fut pris le chasteau de l'Oeuf par batterie
BEAU ou BEL, BELLEEt [le roi] eust eu beau se retirer en France, sans peril, si n'eussent esté ses longs sejours sans propos
BEAUCOUPEt ne luy veis jamais tant de gens ensemble à beaucoup près
BÉNIRS'attendoient que on portast la croix et l'eau benoiste au-devant
BESOGNELors congneut le dit duc que ses besongnes alloient mal, car il n'avoit ame avec lui
BESOGNEIl m'a autreffois dit qu'il congnoissoit ses subjectz et qu'il les trouveroit bien si les besongnes se portoient mal [si les affaires devenaient mauvaises]
BESOGNEOr vous en allez à l'heure que vous devez faire vos besongnes ou jamais, veu les grandes choses qui tombent entre les mains du roy dont il peult agrandir ceulx qu'il ayme
BESOGNERAvec telz gens veulx-je avoir à besongner qui tiennent ce qu'ils promettent
BESOINEt besoing luy en fut
BESOINÀ qui on envoyoit de la maison du roy tout ce qu'il luy faisoit besoing
BESTIALEMENTEt telle est la fin des princes qui veulent vivre bestiallement
BESTIALITÉPar la bestialité [bêtise] de plusieurs princes et aussi par la mauvaistié d'aucuns qui ont sens assez et experience, mais ilz en veulent mal user
BÊTEEt croyez que Dieu n'a pas estably l'office du roy ne de prince pour estre exercé par les bestes ne par ceulx qui par gloire dient : je ne suis pas clerc
BIENÀ tout quarante ou cinquante gentilz hommes de Savoye, gens de bien
BIENLes hommes de bien et vertueux de cette avant-garde se tindrent ensemble
BIENTous deux avoient autreffois receu bien du roy
BIENBien peu de jours après
BIENIl [Édouard] estimoit ne estre pas bien de ses subjects et par especial des grans
BIENChascun des leurs loue leur langage, au moins ceulx qui veulent estre bien d'eulx
BIENAussi, à bien faire, ung prince doit estre bien sage quant il va en pays estrange
BIEN-FAIREQuant Dieu fut las de leur bien-faire
BIENFAITEUR, TRICELe roy Loys unziesme, nostre maistre et bienfaicteur
BIENSÉANT, ANTELa gloire luy monta au cueur et l'esmeut de conquerir tout ce qui luy estoit bien-seant
BIENVEILLANT, ANTEEt eust esté bon que les amys et bienvueillans du royaulme l'eussent veue [la puissance du royaulme de France], affin qu'ils en eussent eu estimation telle qu'il appartient
BIENVENUESe retyra ledit duc à Gand, où il luy fut fait une bien venue de grant despense
BIENVOULU, UEEt s'il pensoit de n'estre point bien voullu
BLANCIl y en eut qui vendirent grant quantité de platz et d'escuelles d'argent pour deux grans blancs la piece, cuydans que ce fust estaing
BLANC-SIGNÉQui avoit des blancz signez pour son maistre
BLASONNERLuy remontrant le droit qu'il avoit en ce beau royaume de Naples, qu'il luy sçavoit bien blasonner et louer
BOMBARDEFist ledit duc tirer la bombarde et les deux coups de serpentine
BONEntre les conseilliers se trouvent tousjours largement de bons et notables personnages
BOTTEDeux boteaux de paille où il se assist
BOUCHEL'ay sceu de bouche par ceulx qui les conduysoient
BOUGEREt un peu de reconfort leur est venu, c'est que ladite dame, princesse de Castille et royne de Portugal, a esté grosse d'un enfant bougeant
BOUGEREt tira [le roy] à l'avant garde, qui jamais n'estoit bougée
BOUGETTEEt lui mist on une belle bougette à l'arçon de sa selle pour mettre sa cotte d'armes
BOUTEt jamais n'en estoit peu venir à bout
BOUTDieu ne luy permist pas prendre ceste matiere, qui estoit si grande, par le bout qui luy estoit necessaire
BOUTEn Bourgongne se faisoit la guerre tousjours, et n'en povoit avoir le roi le bout, pource que les Allemands faisoient quelque peu de faveur au prince d'Orenge
BOUTEREt n'estoient point les troux entre les barreaulx plus grans que à y bouter ung bras à son aise
BRANLELes gens de pied dudit duc ne fuyrent point, si en furent-ilz en quelque bransle
BRANLEREt branloient toutes nos enseignes comme gens quasi desconfitz
BREF, BRÈVE.... Fut adverty par le feu duc Jehan de Bourbon que de brief la guerre luy seroit commencée
BREF, BRÈVEBrief, cest Alphonse eut si grand envie de fuir, que....
BRIDERIls lui voulurent oster son auctorité et le voulurent brider que il ne peust user de auctorité de roy
BRIÈVETÉQue je ne nommeray pas pour briefveté
BRIGUE....que c'estoit le duc de Guyenne qui vouloit eslargir ses limites et qui commençoit toutes ces brigues
BROUILLERIEPar cela vous pouvez veoir et congnoistre quelz sont les brouillys es royaulmes aux mutations
BROUILLERIESe dressa de grans brouilliz entre les serviteurs du roy de Castille
BRUITEt ont esté ceulx qui ont donné le bruyt [renom] à ceux qui sont venus depuis [les premiers Suisses venus en France]
BUREAUTout homme estant vestu de noir de ces gros bureaux [pour le deuil du prince de Castille]
BUTINCeste nouvelle ouverture fut que le roy et eux retournassent en leur premiere et ancienne amitié, et qu'eux deux, à butin, entreprissent toute la conqueste d'Italie et à communs despens
CACHERQue tout le reste ne fuyst ou se cachast aux eglises ou aux maisons
CAMAÏEUUng fuzil entaillé en un camayeu où estoient ses armes
CANONNIÈRESauf une seule canonniere qu'on ne sceut batre pour ce qu'elle estoit fort basse
CAPITAL, ALELedit conte de sainct Pol estoit lors ennemy capital du duc de Bourgongne
CARAVELLELe roy d'Espagne avoit envoyé quelques caravelles en Sicile
CASIl avoit commis un cas très horrible, car il avoit pris son pere prisonnier
CASL'ung luy desplaisoit d'ung cas, l'autre de l'autre
CASPour commencer à faire cas de nouvelleté, ils mirent hors de prison le duc de Gueldre
CASEt en son cas, qui estoit de marchandise, estoit la plus grand' maison que je croy qui jamais ait esté au monde
CASEt nostre armée qui estoit en la Romanie [Romagne], combien qu'elle fust la plus foible, toutesfois faisoit prosperer nostre cas
CASSERCasser un privilege
CAUSE.... dont il estoit prochain parent à cause de sa mere
CAUSEPour lesquelles causes le roy soy trouvant chargé....
CAUSETant de maulx venir par luy et par sa cause
CAUSERNostre roy est le seigneur du monde qui le moins a causé [été cause] de user de ce mot de dire : J'ai privilege de lever sur mes subgectz ce que il me plaist
CAUTÈLEEt que toutes ses coustumes fussent mises en françois en ung beau livre pour eviter la cautelle et la pillerie des advocatz
CAUTÈLE[Le Turc] plus usant de sens et de cautelle, que de vaillance et hardiesse
CELa cour, c'est à entendre le prince....
CEEt ce qu'il se laissoit si peu voir et se tenoit ainsi clos en son charriot, estoit afin que l'on ne le connust si desfait
CEMais Dieu ne lui vouloit consentir ceste grace que de recevoir ce sage conseil
CELUIJ'en parle comme de celui que j'ai connu, en beaucoup de choses traité avecques lui
CELUIEt se jeta à deux genoux devant moi comme celui qui cuidoit dejà estre mort
CENSEt qu'il [Ferdinand, roi de Naples] payeroit cinquante mille ducats l'an de cens
CENSEComme d'avoir bruslé maintz beaulx villages et maintes belles censes
CENSEEt descendit le roy en une cense ou metairie
CEPENDANTCe pendant que ledit duc mist à venir
CÉRÉMONIEAutres vouloient sa prinse rondement sans cerymonie
CERTAIN, AINEQuarante mil escus qui depuis, pour certain, leur furent rendus
CERTAINEMENTIl dist qu'il s'estoit levé [avait décampé], parce qu'il estoit certainement informé
CESSERJe me veulx cesser de parler de faitz d'angleterre
CETTUICar tous les autres ne nageoient que sous le vent de cestui
CHACUN, CHACUNEChascun jour se menoit de petis marchez pour soustraire gens l'ung à l'autre
CHAIRELe duc de Berry, frere du roy, presidoit assis en chaire
CHAIRELadicte demoiselle estoit en sa chaire et le duc de Cleves à costé d'elle
CHÂLITLes chalitz des lictz dorez
CHALOIREt du faict du roy d'Angleterre ne leur challoit, au demourant, comment il en allast
CHAMPEt incontinent mist ses gens d'armes aux champs
CHARGEEt l'avoit fait emprisonner, lui donnant charge [accusation] qu'il estoit là venu pour....
CHARGEIl donnoit charge de cette matiere à ceste maison de Croy
CHARGELe roy lui bailla charge de conduyre son avant garde
CHARGEEnvoya le bastard de Bourgongne avecques grant nombre de gens qu'il avoit soubz sa charge
CHARGEREt chargeoit le conte de Charolois ces gens de ceste maison d'avoir....
CHARGEREt chargerent sur nos archiers et ceulx qui les conduysoient
CHARIOTIl se laissoit si peu voir et se tenoit tant clos en son chariot
CHARRIAGEPasserent ceste petite riviere, pour venir assaillir nostre charriage, qui estoit trop grand
CHARRIERIl estoit maistre avec lequel il falloit charier droit
CHARROIS'estoient mis à pied hommes d'armes et archiers, et cloz de son charroy
CHARROI.... Opina disant qu'on bruslast une partie de charroy et qu'on sauvast seullement l'artillerie
CHASSERLes Allemans ne chasserent que ce soir et puis se retyrerent sans marcher après luy [à la défaite de Morat]
CHÂTEAUEt assiegea ung petit chastel où il y avoit des gens de guerre
CHÂTELLENIELe duc voulut faire desemparer Mondidier ; mais, pour l'affection qu'il veit que ce peuple de ces chastellenies luy portoit, il la fit reparer....
CHATOUILLEUX, EUSEIl luy sembloit davantage que ses subgectz estoient ung peu chastoulleux à entreprendre auctorité quand ilz en verroient le temps
CHAUD, CHAUDEEt plusieurs prins en la ville, lesquelz furent penduz à la chaulde
CHAUDEMENTRespondirent chauldement qu'ilz estoient bien seurs de ce que ils disoient
CHAUSSESIl avoit prins son pere prisonnier à ung soir comme il se vouloit aller coucher, et mené cinq lieues d'Allemaigne à pied sans chausses par un temps très froit
CHAUSSETIERCoupe Nole, clerc des eschevins, qui estoit chaussetier, ayant grand credit avec le peuple
CHEFLequel sembloit aussi bien prince et grant chief de guerre comme nul autre que veisse
CHEFJe ne doute pas que je n'en vienne bien à chef
CHEFElle lui va dire, de chef en chef et de bout en bout, tout le fait
CHEFLors lui va conter, de chef en bout, l'avertissement et conseil
CHEMINIl fallut que il s'en retirast le droit chemin vers Bretaigne
CHEMINTant y a de mauvais chemins
CHERCHERMes sommiers estoient assez loin ; et estoit trop tard pour les cercher
CHERCHERPrinces qui cherchent gaigner gens
CHÈREIl fut loué de sa fuyte ; et plus encores de son retour lui fist chascun bonne chere
CHÈREAprès disner le duc et le roy se veirent en grant chiere
CHÈREHomme de bonne chere et de plaisir
CHÈREIl me fit la plus grande chere du monde
CHEVALDix huyt cens hommes de cheval
CHEVANCEIl se devoit mieulx dire de luy qu'il perdit honneur et chevance ce jour, que l'on ne fist du roy Jehan de France, qui vaillamment fut prins à la bataille de Poictiers
CHEVAUCHERElle chevauchoit ung hobin ardant
CHEVAUCHEURNostre guet estoit de cinquante lances qui se tenoient vers la Grange aux Merciers et avoient des chevaucheurs le plus près de Paris qu'ils povoient
CHICHEL'empereur son pere estoit trop extremement chiche
CHICHETÉ.... S'en mocquoient et disoient que c'estoit par chicheté
CHIFFREEt venoit de piteuses lettres en chiffre, et en grand difficulté [des assiegés de Novarre]
CHOIREt sont en chemin que ce trou ne leur fauldra de grant piece ou au moins la craincte d'y cheoir
CHOSEDes deux parties il mourut deux mille hommes du moins, et fut la chose bien combattue
CHOSECe fut grant chose à mon advis de rallyer sur le champ....
CHOSEUsant de menace et prest à executer grant chose
CHOSEEt n'eust jamais creu, pour chose que on luy eust sceu dire, les parolles qu'il oyoit
CHRÉTIENTÉQui sont les plus allyez princes qui soient en la chrestienté
CINe cy ne ailleurs
CIDont j'ay parlé ci devant
CIMETERRESix mille cinq cens chevaus legers se fussent meslez parmy nous, avec leurs cimeterres au poing, qui sont terribles espées ; veu le petit nombre que nous estions, nous estions desconfits sans remede
CINQEt estoient bien trente cinq mille, prenans paye ; mais des cinq, les quatre estoient de Saint Marc [les quatre étoient de la seigneurie de Venise]
CITÉRequit au dit ambassadeur qu'ilz lui fissent faire ouverture par le dit des Cordes de la cité d'Arras ; car lors il y avoit murailles entre la ville et la cité, et portes fermans contre la dite cité ; et maintenant on a l'opposite, car la cité ferme contre la ville
CLAIR, CLAIRELe jour estoit ung peu au cler et esclarcy
CLAIR, CLAIREAyant clere congnoissance de gens
CLOREOù ils cloyoient la plus part de l'ost
CLORECommanderent qu'on amenast le charroy là où nous estions et que on nous cloyst, et ainsi fut fait
CLOREAvant que le roy prist Arras, la ville cloyoit contre la cité, et y avoit grans fossez et grandes murailles entre deux, ainsi la cité estoit bien close
COEURIl leur sembla honte et peril et que ce seroit donner cueur à ceulx de Paris
COEURLe roy n'avoit point fort la matiere à cueur
COEUROn croyait qu'Ascaigne faisoit ceste feinte, et qu'au coeur estoit content du Pape
COEUREt si [Charles VIII] avoit son coeur, tousjours, de faire et accomplir le retour en Italie
COLÉRIQUEMENTIl faut avoir un peu de patience et ne debattre point colleriquement avec eulx
COLORERTous se coulouroient sur le bien publique du royaulme
COMBATTREEt fut cette bataille fort combatue
COMBIENCombien que aucuneffois les saillyes soient bien necessaires, si sont elles bien dangereuses pour ceulx de dedans une place
COMMANDEMENTNostre roy qui avoit bien la parolle à commandement
COMMELedit duc, comme il veit les portes fermées, fist saillir les gens de sa chambre
COMMETout ainsi comme cecy avoit esté conclud, il fut executé
COMMESe agenouilla comme à demy pied de terre
COMMEHardy autant comme homme qui ait regné de son temps
COMMEIl receut lettres comme la duchesse d'Austriche estoit morte
COMMEEstoit là avec plusieurs de ses enfans comme trois fils et ung filz
COMMEEt n'estoit point si forte comme elle est à present
COMME....Lui escripvoit comme [que] le roy partoit
COMMEEt tous les autres se mettoient à la suytte comme ils venoient
COMMEComme la nuyt fut toute close, on ordonna cinquante lances pour veoir où le roy estoit logé
COMMEEt gaignerent une petite isle qui estoit comme au meillieu
COMMELes Lyegeois en tres grant nombre de gens comme de trente mille personnes
COMMENCEREt luy commença la parolle disant
COMMENTMais, comment que ce fust, ledit seigneur Ludovic les prit en grand amour
COMMETTREJe feuz commis à porter ceste parolle à ce jeune duc
COMMISSAIREVous avez ouy comme Dieu en ce monde establist ce conte de Campobache commissaire à faire la vengeance du cas du connestable [comme Dieu fit de lui l'instrument de....]
COMMISSAIREC'estoit chose impossible, s'il ne fust venu de Dieu seul, qui vouloit faire son commissaire de ce jeune roi [Charles VIII en Italie]
COMMISSIONLe pape leur envoya pouvoir et commission pour faire le procez
COMMUN, UNEEt ont les Anglois ung mot commun que autreffois m'ont dit traictant avec eulx ; c'est qu'aux batailles qu'ils ont eues avec les François, tousjours ou le plus souvent ils ont eu le gain ; mais en tous traitez qu'ils ont eu à conduire avecques eux, ils y ont eu perte et dommage
COMMUN, UNEIl y estoit contrainct [Édouard] tant par le duc de Bourgongne que par le commun d'Angleterre
COMMUNAUTÉJe le dis aussi bien pour les princes et seigneurs allyez ensemble, comme je faitz pour les villes et communaultez
COMMUNAUTÉVenyse, Florence, Genes, villes de communaulté
COMPAGNIEDes gens d'armes il n'y avoit que le dit Joachin et sa compaignie
COMPAGNIEQuant toute ceste compaignie fut passée que l'on estimoit cent mille chevaulx
COMPAROIRLe dit duc seroit adjourné à comparoir en parlement à Paris
COMPASSEREt compassa fort bien son temps et faisoit une merveilleuse diligence
COMPLAIRELa pluspart des gens taschent à leur complaire [aux princes]
COMPLEXIONAinsi nous tenons [la France] de region chaulde et aussi de la froide, parquoy nous avons gens de deux complexions
COMPLEXIONNÉ, ÉEIl n'estoit point complexionné pour porter le travail qui seroit necessaire à ung roy d'Angleterre qui vouldroit faire conqueste en France
COMPOSERLeur cappitaine saillit dehors à seureté pour cuyder composer, il ne peut accorder
COMPOSERSe ilz ne feussent venuz, la ville eust mis peu à soy composer
COMPOSITIONAttendre encores aucuns jours ou la recevoir à quelque composition
COMPTANTMil escus d'or content
COMPTANTDieu a payé contant en nostre temps telles cruaultés sans attendre
COMPTEIl faisoit bien son compte que il les rameneroit bien à la raison
CONCLUREFut conclud envoyer devers eulx et entreprendre la pacification
CONCLUREQuelque chose que sçaivent faire les hommes en telles matieres, Dieu y conclud à son plaisir
CONCLUSIONLes pensées et conclusions [du duc de Bourgogne] estoient grandes
CONCLUSIONLa mort qui depart toutes choses et change toutes conclusions
CONCLUSIONPour conclusion, elle les rappella par sottise
CONDAMNEREt ainsi se condempna le roy en ceste amende, congnoissant qu'il avoit trop parlé
CONDITIONQuant ung prince ensuyt vertu et bonnes conditions et fuyt les vices
CONDITIONLa plus part des gens taschent à leur complaire [aux princes] et à leurs complexions et conditions
CONDITIONEt disoient sa condition [de Louis XI] estre telle que s'il n'avoit debat par le dehors contre les grans, qu'il falloit qu'il l'eust avec ses serviteurs et officiers et que son esprit ne pouvoit estre en repos
CONDITIONQui eust peu prendre partie des conditions du roy nostre maistre et partie des siennes [du duc de Bourgogne], on en eust bien fait ung prince parfaict
CONDITIONPar condition qu'ils voulussent attendre à conclurre la ligue de quinze jours
CONDITIONNERUng qui depuis s'est appellé monseigneur de Chimay, homme jeune et très bien conditionné, nepveu du seigneur de Croy
CONDITIONNEREntre les conseillers se trouvent tousjours largement de bons et notables personnages, et aussi il en y a aucuns bien mal conditionnez, ainsi est-il en tous estaz
CONDUCTEUR, TRICEAinsi faut conclure que ce voyage fut conduit de Dieu ; car le sens des conducteurs [des chefs], que j'ay dit, n'y servit de gueres
CONDUCTEUR, TRICELe conte de sainct Pol principal conducteur de ses affaires
CONDUIREPour gaigner et conduyre le duc de Bourgogne à mettre sus une armée en son pays
CONDUIRESagement il [Louis XI] conduysoit l'adversité
CONDUIREÀ riens ne voulut le dit duc entendre, et ja conduysit son malheur
CONFÉDÉRATIONIls le vouloient bien avoir pour amy [Louis XI], et avoient quelque confederation avec luy
CONFESSERJe confesse bien que tousjours en y a, en telles mutations, qui en ont joye....
CONFINERAucuns Allemans qui confinent tant en Savoye que en Bourgongne [qui sont limitrophes]
CONFINEREt par soupçon seulement [les rois] confinent souvent des gens
CONFINSChascun estoit aux confins de son royaulme
CONFIRMERQui confirmoit l'abusion
CONFORTERLedit conte Campobache conforta [appuya] ceste parolle
CONGÉLe roy d'Angleterre commanda qu'on donnast congé à ce varlet [qu'on lui rendît la liberté]
CONGÉLe roy leur respondit [aux envoyés], et puis leur donna congé
CONGÉUng marchant, lequel luy estoit venu demander ung congé pour tirer une quantité de vin de Gascongne sans rien payer
CONNAISSANCESi ai-je eu autant de congnoissance des grands princes que nul homme
CONNAÎTREEt s'ils [les princes] le [un sage homme] connoissent, si ne leur en chaut-il, et departent leur auctorité à ceulx qui plus leur sont agreables
CONNAÎTREUn legat du pape envoyé pour pacifier et pour congnoistre du different de l'evesque et du peuple
CONNAÎTREComment le roy estoit allé en Bourbonnoys, congnoissant que tous les seigneurs du royaulme se declairoient contre luy....
CONQUÊTERIls avoient nouvellement conquesté le royaume de Cypre
CONSENTANT, ANTELedit Francisque fut consentant du cas
CONSIDÉRERConsideré leur grant despence et que la saison se passoit
CONSUMERPour ceste heure estoit consummée la force de son pays
CONTENANCETouteffois ledit conte tint la meilleure contenance qu'il peut
CONTENTERChascun se contenta [fut content] de luy
CONTENTERLedit roy d'Angleterre et tous les seigneurs de son royaulme se malcontenterent merveilleusement de quoy le duc de Bourgongne le faisoit si long
CONTENUEt signifier audit duc de Bretaigne le contenu de la paix
CONTERJe n'y estoye pas, mais le roy m'en a compté
CONTINUERSi je vouloie parler des moyens estatz, ce propos continueroit trop
CONTINUEREt ne se voyoit point estre refusé une fois d'ung homme qu'il [Louis XI] pratiquoit à gaigner, mais il continuoit en luy promettant et donnant par effect argent
CONTRAINDREEt si ne pouvions passer que devant eux, tant estoit le lieu contraint
CONTRAINDRELe siege n'estoit pas encores si contraint, qu'on ne peust aller et saillir dehors
CONTRAIREEn haine des Ursins dont [les Colonna] tousjours sont et ont esté contraires
CONTREEt portoit [Monseigneur de Charolois] la maison de Lancastre contre luy [Édouard], dont il estoit yssu de par sa mere
CONTREDIREIl pensoit qu'ilz ne contrediroient point à son vouloir
CONTREDITEt luy sembloit bien que en sa vie ne trouveroit nul contredict en son royaulme
CONTREFAIREEt telz seigneurs y a qui n'ont que treize livres de rente qui se glorifient de dire : parlez à mes gens, cuidans par ceste parolle contrefaire les très grans seigneurs
CONTREFAIREEt [Louis de Creville] commença à contrefaire le duc de Bourgongne et à frapper du pied contre terre
CONTREMANDERLedit duc ne les eust sceu contremander à temps [les seigneurs et l'armée]
CONTRE-MONTCe qui montoit contre-mont la riviere
CONTRÔLEUR, EUSEAvoit quatre cens hommes d'armes payez à la monstre, et n'avoit point de contrerouleur
CONVERSATIONLes requestes et fins des seigneurs estoient d'entrer dedans Paris pour avoir conversation et amytié avec eulx [les habitants de Paris] sur le fait de la reformation du royaulme
CONVERTIRAysement toutes ces deux parties se convertiroient contre nous
CORDELIERVous en sçavez assez, et seroit parler latin devant les cordeliers
CORDONNIER, IÈREIl estoit fils d'un cordouanier d'une petite ville
CORPORALLe roy desiroit avoir le corporal sur quoy chantoit monseigneur sainct Pierre
CÔTÉEt combien que je n'aye demouré sur le lieu, si fus-je informé, comme les affaires passoient, et le povez bien aisement entendre pour la congnoissance et nourriture que j'avoye eu de l'ung costé et de l'autre
COTTEAprès que nostre homme fust arrivé à l'ost des Anglois avecques sa cotte d'armes sur le doz
COUCHERAuquel [Brissonnet] il faisoit conseiller de se faire prestre et que il le feroit cardinal, à l'autre couchoit [promettait] d'une duché
COUCHERQui sçauroient le coucher en meilleur langage que moy
COUCHERCoucher une lance en arrest
COULERSix grans bateaulx et plusieurs petis à couler l'artillerie pour les servir à ce passage
COULEUREt fust ceste guerre depuis appellée le bien publique, pource qu'elle s'entreprenoit soubz couleur de dire que c'estoit pour le bien publique du royaulme
COULEURLa plus part [des églises] furent pillées soubz umbre et couleur de prendre des prisonniers
COULISEt luy fut mis des coullis en la bouche [de Charles VII qui ne vouloit plus manger de lui-même, craignant qu'on ne l'empoisonnât]
COUPLe duc de Normandie s'estoit deliberé ung coup de fuyr en Flandres, mais....
COUPSage après le coup

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