Définition de VILIPENDER

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : vi-li-pan-dé

DÉFINITIONS

1
Traiter de vil, traiter avec beaucoup de mépris.
Tantôt il [J. J. Rousseau] a justifié certains prêtres contre l'Encyclopédie, et tantôt il les a vilipendés
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Facéties, Quest. mir. 19
Nature : Absolument.
Il est maintenant fort à la mode, parmi les rhéteurs qui prennent la place des orateurs révolutionnaires, de décrier, de vilipender
de MORELLET dans Mém. t. I, p. 159, dans POUGENS
RÉM. Furetière donne vilipender comme un terme vieux et populaire.

HISTORIQUE

1
XVe s.
Adjoing des deux, sans que nul vilipende, Je festie l'un, à l'autre fais la moue
de Charles D'ORLÉANS dans Bal. 105
2
XVIe s.
Il est horriblement hastyf en son courroux, il me vilipendoyt comme si je eusse esté ung chien
de PALSGR. dans p. 690
L'on tient pour reigle generale que les choses ausquelles nous aspirons sont fort estimées pendant le pourchas ; mais, après les avoir mises en nostre pouvoir, elles sont tenues à peu et vilipendées
dans L'amant ressuscité, p. 521, dans LACURNE

ÉTYMOLOGIE

1
Lat. vilipendere, de vilis, vil, à bas prix, et pendere, payer, estimer.

Synonymes de VILIPENDER