Définition de RIMEUR

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE - SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE -

Prononciation : ri-meur

DÉFINITIONS

1
Poëte et le plus souvent mauvais poëte.
Allez, rimeur de balle, opprobre du métier
de Jean-Baptiste POQUELIN, dit MOLIÈRE dans Femm. sav. III, 5
Mais moi, qu'un vain caprice, une bizarre humeur Pour mes péchés, je crois, fit devenir rimeur
de Nicolas BOILEAU-DESPRÉAUX dans Sat. II
Il n'est fort, entre ceux que tu [Louis XIV] prends par centaines, Qui ne puisse arrêter un rimeur six semaines
de Nicolas BOILEAU-DESPRÉAUX dans Ép. IV
Faut-il d'un froid rimeur dépeindre la manie....
de Nicolas BOILEAU-DESPRÉAUX dans Sat. VII
Nature : Adj.
Ce breuvage vanté par le peuple rimeur, Le nectar....
de Jean de LA FONTAINE dans Fabl. X, 1
2
Il se dit quelquefois de celui qui n'emploie que des rimes riches dans ses vers. C'est un excellent rimeur.

HISTORIQUE

1
XVe s.
À l'amour ne suis adonné, Et j'ame encore moins les armes, Mais le vin.... Je ne vueil estre rimeur d'eau
de BASSELIN dans I

ÉTYMOLOGIE

1
Rimer.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

1
RIMEUR. - HIST. Ajoutez : XIIe s.
Cil ki tant a de sens que per viers [vers] est rimere
dans li Romans d'Alixandre, p. 490

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