L'oeuvre Athalie de Jean RACINE

Ecrit par Jean RACINE

Date : 1691

Citations de "Athalie"

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PRÊTERC'est moi qui prête ici ma voix au malheureux !
PRÊTREOù suis-je ? de Baal ne vois-je pas le prêtre ?
PRÊTRELes prêtres ne pouvaient suffire aux sacrifices
PRÊTRISEMoi seul, donnant l'exemple aux timides Hébreux, Déserteur de leurs lois, j'approuvai l'entreprise, Et par là de Baal méritai la prêtrise
PRÉVOYANCEDieu défend-il tout soin et toute prévoyance ?
PRÉVOYANT, ANTEJe sais que, près de vous en secret assemblé, Par vos soins prévoyants leur nombre est redoublé
PRINTEMPSQue du Seigneur la voix se fasse entendre, Et qu'à nos coeurs son oracle divin Soit ce qu'à l'herbe tendre Est, au printemps, la fraîcheur du matin
PRODIGEFaut-il, Abner, faut-il vous rappeler le cours Des prodiges fameux accomplis de nos jours ?
PRODIGUEEt prodigue surtout du sang des misérables
PROFANETout profane exercice est banni de son temple
PROFANEC'est des ministres saints la demeure sacrée ; Les lois à tout profane en défendent l'entrée
PROFANEROn verra de David l'héritier détestable Abolir tes honneurs, profaner ton autel
PROFOND, ONDEC'était pendant l'horreur d'une profonde nuit
PROJETTous ses projets semblaient l'un l'autre se détruire
PROMENERRions, chantons, dit cette troupe impie ; De fleurs en fleurs, de plaisirs en plaisirs, Promenons nos désirs
PROMESSEAux promesses du ciel pourquoi renoncez-vous ?
PROMETTREJe promets d'observer ce que la loi m'ordonne
PRONONCERVous ne leur prononcez mon nom qu'avec horreur
PROPHÈTEDes prophètes menteurs la troupe confondue
PROPREJe prétends vous traiter comme mon propre fils
PROPREUn enfant est peu propre à trahir sa pensée
PROSTERNÉ, ÉELes rois des nations, devant toi prosternés, De tes pieds baisent la poussière
PROTÉGEREt comptez-vous pour rien Dieu qui combat pour nous, Dieu qui de l'orphelin protége l'innocence ?
PRUDENCEToutefois il [Joad] devrait garder plus de prudence
PUBLIC, IQUEIl est temps de nous joindre aux prières publiques
PUBLIERUn enfant courageux publie Que Dieu lui seul est éternel
PUR, UREComment en un plomb vil l'or pur s'est-il changé ?
PUR, UREJéhu.... N'a pour servir sa cause et venger ses injures [de Dieu] Ni le coeur assez droit, ni les mains assez pures
PURETÉAinsi de piége en piége, et d'abîme en abîme, Corrompant de vos moeurs l'aimable pureté, Ils [les flatteurs] vous feront enfin haïr la vérité
QUANDQuand Dieu par plus d'effets montra-t-il son pouvoir ?
QUEHé ! que puis-je au milieu de ce peuple abattu ?
QUE? Du zèle de ma loi que sert de vous parer ?
QUEL, QUELLEJoas : Quel père Je quitterais ! et pour.... - Athalie : hé bien ? - Joas : pour quelle mère !
QUELQUED'adorateurs zélés à peine un petit nombre Ose des premiers jours nous retracer quelque ombre
QUELQUEFOISQuelquefois il vous plaint, souvent même il vous vante
QUERELLEVoilà donc quels vengeurs s'arment pour ta querelle, Des prêtres, des enfants, ô Sagesse éternelle !
QUERELLESi quelque audacieux embrasse sa querelle, Qu'à la fureur du glaive on le livre avec elle
QUITTERLaissez-là cet habit, quittez ce vil métier
RACETout l'espoir de sa race en lui seul renfermé
RACEUne profonde nuit enveloppe sa race
RACEDieu s'apprête à te joindre à la race parjure...
RACHETÉ, ÉEÀ l'aspect de ce roi racheté du tombeau
RACHETERSes prêtres toutefois... à deux conditions peuvent se racheter
RACHETERMais siérait-il, Abner, à des coeurs généreux De livrer au supplice un enfant malheureux... Et de nous racheter aux dépens de sa vie ?
RACINELe ciel même peut-il réparer les ruines De cet arbre [race de David] séché jusque dans ses racines ?
RALLUMERDieu.... L'a tiré [Joas] par leur main [des lévites] de l'oubli du tombeau, Et de David éteint rallumé le flambeau
RAMASMais de nos saints autels qu'elle tienne éloignée D'un ramas d'étrangers l'indiscrète fureur
RAMENERMais que vois-je ? mon fils, quel sujet vous ramène ?
RANIMERLa voix du Dieu vivant a ranimé ta cendre
RANIMERSa vue a ranimé mes esprits abattus
RANIMERLes morts se ranimant à la voix d'Élisée
RAPPELERDu tombeau, quand tu veux, tu sais nous rappeler
RAPPELERDieu de Sion, rappelle, Rappelle en sa faveur tes antiques bontés
RAPPELERJe ne veux point ici rappeler le passé, Ni vous rendre raison du sang que j'ai versé
RAREEt tout ce que des mains de cette reine avare Vous avez pu sauver et de riche et de rare
RASSURERVous, nourri dans les camps du saint roi Josaphat....Qui rassurâtes seul nos villes alarmées
RAVAGELe Jourdain ne voit plus l'Arabe vagabond, Ni l'altier Philistin, par d'éternels ravages, Comme au temps de vos rois, désoler ses rivages
RAVIRJérusalem, objet de ma douleur, Quelle main en un jour t'a ravi tous tes charmes !
RAVISSEMENTAu lieu des cantiques charmants Où David t'exprimait ses saints ravissements
RAYONQuand, sur ton sommet enflammé [le Sinaï], Dans un nuage épais le Seigneur enfermé Fit luire aux yeux mortels un rayon de sa gloire
REBROUSSERL'arche, qui fit tomber tant de superbes tours, Et força le Jourdain de rebrousser son cours
RECHERCHERIl [Dieu] ne recherche point, aveugle en sa colère, Sur le fils qui le craint, l'impiété du père
RECONNAÎTREPeuples et vous, Abner, reconnaissez Joas
RECONNAÎTREOn reconnaît Joad à cette violence
RECONNAÎTREJe reconnais, Abner, ce service important
REDOUBLÉ, ÉEQuelle insolente main frappe à coups redoublés ?
REDOUBLERRedoublez au Seigneur votre ardente prière
REDOUTABLELe cruel Dieu des Juifs l'emporte aussi sur toi ; Je te plains de tomber dans ses mains redoutables
REFUGEPromettez.... Que, sévère aux méchants et des bons le refuge, Entre le pauvre et vous, vous prendrez Dieu pour juge
REGARDJe l'observais hier [Athalie], et je voyais ses yeux Lancer sur le lieu saint des regards furieux
REGARDERQu'Ismaël en sa garde Prenne tout le côté que l'orient regarde
RÈGLEEt vous, à cette loi, votre règle éternelle, Roi, ne jurez-vous pas d'être toujours fidèle ?
RÉGLERDe sa suite avec vous qu'elle [Athalie] règle le nombre
RÉGLERMais sur l'un de ces rois s'il fallait vous régler
REHAUSSERDès longtemps elle hait cette fermeté rare Qui rehausse en Joad l'éclat de la tiare
REINELe Seigneur a détruit la reine des cités [Jérusalem]
REJETÉ, ÉEIl se croit quelque enfant rejeté par sa mère, à qui j'ai par pitié daigné servir de père
RELUIREJoas les touchera par sa noble pudeur, Où semble de son sang reluire la splendeur
REMETTREPuissant maître des cieux, Remets-lui le bandeau dont tu couvris ses yeux, Lorsque....
REMETTRECet enfant, ce trésor qu'il faut qu'on me remette, Où sont-ils ?
REMONTERIl faut que sur le trône un roi soit élevé, Qui se souvienne un jour qu'au rang de ses ancêtres Dieu l'a fait remonter par la main de ses prêtres
REMORDSLa peur d'un vain remords trouble cette grande âme : Elle flotte, elle hésite ; en un mot, elle est femme
REMPARTCependant Athalie, un poignard à la main, Rit des faibles remparts de nos portes d'airain
REMPLIRDe princes égorgés la chambre était remplie
REMPLIRVenez, cher rejeton d'une vaillante race, Remplir vos défenseurs d'une nouvelle audace
REMPLIRAh ! sans pâlir Puis-je voir d'assassins le temple se remplir ?
RENAÎTREJérusalem renaît plus brillante et plus belle
RENDREJ'aurais vu massacrer et mon père et mon frère.... Et moi.... Je n'aurais pas du moins à cette aveugle rage Rendu meurtre pour meurtre, outrage pour outrage !
RENDREL'arche sainte est muette, et ne rend plus d'oracles
RENGAGERRoi, prêtres, peuple, allons, pleins de reconnaissance, De Jacob avec Dieu confirmer l'alliance, Et, saintement confus de nos égarements, Nous rengager à lui par de nouveaux serments
RENOMMÉ, ÉEÔ mont de Sinaï, conserve la mémoire De ce jour à jamais auguste et renommé
RENOUVELERTout ce qui reste encor de fidèles Hébreux Lui viendront aujourd'hui renouveler leurs voeux
RENVERSÉ, ÉEJe me figure encor sa nourrice éperdue, Qui devant les bourreaux s'était jetée en vain, Et, faible, le tenait renversé sur son sein
RENVERSERVenait-il renverser l'ordre des éléments ? Sur ses antiques fondements Venait-il ébranler la terre ?
RENVERSERTemple, renverse-toi ; cèdres, jetez des flammes
RÉPANDREJoas vient d'être couronné ; Le grand prêtre a sur lui répandu l'huile sainte
RÉPANDREDaigne, daigne, mon Dieu, sur Mathan et sur elle Répandre cet esprit d'imprudence et d'erreur, De la chute des rois funeste avant-coureur
RÉPANDU, UEJe vois de toutes parts sa clarté répandue
RÉPARERLe ciel même peut-il réparer les ruines De cet arbre séché jusque dans ses racines ?
RÉPARERMême elle avait encor cet éclat emprunté Dont elle eut soin de peindre et d'orner son visage Pour réparer des ans l'irréparable outrage
REPLONGERBientôt de Jézabel la fille meurtrière, Instruite que Joas voit encor la lumière, Dans l'horreur du tombeau viendra le replonger
RÉPONDREPourquoi vous pressez-vous de répondre pour lui ?
REPOSERLieu terrible où de Dieu la majesté repose
RÉPRIMEROù serais-je aujourd'hui.... Si de mon propre sang ma main versant des flots N'eût par ce coup hardi réprimé vos complots ?
RÉSERVÉ, ÉEDans un des parvis aux hommes réservé, Cette femme superbe entre le front levé
RÉSIDERSongez qu'en cet enfant tout Israël réside
RÉSISTERIl [Dieu] résiste au superbe et punit l'homicide
RESPECTJoas : Mon père, en quel état vous vois-je devant moi ! - Joad prosterné : Je vous rends le respect que je dois à mon roi
RESPECTERSur d'éclatants succès ma puissance établie A fait jusqu'aux deux mers respecter Athalie
RESPIRERDe quel front cet ennemi de Dieu Vient-il infecter l'air qu'on respire en ce lieu ?
RESSORTPour vous perdre, il n'est point de ressorts qu'il n'invente
RESSUSCITÉ, ÉETous chantent de David le fils ressuscité
RESSUSCITERDu tombeau, quand tu veux, tu sais nous rappeler ; Tu frappes et guéris, tu perds et ressuscites
RESTEJe tremble qu'Athalie.... N'achève enfin sur vous ses vengeances funestes, Et d'un respect forcé ne dépouille les restes
RESTEQue feriez-vous de plus, si des rois vos aïeux Ce jeune enfant était un reste précieux ?
RÉTABLIRNous jurons.... De rétablir Joas au trône de ses pères
RETENTIRAppelez tout le peuple au secours de son roi, Et faites retentir jusques à son oreille De Joas conservé l'étonnante merveille
RÉTICENCESorte de prétérition où, commençant l'expression de sa pensée, on s'arrête avant de l'avoir achevée : Je devrais sur l'autel où ta main sacrifie Te.... mais du prix qu'on m'offre il faut me contenter
RETIRERDieu même, disent-ils, s'est retiré de nous
RETRACERD'adorateurs zélés à peine un petit nombre Ose des premiers temps nous retracer quelque ombre
RETROUVERLorsque la troisième heure aux prières rappelle, Retrouvez-vous au temple avec ce même zèle
RÉUSSIRTout vous a réussi ; que Dieu voie et nous juge
RÉVEILDe tous ces vains plaisirs où leur âme se plonge Que leur restera-t-il ? ce qui reste d'un songe Dont on a reconnu l'erreur ; à leur réveil (ô réveil plein d'horreur !)....
RÉVEILLERPécheurs, disparaissez ; le Seigneur se réveille
RÉVÉLERUn serment solennel par avance les lie [les lévites] à ce fils de David qu'on leur doit révéler
RÉVÉLERIl [Dieu] venait révéler aux enfants des Hébreux De ses préceptes saints la lumière immortelle
REVENIRHélas ! l'état horrible où le ciel me l'offrit [Joas], Revient à tout moment effrayer mon esprit
REVENIRMais lorsque, revenant de mon trouble funeste, J'admirais sa douceur, son air noble et modeste....
REVOIRUne femme inconnue, Qui ne dit point son nom, et qu'on n'a point revue
REVOIRMais nous nous reverrons ; adieu, je sors contente
RICHEEt j'espérais ma part d'une si riche proie
RICHEPréparez, Josabeth, le riche diadème Que sur son front sacré David porta lui-même
RIENEt comptez-vous pour rien Dieu qui combat pour nous ?
RIRERions, chantons, dit cette troupe impie ; De fleurs en fleurs, de plaisirs en plaisirs, Promenons nos désirs
RIRECependant Athalie, un poignard à la main, Rit des faibles remparts de nos portes d'airain
ROBEUn jeune enfant couvert d'une robe éclatante
ROMPRERompez, rompez tout pacte avec l'impiété
RONGERUn songe, me devrais-je inquiéter d'un songe ? Entretient dans mon coeur un chagrin qui le ronge
ROSÉEÉlie aux éléments parlant en souverain, Les cieux par lui fermés et devenus d'airain, Et la terre trois ans sans pluie et sans rosée
ROUGEURCes mots ont fait monter la rougeur sur son front
ROYAL, ALEQue du bandeau royal sa tête soit ornée
RUDESSEDe Joad l'inflexible rudesse De leur superbe oreille [des princes] offensait la mollesse
RUINECe roi, fils de David, où le chercherons-nous ? Le ciel même peut-il réparer les ruines De cet arbre séché jusque dans ses racines ?
SACRÉ, ÉEPrès de leurs passions [des princes] rien ne me fut sacré
SACRÉ, ÉEFaut-il que je me mette à vos sacrés genoux ?
SACRIFICATURELes prêtres étaient de la famille d'Aaron et il n'y avait que ceux de cette famille qui pussent exercer la sacrificature
SACRIFICEVoici comme ce Dieu vous répond par ma bouche.... Quel fruit me revient-il de tous vos sacrifices ? Ai-je besoin du sang des boucs et des génisses ?
SACRILÉGEMathan d'ailleurs, Mathan, ce prêtre sacrilége, Plus méchant qu'Athalie, à toute heure l'assiége
SAGESSEDaigne mettre, grand Dieu, ta sagesse en sa bouche !
SAGESSEJe jouissais en paix du fruit de ma sagesse
SAINT, AINTEVenez, de l'huile sainte il faut vous consacrer
SAINT, AINTEDu temple, orné partout de festons magnifiques, Le peuple saint en foule inondait les portiques
SAINT, AINTEEt Dieu n'est plus servi que dans la tribu sainte
SAINT, AINTETous chantent de David le fils ressuscité ; Baal est en horreur dans la sainte cité
SAINT, AINTEQu'ils pleurent, ô mon Dieu, qu'ils frémissent de crainte, Ces malheureux qui de ta cité sainte Ne verront point l'éternelle splendeur
SAINT, AINTEPensez-vous être saint et juste impunément ?
SAINTEMENTCes fameux lévites.... De leurs plus chers parents saintement homicides
SAINTETÉQu'à l'instant hors du temple elle [Athalie] soit emmenée, Et que la sainteté n'en soit pas profanée
SAISI, IEJ'avais tantôt rempli d'amertume et de fiel Son coeur, déjà saisi des menaces du ciel
SAISIRC'est lui ! d'horreur encor tous mes sens sont saisis
SANCTUAIREEt que de Jésabel la fille sanguinaire Ne vienne attaquer Dieu jusqu'en son sanctuaire
SANGAi-je besoin du sang des boucs et des génisses ?
SANGJe ne veux point ici rappeler le passé, Ni vous rendre raison du sang que j'ai versé
SANGDans l'infidèle sang baignez-vous sans horreur
SANGDavid m'est en horreur, et les fils de ce roi, Quoique nés de mon sang, sont étrangers pour moi
SANSBenjamin est sans force, et Juda sans vertu
SATELLITEQui donc opposez-vous contre ses satellites [d'Athalie] ?
SAUVAGEQue Joad mette un frein à son zèle sauvage
SAUVEREt tout ce que des mains de cette reine avare, Vous avez pu sauver et de riche et de rare, Donnez-le....
SAVOIRCelui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méchants arrêter les complots
SAVOIRJ'ai fait à Josabeth savoir sa volonté
SCEAUUn trésor.... Par votre roi David autrefois amassé, Sous le sceau du secret au grand prêtre laissé
SCEPTREQu'aux larmes, au travail le peuple est condamné, Et d'un sceptre de fer veut être gouverné
SÉCHÉ, ÉELe ciel même peut-il réparer les ruines De cet arbre séché jusque dans ses racines ?
SÉCHERQu'il soit comme le fruit en naissant arraché, Ou qu'un souffle ennemi dans sa fleur a séché !
SECOND, ONDEQue Joad mette un frein à son zèle sauvage, Et ne m'irrite point par un second outrage
SÉDUCTEUR, TRICETe voilà, séducteur, De ligues, de complots pernicieux auteur, Qui dans le trouble seul as mis tes espérances
SÉDUIREIl brave ce faste orgueilleux, Et ne se laisse point séduire à tous ses attraits périlleux
SEINMais Dieu.... Permit que.... Josabeth dans son sein l'emportât tout sanglant [Joas enfant]
SEINJérusalem renaît plus brillante et plus belle ; D'où lui viennent de tous côtés Ces enfants qu'en son sein elle n'a point portés ?
SELAthalie : Quels sont donc vos plaisirs ? - Joas : Quelquefois à l'autel Je présente au grand prêtre ou l'encens ou le sel
SEMBLERCe songe, ce rapport, tout me semble effroyable
SEMÉ, ÉECe secret au dehors est-il aussi semé ?
SEMERJe leur semai de fleurs les bords des précipices
SENSC'est lui ! d'horreur encor tous mes sens sont saisis
SENTIMENTEn baignant son visage, Mes pleurs du sentiment lui rendirent l'usage
SENTIRJ'ai senti tout à coup un homicide acier Que le traître en mon sein a plongé tout entier
SENTIRDe ses bras innocents je me sentis presser
SEOIRMais, hélas ! en ce temps d'opprobre et de douleurs, Quelle offrande sied mieux que celle de nos pleurs ?
SEOIRMais siérait-il, Abner, à des coeurs généreux, De livrer au supplice un enfant malheureux ?
SÉPARERDe ses parvis sacrés j'ai deux fois fait le tour : Tout a fui ; tous se sont séparés sans retour
SERMENTUn serment solennel par avance les lie à ce fils de David qu'on leur doit révéler
SERVICEJe ne veux point ici vous vanter mes services
SERVILEVous qui ne connaissez qu'une crainte servile
SERVIRDebout à ses côtés [du grand prêtre], le jeune Éliacin Comme moi le servait en long habit de lin
SERVIRJ'ai mon dieu que je sers ; vous servirez le vôtre
SERVIRDu zèle de ma loi que sert de vous parer ?
SEUILVous, dès que cette reine, ivre d'un fol orgueil, De la porte du temple aura passé le seuil....
SEUL, EULEL'enceinte sacrée ouverte aux seuls lévites
SEUL, EULEL'honneur.... D'être seuls employés aux autels du Seigneur
SEUL, EULEPeuvent-ils de leurs rois venger seuls la querelle ?
SEULEMENTDonnez-moi seulement le temps de respirer
SÉVÈREPromettez....Que, sévère aux méchants et des bons le refuge, Entre le pauvre et vous vous prendrez Dieu pour juge
SEXEReine, sors, a-t-il dit, de ce lieu redoutable, D'où te bannit ton sexe et ton impiété
SIEt j'espérais ma part d'une si riche proie
SIÈCLEEt les siècles obscurs devant moi se découvrent
SIGNALEt criez pour signal : Vive le roi Joas !
SIMPLECet âge est innocent : son ingénuité N'altère point encor la simple vérité
SIMPLEVoilà comme, infectant cette simple jeunesse, Vous employez tous deux le calme où je vous laisse
SINCÉRITÉJe sais que, du mensonge implacable ennemie, Josabet livrerait même sa propre vie, S'il fallait que sa vie à sa sincérité Coûtât le moindre mot contre la vérité
SINISTREHé bien ! que nous fait-elle annoncer de sinistre ? Quel sera l'ordre affreux qu'apporte un tel ministre ?
SITÔTSitôt que de ce jour La trompette sacrée annonçait le retour
SOCIÉTÉ[Dieu] défendit à leur postérité [des Juifs] Avec tout autre dieu toute société
SOIFTantôt, voyant pour l'or sa soif insatiable
SOINMême elle avait encor cet éclat emprunté Dont elle eut soin de peindre et d'orner son visage
SOINMais de vos premiers ans quelles mains ont pris soin ?
SOINTous les jours je l'invoque [Dieu], et d'un soin paternel Il me nourrit des dons offerts sur son autel
SOITEt, soit frayeur encore, ou pour me caresser, De ses bras innocents je me sentis presser
SOLDATQuoi ! la peur a glacé mes indignes soldats !
SOLDATSoldats du Dieu vivant, défendez votre roi
SOLEILIl [Dieu] commande au soleil d'animer la nature, Et la lumière est un don de ses mains
SOLENNEL, ELLEJe viens, suivant l'usage antique et solennel, Célébrer avec vous la fameuse journée Où sur le mont Sina la loi nous fut donnée
SOLENNEL, ELLEUn serment solennel par avance les lie à ce fils de David qu'on leur doit révéler
SOLENNISERVivez, solennisez vos fêtes sans ombrage
SOMBREEnfin, depuis deux jours, la superbe Athalie Dans un sombre chagrin paraît ensevelie
SOMMEILEt quels coeurs si plongés dans un lâche sommeil.... Ne s'empresseront pas à suivre notre exemple ?
SOMMEILLERNe dis plus, ô Jacob, que ton Seigneur sommeille ; Pécheurs, disparaissez ; le Seigneur se réveille
SOMMETÔ mont de Sinaï, conserve la mémoire De ce jour à jamais auguste et renommé, Quand sur ton sommet enflammé....
SONLévites, de vos sons prêtez-moi les accords
SONGEUn songe (me devrais-je inquiéter d'un songe ?) Entretient dans mon coeur un chagrin qui le ronge
SONGERSongez-y : vos refus pourraient me confirmer Un bruit sourd que déjà l'on commence à semer
SONNERChères soeurs, n'entendez-vous pas Des cruels Tyriens la trompette qui sonne ?
SORTDans le vulgaire obscur si le sort l'eût placé....
SORTLa splendeur de son sort doit hâter sa ruine
SORTIRLes morts, après huit ans, sortent-ils du tombeau ?
SORTIRSortons, a-t-elle dit, sortons d'inquiétude
SOUFFLEComme le fruit en naissant arraché, Ou qu'un souffle ennemi dans sa fleur a séché
SOUHAITERVoici ce qu'en mourant lui souhaite sa mère ; Que dis-je ? souhaiter ! je me flatte, j'espère....
SOUILLÉ, ÉEDe son amour pour toi [Jérusalem] ton Dieu s'est dépouillé, Ton encens à ses yeux est un encens souillé
SOUILLEREt nous, dont cette femme impie et meurtrière A souillé les regards et troublé la prière....
SOURD, SOURDESongez-y ; vos refus pourraient me confirmer Un bruit sourd que déjà l'on commence à semer
SOUTIENEt vous, l'un des soutiens de ce tremblant État
SOUVENIRIl faut que sur le trône un roi soit élevé, Qui se souvienne un jour qu'au rang de ses ancêtres Dieu l'a fait remonter par la main de ses prêtres
SOUVENTQuelquefois il vous plaint, souvent même il vous vante
SOUVERAIN, AINE,Il [Jéhu] me laisse en ces lieux souveraine maîtresse
SOUVERAIN, AINE,Élie aux éléments parlant en souverain
SPLENDEURJoas les touchera par sa noble pudeur, Où semble de son sang reluire la splendeur
SPLENDEURQu'ils pleurent, ô mon Dieu ! qu'ils frémissent de crainte, Les malheureux qui de ta cité sainte Ne verront point l'éternelle splendeur
STABLEDieu pourra vous montrer par d'importants bienfaits Que sa parole est stable et ne trompe jamais
STÉRILEPar de stériles voeux pensez-vous m'honorer ?
SUBIT, ITEPrenez soin qu'à l'instant la trompette guerrière Dans le camp ennemi jette un subit effroi
SUCCÈSSur d'éclatants succès ma puissance établie
SUCERVois-tu cette Juive fidèle Dont tu sais bien qu'alors il suçait la mamelle ?
SUFFIRELes prêtres ne pouvaient suffire aux sacrifices
SUGGÉRERQuels timides conseils m'osez-vous suggérer ?
SUITEDe sa suite avec vous qu'elle règle le nombre
SUITEHélas ! nous espérions que de leur race heureuse Devait sortir de rois une suite nombreuse
SUIVRESuivez de point en point ces ordres importants
SUPERBEDans un des parvis aux hommes réservé Cette femme superbe entre le front levé
SUPERBEAthalie : Que vous dit cette loi ? - Joas : Que Dieu veut être aimé.... Qu'il résiste au superbe et punit l'homicide
SUPERBEAutant que de Joad l'inflexible rudesse De leur superbe oreille [des rois] offensait la mollesse, Autant je les charmais par ma dextérité
SUPERBEL'arche qui fit tomber tant de superbes tours
SUPERSTITIONLaissons là de Joad l'audace téméraire, Et tout ce vain amas de superstitions Qui ferment votre temple aux autres nations
SURDieu dont le bras vengeur, bour un temps suspendu, Sur cette race impie est toujours étendu
SURIl [Dieu] ne recherche point, aveugle en sa colère, Sur le fils qui le craint, l'iniquité du père
SUSPENDREMes filles, c'est assez ; suspendez vos cantiques
SUSPENDU, UEDieu, dont le bras vengeur, pour un temps suspendu, Sur cette race impie est toujours étendu
SYLLEPSEExemple : Entre le pauvre et vous, vous prendrez Dieu pour juge, Vous souvenant, mon fils, que, caché sous ce lin, Comme eux vous fûtes pauvre, et comme eux orphelin
TANTÔTTantôt à cette reine il vous peint redoutable, Tantôt voyant pour l'or sa soif insatiable....
TEL, ELLEReconnaissez, Abner, à ces traits éclatants, Un Dieu tel aujourd'hui qu'il fut dans tous les temps
TÉMÉRAIRETéméraire, où voulez-vous passer ? Au delà de ce lieu gardez-vous d'avancer
TÉMOIGNAGEQue Dieu veille sur vous, enfant dont le courage Vient de rendre à son nom ce noble témoignage
TEMPLEOui, je viens dans son temple adorer l'Éternel
TEMPSSon empire [de Dieu] a des temps précédé la naissance
TEMPSLes temps sont accomplis, princesse, il faut parler
TEMPSVous, ministre de paix dans les temps de colère....
TENDREQue du Seigneur la voix se fasse entendre, Et qu'à nos coeurs son oracle divin Soit ce qu'à l'herbe tendre Est, au printemps, la fraîcheur du matin
TENDREDe cette fleur si tendre et si tôt moissonnée
TENDRESSEPour le sang de ses rois vous voyez sa tendresse
TÉNÉBREUX, EUSEL'audace d'une femme, arrêtant ce concours, En des jours ténébreux a changé ces beaux jours
TÉNÉBREUX, EUSEÔ promesse ! ô menace ! ô ténébreux mystère !
TENIRMais de nos saints autels qu'elle tienne éloignée D'un ramas d'étrangers l'indiscrète fureur
TERRASSÉ, ÉEToute son audace a paru terrassée
TERRECieux, écoutez ma voix ; terre, prête l'oreille
TÊTELève, Jérusalem, lève ta tête altière
TIAREJe ceignis la tiare et marchai son égal [de Joad]
TIERS, ERCEQuand l'astre du jour Aura sur l'horizon fait le tiers de son tour
TIGETriste reste de nos rois, Chère et dernière fleur d'une tige si belle
TIMIDEQuels timides conseils m'osez-vous suggérer ?
TIRERIl faut que sur le trône un roi soit élevé, Qui se souvienne un jour qu'au rang de ses ancêtres Dieu l'a fait remonter par la main de ses prêtres, L'a tiré par leur main de l'oubli du tombeau....
TOMBÉ, ÉEEt la fille d'Achab dans le piége tombée
TOMBEAULes morts, après huit ans, sortent-ils du tombeau ?
TOMBEAUPrince aimable, dis-nous.... Ou si dans la nuit du tombeau La voix du Dieu vivant a ranimé ta cendre ?
TOMBERHélas ! sous le couteau d'une mère cruelle Te verrons-nous tomber une seconde fois ?
TOMBERLe cruel dieu des Juifs l'emporte aussi sur toi ; Je te plains de tomber dans ses mains redoutables
TOMBERL'arche qui fit tomber tant de superbes tours
TOMBERJ'ai vu de son courroux tomber la violence
TÔTQu'aux larmes, au travail le peuple est condamné.... Que, s'il n'est opprimé, tôt ou tard il opprime
TOUCHERJe crains Dieu, dites-vous, sa vérité me touche
TOUCHERRentrons, et qu'un sang pur, par mes mains épanché, Lave jusques au marbre où ses pas ont touché
TOUR.... Quand l'astre du jour Aura sur l'horizon fait le tiers de son tour
TOURDe ces parvis sacrés j'ai deux fois fait le tour
TOUREntrez, généreux chefs des familles sacrées, Du ministère saint tour à tour honorées
TOUT, TOUTETout ce qui reste encor de fidèles Hébreux Lui viendront aujourd'hui renouveler leurs voeux
TRACEGrand Dieu ! si tu prévois qu'indigne de sa race, Il doive de David abandonner la trace
TRACEDu sort de cet enfant on n'a donc nulle trace
TRACERLui même il nous traça son temple et son autel
TRAHIRUn enfant est peu propre à trahir sa pensée
TRAITJe l'ai vu : son même air, son même habit de lin, Sa démarche, ses yeux, et tous ses traits enfin
TRAITReconnaissez, Abner, à ces traits éclatants Un Dieu tel aujourd'hui qu'il fut dans tous les temps
TRAITERLe Syrien me traite et de reine et de soeur
TRAITERDès longtemps votre amour pour la religion Est traité de révolte et de sédition
TRANSGRESSEURSi quelque transgresseur enfreint cette promesse, Qu'il éprouve, grand Dieu, ta fureur vengeresse
TRANSPORTEst-ce l'esprit divin qui s'empare de moi ! C'est lui-même, il m'échauffe, il m'inspire.... de ses mouvements secondez les transports
TRANSPORTERFaut-il le transporter [Joas] aux plus affreux déserts ?
TRANSPORTEREst-ce que de Baal le zèle vous transporte ?
TRAVAILAux larmes, au travail le peuple est condamné
TRAVERSERDe Cédron avec lui traversant le torrent
TREMPÉ, ÉEL'impie Achab détruit, et de son sang trempé Le champ que par le meurtre il avait usurpé
TREMPERCe formidable amas de lances et d'épées, Qui du sang philistin jadis furent trempées
TRÉSORQu'en un lieu que vous seul connaissez, Vous cachez des trésors par David amassés
TRÉSORFaisons de ce trésor [Joas] Jéhu dépositaire
TRÉSORQuel est cet autre enfant si cher à votre amour ? Ce grand attachement me surprend à mon tour ; Est-ce un trésor pour vous si précieux, si rare ?
TRIBUEt Dieu n'est plus servi que dans la tribu sainte
TRIBUHélas ! nous espérions.... Que sur toute tribu, sur toute nation, L'un d'eux établirait sa domination
TRIOMPHANT, ANTEL'arche qui fit tomber tant de superbes tours, Des dieux des nations tant de fois triomphante
TROMPERDieu saura vous montrer par d'importants bienfaits, Que sa parole est stable et ne trompe jamais
TROMPEROui, c'est Joas, je cherche en vain à me tromper
TROMPETTESitôt que de ce jour La trompette sacrée annonçait le retour
TRÔNEVous, enfants, préparez un trône pour Joas
TRÔNELoin du trône nourri, de ce fatal honneur, Hélas ! vous ignorez le charme empoisonneur
TROUBLEDe ligues, de complots pernicieux auteur, Qui dans le trouble seul as mis tes espérances
TROUBLEREt nous, dont cette femme impie et meurtrière A souillé les regards et troublé la prière
TROUPEDes prophètes menteurs la troupe confondue
TROUPEAUTout a fui, tous se sont séparés sans retour, Misérable troupeau qu'a dispersé la crainte
TROUVÉ, ÉEEt Dieu trouvé fidèle en toutes ses menaces
TUJe devrais sur l'autel où ta main sacrifie Te.... mais du prix qu'on m'offre il faut me contenter
TUJe te les vais montrer l'un et l'autre à la fois
UN, UNEL'un d'eux, en blasphémant, vient de nous faire entendre Qu'Abner est dans les fers....
UN, UNETous ses projets semblaient l'un l'autre se détruire
UNIQUE[Joas à Josabeth, qui lui a servi de mère] ô mon unique mère !
USAGEJe viens, selon l'usage antique et solennel, Célébrer avec vous la fameuse journée Où sur le mont Sina la loi nous fut donnée
USURELe champ qui les reçut [la chaleur des jours et la fraîcheur des jours], les rend avec usure
USURPERHuit ans déjà passés, une impie étrangère Du sceptre de David usurpe tous les droits
VAIN, AINEPeut-être un songe vain m'a trop préoccupée
VALLONTel en un secret vallon, Sur le bord d'une onde pure, Croît, à l'abri de l'aquilon, Un jeune lis, l'amour de la nature
VANTERQuelquefois il vous plaint, souvent même il vous vante
VENDREÀ l'injuste Athalie ils se sont tous vendus
VENGEUR, GERESSERoi, voilà vos vengeurs contre vos ennemis
VENGEUR, GERESSEDieu, dont le bras vengeur, pour un temps suspendu, Sur cette race impie est toujours étendu
VENIROui, je viens dans son temple adorer l'Éternel
VENIRQuel bruit ? - Que cet enfant vient d'illustre origine
VENIRD'où vous vient aujourd'hui ce noir pressentiment ?
VERPour un fragile bois, que malgré mon secours Les vers sur son autel consument tous les jours ?
VÉRITÉMéchant, c'est bien à vous d'oser ainsi nommer Le Dieu que votre bouche enseigne à blasphémer ! Sa vérité par vous peut-elle être attestée ?
VERSERQu'importe qu'au hasard un sang vil soit versé ?
VERTUBenjamin est sans force, et Juda sans vertu
VIGILANT, ANTEC'était des tristes Juifs l'espérance dernière Que mes soins vigilants cachaient à la lumière
VIL, ILEComment en un plomb vil l'or pur s'est-il changé ?
VIL, ILEQu'importe qu'au hasard un sang vil soit versé ?
VISIBLEDe vos songes menteurs l'imposture est visible
VIVANT, ANTESoldat du Dieu vivant, défendez votre roi
VOICIVoici votre Mathan ; je vous laisse avec lui
VOILEPermettez un moment que ce voile vous couvre
VOIRAuras-tu donc toujours des yeux pour ne point voir, Peuple ingrat ?
VOIRBientôt de Jézabel la fille meurtrière, Instruite que Joas voit encor la lumière....
VOIRAbner : De quel crime un enfant peut-il être capable ? - Mathan : Le ciel nous le fait voir un poignard à la main : Le ciel est juste et sage et ne fait rien en vain
VOISIN, INEDe toutes parts pressé par un puissant voisin, Que j'ai su soulever contre cet assassin
VOIXMa soeur, pour la triste innocence Qui voudrait élever la voix ?
VOIXEt des lâches flatteurs la voix enchanteresse
VOLDieu.... Permit que, des bourreaux trompant l'oeil vigilant, Josabeth dans son sein l'emportât [Joas] tout sanglant, Et, n'ayant de son vol que moi seul pour complice, Dans le temple cachât l'enfant et la nourrice
VOLONTÉBientôt ils [les flatteurs] vous diront.... Qu'un roi n'a d'autre frein que sa volonté même
VOTREVoici votre Mathan : je vous laisse avec lui
VÔTRE (LE) ou VÔTRE (LA)J'ai mon Dieu que je sers ; vous servirez le vôtre
VOULOIRIls vous diront.... Qu'aux larmes, au travail le peuple est condamné, Et d'un sceptre de fer veut être gouverné
ZÈLEÔ filles de Lévi, troupe jeune et fidèle, Que déjà le Seigneur embrase de son zèle

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