L'oeuvre Pulchérie de Pierre CORNEILLE

Ecrit par Pierre CORNEILLE

Citations de "Pulchérie"

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ABUSMais il faut renoncer à des abus si doux
AIMEREt même en n'aimant plus il est doux d'être aimé
AINSITous regardent l'empire ainsi qu'un bien commun
AJOUTERQuelque obstacle imprévu rompra de si doux noeuds, Ajoutais-je....
ALLERPour peu qu'il vous appuie, allez, l'affaire est sûre
ÂMEMa passion pour vous, généreuse et solide, A la vertu pour âme et la raison pour guide
APRÈSEt si Léon devait l'empire à votre appui, Lui qui vous y ferait le premier d'après lui
ASSIDUITÉEt l'assiduité près d'un charmant objet N'attend point notre aveu pour faire son effet
ASSOCIERMais je ne réponds pas d'un long respect en tous, à moins qu'il n'associe aussitôt l'un de nous
BOULEVERSERL'empire.... dont les Huns, les Goths, les Vandales, les Francs Bouleversent la masse et déchirent les flancs
BRIDEEt pour tenir en bride un peuple sans raison
BRIGUERElle-même a brigué pour me voir souverain
CADUCITÉMoi qui me figurais que ma caducité Près de la beauté même était en sûreté
CENSURERIl [le peuple] aime à censurer ceux qui lui font la loi
CHANGEANT, ANTEMais, si je ne l'ai pas, ce titre qui l'enchante, Seigneur, à qui tient-il qu'à son humeur changeante ?
CHARMEEt s'il met à vos pieds ce charme de vos yeux [le diadème]
COLLÈGUEJurons-nous que des deux, qui que l'on puisse élire, Fera de son ami son collègue à l'empire
COMMANDERQui n'a fait qu'obéir saura mal commander
COMPÉTITEUR, TRICEEt contre les grands noms de ses compétiteurs Sa jeunesse eût trouvé d'assez froids protecteurs
CONCERTERMais j'aurais souhaité qu'en cette occasion L'amour concertât mieux avec l'ambition
CONCURRENT, ENTEIl s'est débarrassé de la foule importune, Du turbulent espoir de tant de concurrents
CONFÉRENCEJ'ai besoin avec vous d'un peu de conférence
CONFIANCEExpliquez-vous, seigneur, parlez en confiance
CONGÉJ'abandonne Byzance et prends congé de vous
CONSUMÉ, ÉEIl m'est honteux d'aimer, il vous l'est d'être aimée D'un homme dont la vie est déjà consumée
CONTREDITVous l'allez emporter sur nous sans contredit
CONTRIBUERJe veux faire Le malheureux Léon successeur de ton père ; Y contribueras-tu ?
COURLes silences de cour ont de la politique
COUVERTC'est attendre l'issue à couvert de l'orage
DARDEt toutes les raisons dont s'appuyait sa flamme, Étaient autant de dards qui me traversaient l'âme
DÉFAUTL'agréable défaut, seigneur, que la jeunesse !
DÉLIBÉRERL'amour n'est plus le maître alors qu'on délibère
DÉMENTINous en pourrons tous deux avoir le démenti
DÉMON[Il] Respecterait en lui le démon de l'empire
DÉPITJ'ai caché si longtemps l'ennui qui me dévore Qu'en dépit que j'en aie enfin il s'évapore
DÉPUTERMadame, le sénat nous députe tous deux Pour vous jurer encor qu'il suivra tous vos voeux
DERNIER, IÈREVos serments m'ont réduit au dernier désespoir
DÉSIRLéon seul est ma joie, il est mon seul désir
DEVENIR.... Les plus dignes soins d'une flamme si pure Deviennent partagés à toute la nature
DISSUADERJe la dissuadai de se donner à lui
ÉBLOUISSANT, ANTELe titre éblouissant de général d'armée
ÉCARTJ'ai trop mis à l'écart le nom d'impératrice
EMPLOIMais ses rivaux ont-ils plus de mérite ? - Non ; Mais ils ont plus d'emploi, plus de rang, plus de nom
EMPORTERQue votre seul mérite emporte ce grand choix, Sans que votre présence ait mendié des voix
EMPORTERTel contre vous et moi s'osera révolter, Qui contre un si grand corps craindrait de s'emporter
ENCHAÎNERQuel ordre a pu du trône exclure la jeunesse ? Quel astre à nos beaux jours enchaîne la faiblesse ?
ENTRE-DÉTRUIRE (S')Et que son amitié, se laissant moins séduire, Ne nous exposât point à nous entre-détruire
ENTRE-MESURER (S')Je vois de tous côtés des partis et des ligues ; Chacun s'entre-mesure et forme ses intrigues
ÉPARGNERJe voudrais que le ciel inspirât au sénat De m'épargner ce maître
ESPRITVous ne me dites rien que ce que j'en ai dit, Lorsqu'à Léon tantôt j'ai dépeint son esprit
ÉTENDUEVos vertus n'ont point eu toute leur étendue
ÊTREA-ce été sous mon nom que j'ai brigué l'empire ?
ÉTUDIERCent fois je me révolte et cent fois je succombe ; Tant le calme forcé que j'étudie en vain, Près d'un si rare objet s'évanouit soudain
ÉVAPORERJ'ai caché si longtemps l'ennui qui me dévore, Qu'en dépit que j'en aie il faut qu'il s'évapore
EXACTITUDEAvec exactitude il suit toutes ses lois
FAIRE[Ma mort].... Ferait une triste et prompte occasion De rejeter l'État dans la division
FAIREC'est à faire à périr pour le meilleur parti, Il ne m'en peut coûter qu'une mourante vie, Que l'âge et les chagrins m'auront bientôt ravie
FAIRERien ne nous surprendra de voir la même chose Où nos yeux se sont faits quinze ans sous Théodose
FEMMEVous aimez, vous plaisez, c'est tout auprès des femmes
FINIRMon aïeul, dont partout les hauts faits retentissent, Voudra bien qu'avec moi ses descendants finissent
FORT, ORTEFier de mes cheveux blancs et fort de ma faiblesse
FORT, ORTEVotre nom pour ce choix est plus fort que le mien
FORTEMENTNon que votre bonheur fortement l'intéresse
FROID, OIDESa jeunesse eût trouvé d'assez froids protecteurs
GÉNÉREUX, EUSESuis l'exemple, et fais voir qu'une âme généreuse Trouve dans sa vertu de quoi se rendre heureuse
GOÛTERJ'écoute la raison, j'en goûte les avis
HABITUDEL'habitude à régner et l'horreur d'en déchoir
HASARDER.... te dire à quels troubles ce choix hasarderait l'empire
HORSL'amour hors d'intérêt s'attache à ce qu'il aime
HYMÉNÉEEt ne savez-vous pas qu'il est des hyménées Que font sans nous au ciel les belles destinées ?
IMPOSEREt que la renommée, instruite en ma faveur, Séduisant l'univers, impose à ce grand coeur
INEXORABLECar, ne nous flattons point, ma gloire inexorable Me doit au plus illustre, et non au plus aimable
INSTALLERVous pourriez partager vos soins avec un gendre, L'installer dans le trône et le nommer César
INTÉRESSÉ, ÉELe véritable amour n'est point intéressé
INTÉRESSERSi vous m'aimiez, seigneur, vous me deviez mieux croire, Ne pas intéresser mon devoir et ma gloire
IRRÉVOCABLEJe ne t'en ai point fait un don irrévocable
JALOUSIEPlus un pareil mérite aux grandeurs nous appelle, Et plus la jalousie aux grands est naturelle
JOURSi pour monter au trône il s'offre quelque jour
MAÎTRESeigneur, il est bien dur de se voir sous un maître Dont on le fut toujours, et dont on devrait l'être
MANQUEUn coup d'oeil en triomphe, et, dès que je vous voi, Il ne me souvient plus de vos manques de foi
MARIEt qu'on n'épouse point l'amant le plus chéri Qu'on ne se fasse un maître aussitôt qu'un mari
MARTYREPour l'intérêt public rarement on soupire, Si quelque ennui secret n'y mêle son martyre
MÊMECependant vous avez soupiré tout de même
MÉTAMORPHOSETrois jours peuvent suffire à faire bien des choses ; La cour en moins de temps voit cent métamorphoses
NEVEUJusques à souhaiter des fils et des neveux
NOMMoi qui depuis dix ans ai gagné sept batailles, N'ai-je acquis tant de nom que pour prendre la loi De qui n'a commandé que sous Procope ou moi ?
OBLIGERJe m'oblige encor plus que je ne vous oblige
OCCURRENCEMais en cette occurrence J'ai besoin avec vous d'un peu de conférence
OUVERTUREAspar vient, faites-lui, ma soeur, quelque ouverture
OUVRIRSeigneur, attendez-vous que j'ouvre l'entretien ?
PARLERDe vos hauts faits pour vous laissez parler l'éclat
PARTQue n'ai-je vu le jour quelques lustres plus tard ! Disais-je, en ses bontés peut-être aurais-je part
PARTC'est par là qu'il devrait soulager ses ennuis, Madame, et de ma part j'y fais ce que je puis
PARTAGEREt de son amitié je ne puis l'exiger, Sans vous voler un bien qu'il vous doit partager
PASIl faut avec honneur franchir ce mauvais pas
PASSERElle passait alors cinquante ans
PEINDRELoin d'en baisser les yeux [d'une perfidie], l'orgueilleuse en fait gloire ; Elle nous l'ose peindre en illustre victoire
PEINEOn peut tirer du fruit de tout ce qui fait peine
PENCHANT, ANTERendez-vous, comme lui, digne de ce dépôt, Que son âge penchant vous remettra bientôt
PENCHÉ, ÉEIl a besoin d'un gendre.... Qui soutienne des ans penchés dans le tombeau
PERDREVoulez-vous que pour lui je me perde d'honneur ?
PEUVous pourriez un peu loin pousser ma patience, Seigneur....
PEUIl régna dès l'enfance et régna sans jaloux, Estimé d'assez peu, mais obéi de tous
POIDSVous n'avez commandé que sous des généraux, Et n'êtes pas encor du poids de vos rivaux
PRENDREVoudront-ils recevoir un ordre souverain De qui l'a jusqu'ici toujours pris de leur main ?
PRÉTENDREJe n'ai point prétendu la main d'un empereur
PRÊTERVous voyez qu'à son rang elle me sacrifie, Madame, et vous voulez que je la justifie ! Qu'après tous les mépris qu'elle montre pour moi, Je lui prête un exemple à me voler sa foi ?
QUIIl voudra, ce rival, qui que l'on puisse élire, S'assurer par l'hymen de vos droits à l'empire
RAILLERJe vous parle sans feindre, et ne sais point railler, Lorsqu'au salut commun il nous faut travailler
RAMASSÉ, ÉEQu'on rêve avec plaisir, quand notre âme blessée Autour de ce qu'elle aime est toute ramassée !
RANGTant de concurrents Que la soif de régner avait mis sur les rangs
RÉCUSERVos services, mes yeux, le trouble de votre âme, L'exil que mon hymen vous devait imposer, Sont-ce là des témoins, seigneur, à récuser ?
RÉDUIREIl [le sénat] a réduit soudain toutes ses voix en une
REFUSS'exposer au refus, c'est hasarder sa gloire
RETENUEC'est trop de retenue, il est temps que j'éclate
RETOMBERCent fois en moins d'un jour je guéris et retombe
RETOURQue le moindre retour vers nos belles années Jette alors d'amertume en nos âmes gênées !
RÊVERQu'on rêve avec plaisir, quand notre âme blessée Autour de ce qu'elle aime est toute ramassée !
ROULERDes rivaux de Léon il est le plus jaloux, Et roule des projets qu'il ne dit pas à tous
SAVOIRQu'on rêve avec plaisir quand notre âme blessée Autour de ce qu'elle aime est toute ramassée ! Vous le savez, seigneur, et comme à tous propos Un doux je ne sais quoi trouble notre repos
SILENCEJ'aime assez qu'on s'explique ; Les silences de cour ont de la politique
SINGULIER, IÈREOn se souvient encore de son père Ardabuse, Qui, terrassant Mithrane en combat singulier, Nous acquit sur la Perse un avantage entier
SUIVRESon coeur suivra le sceptre, en quelque main qu'il brille
TÊTEL'empire est à donner, et le sénat s'assemble Pour choisir une tête à ce grand corps qui tremble
TIRERL'image de l'empire en de si jeunes mains M'a tiré ce soupir pour l'État que je plains
TIREROn peut tirer du fruit de tout ce qui fait peine
TOURNÉ, ÉEC'était un prince faible, un esprit mal tourné
TRAITEt si votre amitié Sentait pour mes malheurs quelque trait de pitié
TUMULTEJe vous aime.... Non d'un amour conçu par les sens en tumulte
TURBULENT, ENTEEt [le sénat] s'est débarrassé.... Du turbulent espoir de tant de concurrents Que la soif de régner avait mis sur les rangs
TYRANNIEPour les plus belles vies L'orgueil de la naissance a bien des tyrannies
UN, UNETous regardent l'empire ainsi qu'un bien commun, Que chacun veut pour soi, tant qu'il n'est à pas un
VAGUEDe vagues chimères
VITEC'est aller un peu vite, et bien tôt m'insulter En soeur de souverain qui cherche à me quitter
VOIXSeigneur, votre suffrage a réuni les nôtres ; Votre voix a plus fait que n'auraient fait cent autres

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