L'oeuvre Ariane de Thomas CORNEILLE

Ecrit par Thomas CORNEILLE

Date : 1672

Citations de "Ariane"

Pages 1

Utilisé pour le motCitation
ACCABLANT, ANTECes foudroyants regards, ces accablants reproches
ADROITEMENTSachez adroitement ce qu'on dit à la cour
AFFAIREQu'ai-je affaire du trône et de la main d'un roi ?
AVENTUREQu'aurais-tu fait, parjure, Si, quand tu vins du monstre éprouver l'aventure, Je me fusse arrêtée à plaindre ton malheur ?
CONSEILLERJe vous conseillerais de ne l'apprendre pas
DIFFÉRERDifférer d'être heureux après son inconstance, C'est montrer....
DROITVous m'aurez mise en droit de disposer de moi
EFFETIl feignit de m'aimer, je l'aimais en effet
ÉGARÉ, ÉEJe ne pouvais penser qu'ayant reçu sa foi Quelques voeux égarés pussent rien contre moi
ÉLEVEROn ne l'entend jamais De ce charmant héros élever les hauts faits
ELLEMais enfin d'elle-même on ne l'entend jamais....
EMBARRAS[S'il] ne confond d'abord par ses doux embarras Tous les raisonnements d'aimer ou n'aimer pas
EMBARRASSÉ, ÉEJ'ai tous les sens encor de trouble embarrassés
ÉMOUVOIR.... Le coeur qu'un vrai mérite émeut
EMPÊCHERQuand j'empêche sa mort, il m'arrache la vie
ENIl connaît et son crime et son ingratitude, Il s'en hait, il en sent la peine la plus rude
ENDURERIl veut me voir souffrir : je me tais et j'endure
ENFINEnfin il faut du sang pour laver mon injure
ENFLAMMERNon, ce n'est ni par choix ni par raison d'aimer Qu'en voyant ce qui plaît on se laisse enflammer
ENGAGERMais à quel sentiment ma passion m'engage !
ENHARDI, IEVoilà sur quoi mon âme à l'espoir enhardie....
ENHARDIRJ'ai besoin de vous voir enhardir un amant
ENHARDIRThésée applaudi à l'infidélité par là s'est enhardi
ENNUIC'est de tous les ennuis l'ennui le plus sensible
ENTENDREEt ne devais-je pas, quoi qu'il me fit entendre, Pénétrer les raisons qui vous faisaient attendre ?
ENTRERNérine, entres-tu bien, lorsque le ciel m'accable, Dans tout ce qu'a mon sort d'affreux, d'épouvantable ?
ÉPROUVERQuand tu vins du monstre éprouver l'aventure
EXORABLELe ciel à mon amour serait-il favorable, Jusqu'à rendre sitôt Ariane exorable ?
FÂCHERPour moi, je l'avoûrai, sa trahison me fâche
FACILITÉDes longs ennuis où ce retard l'expose, Par ma facilité je me trouve la cause
FAIRETu crains pour moi les maux que j'ai voulu me faire, Et tu ne trembles point de ceux que tu me fais
FATIGUEFatigues, peines, maux, j'aimais tout pour leur cause
FAVORISÉ, ÉESi du secours du temps ma foi favorisée Peut mériter qu'un jour vous oubliiez Thésée
FEINDREIl feignait de m'aimer, je l'aimais en effet
FEINTEMais de ton faux amour les feintes concertées, Les noires trahisons, les ai-je méritées ?
FERMEPour m'attacher à vous par de plus fermes noeuds
FINVotre malheur par là trouve une heureuse fin
FORT, ORTEM'en acquitter vers elle est ma plus forte envie
FOUDROYANT, ANTECes foudroyants regards, ces accablants reproches
FRAPPERUn tendre souvenir frappait soudain mon âme
GÊNERPourvu qu'à te gêner le remords s'étudie
HAUT, AUTEJ'en mettrai haut le prix ; c'est à lui d'y penser
HEUREUX, EUSEOn n'est heureux qu'autant qu'on le croit être
IMPERCEPTIBLED'un aveugle penchant le charme imperceptible Frappe, saisit, entraîne, et rend un coeur sensible
INDIFFÉRENT, ENTEL'amour n'a bien souvent qu'une douceur trompeuse ; Mais vivre indifférent est-ce une vie heureuse ?
INÉBRANLABLEQue cette inébranlable et fidèle amitié Mérite bien de vous au moins quelque pitié
INGRAT, ATEComme je condamne Votre ingrate conduite au regard d'Ariane
IRRÉSOLUTIONL'irrésolution m'embarrasse et me gêne
LÉGÈRETÉEt si de mon amour ce tendre sacrifice De ta légèreté ne rompt point l'injustice
LEVERVous avez, dans un trouble à nul autre pareil, Prévenu ce matin le lever du soleil
MAL, ALELe plus grand de mes maux est de ne t'aimer plus
MÉRITEDe ta constance ailleurs va montrer les mérites
MÉRITEMa soeur a du mérite, elle est aimable et belle
METTREElle n'est pas encore où son espoir la met
NOIR, OIREAprès l'indigne éclat d'un procédé si noir
NUITÔ nuit ! ô trahison, dont la double noirceur Passe tout....
Ah ! madame, par où puis-je assez reconnaître... ?
OUBLIERSi j'aime encor Thésée, oublié-je qu'il fuit ?
OUBLIERPour elle contre vous qu'ai-je oublié de faire ?
OUÏ, ïEQu'importe que partout mes plaintes soient ouïes ?
PARPar ce que je vous dis, ne croyez pas, madame, Que je veuille applaudir à sa nouvelle flamme
PARFAIT, AITEVous avez cru Thésée un héros tout parfait ?
PARJURELe parjure Thésée a mérité ma haine
PITIÉRends-moi ton coeur, ingrat, par pitié de toi même
PRENDRERamène-moi, barbare, aux lieux où tu m'as prise
PRESSANT, ANTEEt le temps dans mon coeur n'affaiblira jamais Le pressant souvenir de ses rares bienfaits
PROCÉDÉAprès l'indigne éclat d'un procédé si noir
QUITTEMais quitte des ennuis où m'enchaîne la vie
RAISONNEMENTJe ne viens point, madame, opposer a vos plaintes De faux raisonnements, ou d'injustes contraintes
RECEVOIRJ'ai tout fait, tout osé, pour t'aimer, pour te plaire ; J'ai trahi mon pays, et mon père, et mon roi ; Cependant vois le prix, ingrat, que j'en reçoi
RECULÉ, ÉESon hymen reculé flattait mon espérance
REJETERQuoique mon coeur rejette un doute injurieux
REMENERRemène-moi, barbare, aux lieux où tu m'as prise
REMPLIREt pour être en état de remplir votre espoir
ROUGEURLe trouble dans les yeux et la rougeur au front
SENSIBLECe revers est sensible, il faut le confesser
SENTIRCependant, quoique aimable et peut-être plus belle, Je la vois, je lui parle, et ne sens rien pour elle
SÉVÈREJe l'expose aux rigueurs du sort le plus sévère
SOINIl rendait quelque soin à Mégiste, à Cyane
SÛREMENTMoins l'amour outragé fait voir d'emportement, Plus, quand le coup approche, il frappe sûrement
TAIREVotre infidélité ne saurait plus se taire
TEMPSMadame, de ces maux à qui la raison cède, Le temps, qui calme tout, est l'unique remède
TROUVEREt si vous me croyez, quels que soient mes avis, Vous vous trouverez bien de les avoir suivis
VIVEMENTTous les traits en seraient plus vivement tracés
VOEUJe verrais à mes voeux d'autres voeux préférés

Pages 1