Définition de REPRSENTER

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE - SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE -

Prononciation : sa-voir

DÉFINITIONS

1
usité seulement au singulier.
Connaissance acquise par l'étude, par l'expérience Et ce qu'ont fait pour vous mon savoir et ma main M'a fait un ennemi de tout le genre humain
Laissez dire les sots : le savoir a son prix
On s'y fait [à la cour] une manière d'esprit qui, sans comparaison, juge plus finement des choses que tout le savoir enrouillé des pédants
Ils ont voulu dire que Valdo était un homme de savoir
Que lui manquait-il pour un si glorieux, mais si difficile ministère [gouverneur du Dauphin] ? du savoir ? il avait acquis par ses lectures continuelles des habitudes dans tous les pays et dans tous les siècles
M. Dacier n'étant pas seulement un homme de grande érudition et d'une critique très fine, mais d'une politesse d'autant plus estimable qu'elle accompagne rarement un grand savoir
Le savoir fait partie du mérite personnel ; il mène souvent à la fortune, et est toujours d'une grande ressource dans l'adversité
de DUMARSAIS dans Oeuv. t. I, p. 267
Les hommes, abrutis par leur vain savoir, ont fermé leur esprit à la voix de la raison, et leur coeur à celle de la nature
Le savoir que l'auteur [Dumarsais] y a répandu, la précision des règles et la justesse des applications, ont fait regarder avec raison cette partie de l'Encyclopédie comme une des mieux traitées
de Jean Le Rond D'ALEMBERT dans Éloges, Dumarsais.
N'étant pas encore aguerri contre les incertitudes du savoir, ma peur avait été celle d'un enfant qui se trouve pour la première fois dans les ténèbres
C'est à dater de la mort de Louis XV que le véritable savoir gastronomique et, par conséquent, la science du cuisinier s'en sont allés dégringolant
de DECOURCHAMP dans Souvenirs de la marquise de Créquy, t. IV, ch. 6
Demi-savoir, savoir incomplet en étendue ou en profondeur.

HISTORIQUE

1
IXe s.
In quant Deus savir et podir me dunat
dans Serment
2
XIe s.
Li amiralz est mult de grant saveir
dans Ch. de Rol. CCXXXVIII
3
XIIe s.
Car j'i met tout, cuer et cors et desir, Sens et savoir....
dans Couci, XI
L'arcevesque Thomas, qui mult out grant saveir
dans Th. le Mart. 51
4
XIIIe s.
Fai je savoir ou folie, Qui me tien en la baillie D'amours... ?
dans Ms. de poésies fr. avant 1300, t. IV, p. 1413, dans LACURNE
N'ai pas creü la voix, si n'ai pas fait savoir, Fabliaux
de JUBINAL dans t. I, p. 129
5
XVe s.
Fleurs portent odeur et sentence [senteur], Et savoir vient d'estudier
de Charles D'ORLÉANS dans Rondeau.
Il est à croire que le sçavoir amende plus tost ung homme que l'empirer
de Philippe de COMMINES dans V, 18
6
XVIe s.
Demetrius, personnage renommé pour son eminent sçavoir
de Jacques AMYOT dans Préf. XVII, 45
Mais quiconque a le sçavoir, Celuy doit l'honneur avoir
de Pierre de RONSARD dans 380
Mieulx vault sçavoir que grand avoir
de ROB. dans EST. Gramm. p. 126, dans LACURNE
Quelque sçavoir que soit en l'homme, s'il n'a de l'argent, on s'en mocque
de Randle COTGRAVE dans

ÉTYMOLOGIE

1
Savoir 1 ; provenç. espagn. et portug. saber ; ital. sapere.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

1
2. En exemple de : je sai, Ajoutez :
Des crimes si légers furent mes coups d'essai ; Il faut bien autrement montrer ce que je sai