L'oeuvre Octave et le jeune Pompée, ou Le triumvirat de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE

Ecrit par François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE

Date : 1763

Citations de "Octave et le jeune Pompée, ou Le triumvirat"

Pages 1

Utilisé pour le motCitation
ALIMENTJe trouverai partout l'aliment de ma haine
ALLAITÉ, ÉEDans l'ivresse, l'orgueil et le luxe allaité
ARDENT, ENTEUne ardente vengeance A souvent confondu le crime et l'innocence
ARRÊTÉ, ÉETel est le sort du monde entre nous arrêté
ARROGER (S')Et sans avoir pour lui les lois et la naissance, César ose des rois s'arroger la puissance
ARTISANQuoi ! ce même Lépide, De nos derniers malheurs sacrilége artisan
ASSOUPI, IELes gardes assoupis dans leur infâme ivresse Laissaient un libre accès à ma main vengeresse
ATTERRERCe dernier coup du sort Atterre mon esprit luttant contre la mort
BIENFAISANT, ANTECésar bienfaisant est mort assassiné
BORDERDes légions entières Marchent sur son passage et bordent les frontières
BURINCes tables de vengeance où le fatal burin Épouvantait nos yeux d'une liste de crimes
CHARMELa vie a ses attraits, mais la mort a ses charmes
CHEMINJe fuyais avec lui le fer des assassins Qui de Rome sanglante inondaient les chemins
CHOISIRMais vous me choisirez si vous savez choisir
CHOIXEt de ses ennemis se défaire à son choix
CLÉMENT, ENTEAinsi mourut César ; il fut clément et brave
COLLÈGUEMa vertu souffre trop en ce funeste lieu, Dont je ne puis chasser mes collègues impies
CONCILIERUn intérêt si cher nous doit concilier
CONCOURIREt si de la valeur le succès doit dépendre, J'espère que la mienne y pourra concourir
CONJURERQuand par des soins prudents j'ai conjuré l'orage
CONQUÊTEA-t-on de l'univers affermi la conquête ?
CONSOMMERPrès de voir consommer mon destin déplorable
CONTENTERCésar, contentez-vous de la toute-puissance
CONTESTERNe lui conteste point [à Fulvie] un coup digne de toi
CORROMPREL'effroi qui me saisit, corrompant mon espoir....
COURANT, ANTEUn torrent n'a jamais causé plus de ravage Que lorsqu'à son courant on ferme le passage
COURONNÉ, ÉEJ'ai préféré Pompée, errant, abandonné, à César tout-puissant, à César couronné
CRIMEMais les républicains ne se font pas un crime D'immoler un tyran
CROIRECiel ! que vois-je ! en croirai-je ma vue ?
DAMESon avidité, par des lois inhumaines, Impose des tributs jusqu'aux dames romaines
DANGEREUX, EUSERien n'est si dangereux dans un État naissant Que ces hommes de bien que le public admire
DÉBILEDébile audace
DÉBRISMisérables débris de la grandeur humaine
DÉCADENCECésar pour rétablir l'État en décadence
DÉCHIRERMais tant que je verrai des tigres en furie Déchirer les enfants de ma triste patrie
DÉCOREREt les flatteurs tremblants, sur un tas de victimes, Déjà du nom d'Auguste ont décoré tes crimes
DÉDAIGNERLe pavillon d'Antoine est auprès du rivage : Passez et dédaignez de venger mon outrage
DÉDAIGNEUX, EUSESilence dédaigneux
DÉLIBÉRER.... Un homme téméraire Confond en agissant celui qui délibère
DÉROBERÀ dérober vos jours au fer des assassins
DÉROBERÀ la proscription peu se sont dérobés
DÉSERT, ERTEEnfants infortunés d'une ville déserte....
DÉSESPÉRÉ, ÉECe coup désespéré peut vous être funeste
DÉSHONOREROn ne me verra point déshonorer sa cendre Par d'inutiles cris....
DÉSIRABLE.... Un bien si désirable Est trop prompt et trop grand pour être vraisemblable
DÉTESTÉ, ÉEQuel événement et quels dieux irrités Ont amené Julie en ces lieux détestés ?
DÉTRUIREHéritier de l'ingrat qui détruisit mon père
DÉVORANT, ANTEQuels soucis dévorants viennent nous consumer !
DICTERCésar aurait dicté cet arrêt sanguinaire !
DIEUAntoine est-il pour eux un dieu plus favorable ?
DISTINGUER[Il] S'est distingué dans Rome en ces jours de carnage
DIVIN, INELe divin Cicéron, dont le nom glorieux....
DIVISERMais que notre intérêt jamais ne nous divise
DOUX, DOUCEHéros terrible et doux à tous tes ennemis
DRESSÉ, ÉEDites-moi dans quels lieux ces tentes sont dressées
ÉCHAPPÉ, ÉEAvec un seul guerrier de la mort échappée, J'ai [moi Julie] marché quelque temps dans cette île escarpée
ÉCLATANT, ANTEC'est le frivole honneur d'un refus éclatant
EFFETProdigues des serments, avares des effets [les ambitieux]
ÉLANCÉ, ÉECes volcans infernaux jusqu'au ciel élancés
ÉLEVÉ, ÉENon, mais ayez un coeur plus grand, plus élevé
EMBLÈMELe Sphinx est son emblème [d'Octave] et nous dit qu'il préfère Ce symbole du fourbe aux aigles de son père
EMPOISONNERJe ne demandais pas à gémir auprès d'eux, à respirer encore un air qu'ils empoisonnent
EMPRUNTEREt j'irais pour ma cause emprunter d'autres bras !
ENCENSEROn n'encensa jamais la vertu fugitive
ENDURERUn affront vit toujours sur le front qui l'endure
ENFANTERSon nom et son malheur enfantent des soldats
ENGAGERL'intérêt, qui fait tout, les pourrait engager à vous donner retraite et même à vous venger
ENRICHIRLe ciel de ses bienfaits t'enrichit sans mesure
ENTASSÉ, ÉEVous avez remarqué ces roches entassées
ENVISAGERQu'elle envisage moins ma perte que ma gloire
ÉPIEROn l'observe, on l'épie, et tout me fait trembler
ÉPUISERDieux cruels, épuisez sur moi votre colère
ESCARPÉ, ÉEJ'ai marché quelque temps dans cette île escarpée
ESPRITDe leur esprit de rage ils ont su m'animer
ÉTENDRELa plaine Qui s'étend de Pisaure aux remparts de Césène
ÉTENDUEDe vos engagements remplissez l'étendue
EXPLIQUERElle vient, tu pourras t'expliquer avec elle
EXPOSÉ, ÉEL'endroit où je vous parle est le moins exposé
FANTÔMELépide est un fantôme aisément écarté
FEUDéjà les feux sont presque éteints ; Et le silence règne en ces lieux inhumains
FINIR.... J'annonce aux nations Que je finis le meurtre et les proscriptions
FIXEROn dit.... Que de leur sang impur on a fixé le prix
FLATTERJe ne me flattais pas d'y rencontrer un port
FONDCe fut dans ce temps-là même que la nouvelle ville d'Épidaure, sur la mer Adriatique, fut renversée de fond en comble, et le cours de la rivière sur laquelle elle était située fut changé et très diminué
FORMERC'est l'école du meurtre et j'ai dû m'y former
FOUDRELa fortune à nos yeux fit monter sur son char Sylla, deux Marius, et Pompée et César ; Elle a précipité ces foudres de la guerre
FOUILLERQuand ils [Octave, Antoine et Lépide] conférèrent ensemble dans l'île de Reno, ils commencèrent par se fouiller réciproquement, se soupçonnant également l'un et l'autre d'être des assassins
FRAPPERIl nous reste à frapper quelques secrets complices
GERMER....Si quelques vertus germent dans votre coeur....
GRAND, ANDEIl faut, dit-on, sur la scène être plus grand que nature
IMITATEUR, TRICEDes plaisirs de leurs chefs affreux imitateurs
IMMOLÉ, ÉELa guerre civile est le théâtre de la licence, et les moeurs y sont immolées avec les citoyens
INFORTUNÉ, ÉEEst-ce aux infortunés d'inspirer quelque effroi ?
INHUMANITÉNommez-vous la justice une inhumanité ?
INSIGNEIl aurait dû périr par un supplice insigne
IVRESSELes gardes, assoupis dans leur infâme ivresse, Laissaient un accès libre à ma main vengeresse
IVRESSEJe l'ai vu des plaisirs chercher la folle ivresse
JETERSur ce billet au moins daignez jeter la vue
JOUERIls font en se jouant et la paix et la guerre
JUGELoin du triumvirat va chercher un refuge ; Je prends entre nous deux la victoire pour juge
LÂCHEEt nous pardonnerions à ce lâche d'Octave !
LAISSERVa, ne me laisse point un héros à venger
LICENCEPlongé dans la licence, au vice abandonné
LISTECes tables de vengeance où le fatal burin Épouvantait nos yeux d'une liste de crimes
LONG, ONGUELe divorce est signé de cette même main Que l'on voit à longs flots verser le sang romain
LUIRESi de quelque espérance un rayon peut nous luire
MERCENAIREIls pourront aujourd'hui Vendre au fils de Pompée un mercenaire appui
MINCEOn est toujours surpris de voir Auguste, né d'une famille si mince, un provincial sans nom, devenir le maître absolu de l'empire romain, et se placer au rang des dieux
MOLLESSE....Qui, passant du carnage aux bras de la mollesse....
MULTIPLIÉ, ÉENos soins multipliés, dans ces roches obscures, Ont du sang qu'il perdait arrêté les torrents
OFFICEAjoutons que nous n'avons aucun traité de morale qui approche de ses Offices [de Cicéron] ; et ce n'est pas faute de liberté que nos auteurs modernes ont été si au-dessous de lui en ce genre
OMBRELe rôle qu'on fait jouer à Antoine est peu de chose.... c'est une figure dans l'ombre, qui ne sert, à mon avis, qu'à faire sortir le personnage d'Octave
ONDECe fleuve soulevé roulant sur nous son onde
OPPOSÉ, ÉELeur troupe sanguinaire Marche en ce même instant au rivage opposé
PALISVous trouverez plus loin l'enceinte et le palis Où du clément César est le barbare fils
PARTIOn change de parti dans les guerres civiles
PAVILLONC'est sous ces pavillons qu'ils règlent notre sort
PRÈSToute perfection est près d'un défaut.... tout usurpateur est près de son cercueil
PRÉTENDU, UEThiriot, (sans date) 1768 Un prétendu César, un fils de Cépias
PROCHAIN, AINEIl est très vraisemblable que, si César n'ordonna pas la mort de Pompée, il fut au moins la cause très prochaine de cette mort
PROSCRIREC'est par d'autres exploits que vous briguez l'empire ; Il savait pardonner, et vous savez proscrire
PUÉRILITÉSi Néron n'avait pas la puérilité de se cacher derrière une tapisserie pour écouter l'entretien de Britannicus et de Junie
PUISSANCEPuissances de la terre, avez-vous des parents ?
PUISSANT, ANTELe puissant foule aux pieds le faible qui menace, Et rit, en l'écrasant, de sa débile audace
RAPINEDes brigands réunis que la rapine assemble
RECEVOIRLa fille d'un César, la veuve d'un Pompée, Sera digne du moins, dans ces extrémités, Du sang qu'elle a reçu, des noms qu'elle a portés
RÉPUDIÉ, ÉED'un divorce odieux j'attends l'infâme écrit, Je suis répudiée, et c'est moi qu'on proscrit
RESSERRERJe resserre nos noeuds par l'hymen d'Octavie
RIGIDEC'est comme citoyen vertueux, c'est comme stoïcien rigide qu'on révère Caton
RUISSELERLe sang ruisselle à Rome, Octave dort en paix
SACCAGERIl n'y a point de petite ville qui ne cherche à prouver qu'elle a eu l'honneur autrefois d'être saccagée par quelque consul romain
SEMBLABLEJe n'ai point de complice ; et ces noms méprisables Sont faits pour vos suivants, sont faits pour vos semblables
SOMMEILSommeil ! sommeil de mort ! favorise ma rage !
SOULEVÉ, ÉECe fleuve soulevé roulant sur nous son onde
SOUTENIRSoutenons à l'envi les grands noms de nos pères
SOUVENIRSouvenez-vous surtout de répondre de lui
SUPÉRIEUR, EURESes Tusculanes [de Cicéron] et son traité de la Nature des dieux.... sont si supérieurs dans leur genre, que rien ne les a égalés depuis
TABLELa foudre a dévoré ce détestable airain, Ces tables de vengeance, où le fatal burin Épouvantait nos yeux d'une liste de crimes
TÉNÉBREUX, EUSEDemeurez ; écoutez leurs complots ténébreux
TOUTE-PUISSANCEEt peut-on se venger de la toute-puissance ? Oui, quand on ne craint rien
TRACERLaissons-les en tracer d'effroyables images
UNIVERSÀ quels maîtres, grands dieux, livrez-vous l'univers !
VERSL'un de l'autre jaloux, l'un vers l'autre perfides

Pages 1