Définition de CROISE
Prononciation : kroi - zé
DÉFINITIONS
1
Celui qui prenait la croix pour combattre les infidèles. L'armée des croisés.On fit la revue près de Nicée, et il se trouva cent mille cavaliers et six cent mille hommes de pied, en comptant les femmes ; ce nombre, joint avec les premiers croisés qui périrent sous l'hermite Pierre et sous d'autres, fait environ onze cent mille
Jérusalem fut prise par les croisés le 5 juillet 1099, tandis qu'Alexis Comnène était empereur d'Orient, Henri IV, d'Occident, et qu'Urbain II, chef de l'Église romaine, vivait encore
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans ib.
Le plus politique de tous ces croisés et peut-être le seul, fut Bohémond, fils de ce Robert Guiscard conquérant de la Pouille
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans ib.
Les croisés trouvèrent partout des trahisons, de la perfidie, et tout ce qu'on peut attendre d'un ennemi timide
Nouveaux croisés, les confédérés polonais sous Stanislas Auguste.
HISTORIQUE
1
XIIe s.Tout a croisiés amoureus à entendre D'aler à Dieu ou de remanoir ci
dans Couci, XXIV
2
XIIIe s.Et après [il] i envoia un suen cardonal, maistre Perron de Chappes, croisié, et manda por lui le pardon tel com vos dirai
de Geoffroi de VILLEHARDOUIN dans I
On ne doit pas fere assesseur d'omme que cil ne puist justicier qui le fet, s'il le trueve en meffet ; si comme de clerc ou de croisié
de Philippe de BEAUMANOIR dans 37
Quiconques est croisié de le [la] crois d'outremer, il n'est tenus à respondre en nule cort laie
de Philippe de BEAUMANOIR dans XI, 8
Et quant elle sot que il fu croisié, ainsi comme il meismes le contoit, elle mena aussi grand deul comme se elle le veist mort
de Jean, PRINCE DE JOINVILLE dans 208
ÉTYMOLOGIE
1
Croiser.