Définition de INDPENDANCE

DÉFINITIONS -

Prononciation : fê-lé, lée

DÉFINITIONS

1
Fendu sans séparation, en parlant de parois minces, de bords minces.
Semblable à un vase précieux, mais fêlé, d'où s'écoulent toutes les liqueurs les plus délicieuses, le coeur de ce grand capitaine ne pouvait rien garder
de François de Salignac de La Mothe FÉNELON dans Tél. XVI
Perd-on un appui quand on jette un roseau fêlé qui, loin de nous soutenir, nous percerait la main si nous voulions nous y appuyer ?
de Jacques-Bénigne BOSSUET dans Sermons, Oblig. de l'état religieux, 1
Comme une urne fêlée et dont les flancs arides Laissent fuir l'eau du ciel que l'homme y cherche en vain
de Alphonse de LAMARTINE dans Harm. IV, 11
Sémantique : Fig.
[Dieu] Fait un écho vivant de nos lèvres muettes, Et dans nos coeurs fêlés verse ses eaux parfaites
de Alphonse de LAMARTINE dans Harm. III, 6
Nature : S. m. Ce vase sonne le fêlé.
2
Sémantique : Fig. Avoir la poitrine fêlée, avoir la poitrine en mauvais état.
Avoir la tête fêlée, le timbre fêlé, être un peu fou.
Ma foi, j'en ai quasi la cervelle fêlée
de Paul SCARRON dans Jodelet ou le maître valet, III, 3
La tête de Bonnet me paraît un peu fêlée
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Phil. III, 191
Mon timbre commence à être un peu fêlé, et sera bientôt cassé tout à fait
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Lett. Mme du Deffant, 22 janv. 1769
C'est un pot fêlé, se dit quelquefois d'une personne valétudinaire.

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