L'oeuvre Agésilas de Pierre CORNEILLE

Ecrit par Pierre CORNEILLE

Date : 1666

Citations de "Agésilas"

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ABJECT, ECTEEsclave abject
ABSOLU, UEÔ vue ! ô sur mon coeur regards trop absolus
ACCABLÉ, ÉESi je l'ai jusqu'ici de tant d'honneur comblée, De tant de faveurs accablée....
ACCORDDites-moi donc, seigneur, ce qu'en jugent vos yeux, S'ils laissent votre coeur d'accord de vos promesses
ADROIT, OITEMa soeur vous êtes plus adroite ; Souffrez que je ménage un moment de retraite
AISEMais vous seriez pour lui fort aise d'obéir
AJUSTERCe sont les conseillers fidèles Dont il prend les avis pour ajuster ses coups
ALLERJe sais que c'est sa soeur à qui va cet hommage
ÂMENe me prenez point tant pour une âme insensible
AMER, ÈRECependant mon destin est à ce point amer
AMOURL'amour au désespoir fait gloire encor d'aimer
ARRACHERIls m'arrachent d'un trône où votre choix m'élève
ASSIETTEL'assiette en est heureuse et l'accès difficile
BAGATELLEÀ quelles bagatelles ai-je perdu tout mon temps ! Ce qu'elle vous veut dire est une bagatelle
BALANCÉ, ÉEEt je sens tout mon coeur balancé nuit et jour Entre l'orgueil du diadème Et les doux espoirs de l'amour
BEAU ou BEL, BELLEQue cette belle humeur soit véritable ou feinte
BIENHEUREUX, EUSEEt ce soin bienheureux n'a rien qui vous déplaise
BIENSÉANCEEt même à notre sexe il est de bienséance De ne pas trop vous en presser
BIZARRERIEComprenez-vous de sa part une telle bizarrerie ? Que sait-on si l'amour, dont la bizarrerie Se joue assez souvent du fond de notre coeur....
BON, BONNEUsez-en comme bon vous semble
BOUTSitôt qu'il aura mis ma patience à bout
CABALEÀ bas la cabale ! Votre pouvoir naissant trouva des républiques Que sous votre cabale il vous plut asservir
CACHERNon, il s'est caché d'eux en cette conférence
CAPABLEEt si je vous croyais capable de raison....
CHANGEROn change avec le temps d'âme, d'yeux et de coeur
CHARMANT, ANTEEt nous verrons s'il n'est point de milieu Entre le charmant et l'utile
CHATOUILLEUX, EUSEL'éclat de ces faveurs dont vous enveloppez De votre faux secret le chatouilleux mystère
CHOISIRQui choisit mal pour soi choisit mal pour un autre
CHOQUERDe notre Sparte il choquera les lois
CLIMATDes climats différents la nature est diverse ; La Grèce a des vertus qu'on ne voit point en Perse
COLOSSEUn colosse d'État qui de vous seul attend L'âme qu'il n'a pas de lui-même
COMMANDERJe ne sais pourquoi Un roi que je commande ose se nommer roi
CONSENTIRIl pourra consentir à ce double hyménée
CONSIDÉRABLEComme votre intérêt m'est plus considérable, Je tâche de vous rendre à des destins meilleurs
CONTENTERContentez-vous de savoir Qu'aussi bien que ma soeur j'écoute mon devoir
COURONNELa couronne, seigneur, orne bien une tête
DÉDAIGNEUX, EUSEElles aiment ailleurs, ces belles dédaigneuses
DÉFÉRERÀ vous moins déférer je croirais faire un crime
DÉGAGERDe ce petit chagrin le ciel m'a dégagée
DÉLAISSÉ, ÉEAglatide d'ailleurs n'est pas si délaissée Que votre exemple n'aide à lui trouver un roi
DÉMÊLÉComme avec lui mon père a quelque démêlé
DÉMENTIJ'en recevrai peut-être un honteux démenti
DÉPLOYERSouffrez donc qu'avec vous tout mon coeur se déploie
DÉSOLÉ, ÉEOn s'empresse à vous voir, on s'efforce à vous plaire ; Mon palais près du vôtre est un lieu désolé
DESSERVIRUn homme tel que moi, Quand il est mécontent, peut desservir le roi
DETTEÀ présent que la gratitude Ne peut passer pour dette en qui s'est acquitté
DIEUEt je l'aurai promis à la face des dieux
DIGNEMENTVous venez de parler du mien [amant] si dignement
DISPOSERJe vois qu'il faut le perdre ; et plus je m'y dispose, Plus je doute si je le puis
DOCTEEt que va devenir cette docte harangue ?
DOTMes filles n'ont pour dot que le nom de leur père
DOUBLERNe perds-je pas assez sans doubler l'infortune, Et perdre encor le bien d'avoir l'esprit égal ?
ÉBLOUIRMoi, je m'éblouis moins de la splendeur du rang
ÉCRASEREn Perse il n'est point de sujets, Ce ne sont qu'esclaves abjects Qu'écrasent d'un coup d'oeil les têtes souveraines
EFFORCER (S')On s'empresse à vous voir, on s'efforce à vous plaire
ENGAGERMa soeur, auparavant engagez l'entretien
ENJOUÉ, ÉESon esprit enjoué ne s'ébranle de rien
ENJOUEMENTCet inépuisable enjouement Qui d'un chagrin trop juste a de quoi vous défendre
ENTRETIENSpitridate a l'entretien charmant
ÉPARGNEJ'ai fait en son épargne [de Sparte] entrer tous les trésors Des peuples subjugués par mes heureux efforts
ÉRIGEREt le généralat, comme le diadème, M'érige sous votre ordre en fantôme éclatant
EXTÉNUERVotre ardeur, à force d'éclater, S'exhale, se dissipe, ou du moins s'exténue
FÂCHEUX, EUSEJe ne suis point d'humeur fâcheuse
FAIT, AITESi pour toucher son coeur j'étais assez bien faite
FORCERNotre amour à tous deux ne rencontre qu'obstacles Presque impossibles à forcer
FORT, ORTEMadame, on est bien fort quand on parle soi-même
FOURNIRNe cherchons-nous ici que les occasions De fournir de matière à leurs divisions
GARANT, ANTEMadame, vous voyez, je ne puis davantage ; Et qui fait ce qu'il peut n'est plus garant de rien
GARDERJ'ai près de trente ans commandé vos armées Sans avoir amassé que ces nobles fumées Qui gardent les noms de finir
GÉNÉRALATEt le généralat comme le diadème M'érige sous votre ordre en fantôme éclatant
HASARDEROn s'égare assez souvent quand on s'écarte du chemin battu ; mais on ne s'égare pas toutes les fois qu'on s'en écarte ; quelques-uns en arrivent plus tôt où ils prétendent, et chacun peut hasarder à ses périls
HORSVoyez des maux sans nombre et hors de guérison
IDÉEGénéral en idée et monarque en peinture
IMPORTANT, ANTEEt si jusqu'à ce point on me croit important, Que mes ressentiments puissent vous être à craindre
INCLINATIONEt l'inclination ne fait pas l'hyménée
INDIFFÉREMMENTMais qu'indifféremment elle doit à ce rang Élever le mérite et les rares services
INDISCRET, ÈTESe plaint-il d'Aglatide, et la jeune indiscrète Répondrait-elle mal aux honneurs qu'il lui fait ?
INÉGALITÉEt je me plains à lui des inégalités Qu'il me force de voir lui-même en ses bontés
INÉPUISABLECet inépuisable enjouement
INSATIABLE... d'Agésilas la haine insatiable Pour me perdre d'honneur veut m'enlever ma foi
INSENSIBILITÉIl [votre mérite] est grand, mais bien moins que la félicité De votre insensibilité
INSUPPORTABLEComme il délivrerait vos yeux D'une insupportable présence
JEUNEEt la raison d'État qui rompt votre hyménée Regarde-t-elle plus la jeune que l'aînée ?
LAISSERLaissez donc faire au ciel, au temps, à la fortune
LIBREMENTParlons librement
LIEUMa soeur, auparavant engagez l'entretien, Et, s'il s'en offre lieu, jouez d'un peu d'adresse Pour votre intérêt et le mien
LOISes désirs prendront loi de mes propres désirs
MANQUERAh ! s'il n'était honteux de manquer de promesse !
MÉCONTENTERVoilà quelles raisons ôtent à vos services Ce qu'ils vous semblent mériter, Et colorent ces injustices Dont vous avez raison de vous mécontenter
MÊMEVous deviendrez cher à mes yeux, Et j'espère de vous le même
MÉNAGERSouffrez que je ménage un moment de retraite
MÉSINTELLIGENCECette petite négligence.... Vient de leur mésintelligence
MIEUXJe n'entends pas des mieux Comme il faut qu'un hélas s'explique
MILIEUEt nous verrons après s'il n'est point de milieu Entre le charmant et l'utile
MORT, ORTEMais, la reconnaissance morte, L'amour doit courir grand hasard
MUTINERUn peu de jalousie et de confusion Mutinait mes désirs et me soulevait l'âme
ORATEURL'esclave Damis qui sert de secrétaire à cet orateur mercenaire
OUVRIRVous en savez beaucoup, ma soeur, et vos mérites Vous ouvrent fort les yeux sur ce que vous valez
PERTEPerte sur perte est importune
PRÉCIS, ISEUn aveu plus précis....
PRÈSPeut-être ce malheur d'assez près te menace
RAMPERJ'aurais quelque chagrin à vous traiter de reine ....S'il me fallait ramper dans un degré plus bas
RECONNAÎTREQuand peut-on être ingrat, si c'est là reconnaître, Et que puis-je sur vous si le coeur n'y consent ?
REFUSElle a trop d'un amant, et, si sa flamme heureuse Me renvoyait celui dont elle ne veut plus, Je ne suis point d'humeur fâcheuse, Et m'accommoderais bientôt de ses refus
REGARDEREt je l'ai regardée, après votre alliance, Bien moins Persane de naissance Que Grecque par adoption
RENOUEMENT ou RENOÛMENTL'espoir d'un renouement de la vieille alliance Flatte en vain votre amour et vos nouveaux desseins
RETRANCHEREt lorsqu'on se retranche au langage des yeux
RIENCependant plus j'y songe, et plus je m'examine, Moins je trouve, seigneur, à me reprocher rien
RIENJe croirais vous trahir.... Si je vous cachais rien des justes sentiments....
ROIQui sert le mieux son roi ne fait que son devoir
SAISIRVous vous saisissez par vos mains De plus que votre récompense
SUBLIMEIl faudrait, Xénoclès, une âme plus sublime
SUGGÉRERCe sont subtilités que l'amour vous suggère
SYMPATHIEL'aveugle sympathie est ce qui fait agir [dans l'amour]
TOMBEREn vous de tout l'État j'ai défendu la cause, Quand je l'ai fait tomber dessous votre pouvoir
TOUT, TOUTEEt, tirant toute à vous la suprême puissance, Vous me laissez des titres vains
TRAÎNÉ, ÉEEn matière d'hyménées L'importune longueur des affaires traînées Attire assez souvent de fâcheux embarras
TROUVERJe sais comme il faut vivre, et m'en trouve fort bien
VICTOIRESparte, pour qui j'allais de victoire en victoire
VOIRNe considérez point si j'aime ou si l'on m'aime ; En matière d'honneur ne voyez que vous-même

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