Définition de MUTINERIE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : mu-ti-ne-rie

DÉFINITIONS

1
Action de celui qui se mutine.
Son ordre excitait seul cette mutinerie
de Pierre CORNEILLE dans Héracl. V, 7
Dans les séditions populaires, un homme adroit qui saura manier et ménager avec art les esprits de la populace lui fera quelquefois tourner sa fureur contre ceux auxquels on pensait le moins ; ce qui rend ces sortes de mutinerie extrêmement dangereuses
de Jacques-Bénigne BOSSUET dans 2e sermon, Compass. de la sainte Vierge, 2
Par le refus formel desdits habitants qui n'agissaient que par un esprit de mutinerie qui tendrait à rebellion
dans Arrêt du Cons. d'État, 1er déc. 1722
2
Obstination d'une personne qui se dépite.
C'est qu'un enfant qui joue dans un chemin et qui ne veut pas interrompre son jeu pour laisser passer une charrette, fait par dépit et par mutinerie ce qu'un homme ne fait point par raison
de François de Salignac de La Mothe FÉNELON dans Dial. des morts, dial. 19

HISTORIQUE

1
XVIe s.
Par la mutinerie des gens de guerre
de Théodore Agrippa D'AUBIGNÉ dans Hist. I, 313
Faisant ce que possible luy fut pour appaiser la mutinerie
de Martin DU BELLAY dans 403

ÉTYMOLOGIE

1
Mutiner. On trouve dans le XVIe siècle mutination et mutinement.

Synonymes de MUTINERIE

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