Définition de PARQUER

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : par-ké

DÉFINITIONS

1
Mettre dans une enceinte, dans un parc. Parquer des boeufs.
On a soin de les parquer [les poulains] dans les endroits où ils ont une nourriture saine
de Stéphanie Félicité Ducrest de St-Albin, comtesse de GENLIS dans Maison rust. t. I, p. 197, dans POUGENS
Enfermer un troupeau dans une enceinte non couverte, qu'on transporte dans le champ à différentes places, pendant plusieurs mois de l'année, pour le fertiliser par l'urine et la fiente des animaux.
Faire parquer un champ, y faire parquer un troupeau.
J'en fis parquer une [pièce de terre] par un troupeau de cent quarante bêtes, tant moutons que chèvres, qui y séjournèrent environ deux heures
de TESSIER dans Instit. Mém. Scienc t. I, p. 553
Parquer des huîtres, les mettre dans les clayères.
2
Terme militaire. Procéder à l'installation d'un parc.
3
Sémantique : Fig. Renfermer, en parlant des personnes.
Cette petite fille viendra demain matin chez moi, et tout de suite je la parquerai dans un endroit où elle sera en sûreté et apprendra à gagner sa vie
4
Nature : V. n. Être dans un parc. Les moutons ne parquent pas encore. L'artillerie parquait dans la plaine.
5
Se parquer, Nature : v. réfl. Établir un parc. Nos artilleurs se parquèrent du côté de la rivière.

HISTORIQUE

1
XVe s.
Le roy alla coucher droit au pied des Alpes, où il fit parquer son camp
de ANDRÉ DE LA VIGNE dans Voy. de Charles VIII, p. 155, dans LACURNE
2
XVIe s.
Le lendemain, à la poincte du jour, il alla parquer le peu de gens de pied qu'il avoit, sur les cousteaux, qui sont au devant de la ville
de Jacques AMYOT dans Anton. 98
Quatre scadrons parquez en lieux divers
N'y avoit celuy ne celle qui, en le regardant piteusement, ne regrettast ce tant beau jeune gentilhomme estre exposé à si mortel peril.... toutes fois il se parquoit bravement, attendant son ennemi
dans Alector, Roman, p. 137

ÉTYMOLOGIE

1
Parc.

Synonymes de PARQUER

Termes proches de PARQUER

Phonétiquement proche de PARQUER