L'oeuvre Athalie de Jean RACINE

Ecrit par Jean RACINE

Date : 1691

Citations de "Athalie"

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ÀMais ma force est au dieu dont l'intérêt me guide
ABATTRESes malheurs n'avaient point abattu sa fierté
ABATTU, UESa vue a ranimé mes esprits abattus
ABATTU, UEEt que puis-je au milieu de ce peuple abattu ?
ABÎME.... du fond de l'abîme entr'ouvert sous ses pas
ABÎMEDe piége en piége et d'abîme en abîme
ABOLIROn verra de David l'héritier détestable Abolir tes honneurs, profaner tes autels
ABORDEt du méchant l'abord contagieux N'altère point son innocence
ABORDÔ ciel ! que tes rigueurs seraient peu redoutables, Si la foudre d'abord accablait les coupables
ABORDCe n'est plus cette reine éclairée, intrépide, Qui d'abord accablait ses ennemis surpris
ABSOLU, UEDe l'absolu pouvoir vous ignorez l'ivresse
ACCOMMODERSi la soif des grandeurs, l'amour de commander Avec son joug étroit pouvaient s'accommoder
ACCOMPLI, IEFaut-il, Abner, faut-il vous rappeler le cours Des prodiges fameux accomplis de nos jours
ACCOMPLI, IELes temps sont accomplis, princesse, il faut parler
ACCORDLévites, de vos sons prêtez-moi les accords
ACCORDERComment peut-on avec tant de colère Accorder tant d'amour ?
ACHEVERJe tremble qu'Athalie, à ne vous rien cacher, N'achève enfin sur vous ses vengeances funestes
ACIERJ'ai senti tout à coup un homicide acier Que le traître en mon sein a plongé tout entier
ACQUÉRIRCes fameux Lévites.... qui.... Et par ce noble exploit vous acquirent l'honneur D'être seuls employés aux autels du Seigneur
ACQUITTERHélas ! de tant d'amour et de tant de bienfaits, Mon père, quel moyen de m'acquitter jamais ?
ADORATEUR, TRICED'adorateurs zélés à peine un petit nombre Ose des premiers temps nous retracer une ombre
ADRESSERC'est à toi que dans cette guerre Les flèches des méchants prétendent s'adresser
AFFABLELui, parmi ces transports, affable et sans orgueil, à l'un tendait la main, flattait l'autre de l'oeil
AFFAIBLIRQuoi ! déjà votre foi s'affaiblit et s'étonne !
AFFECTERIl affecte pour vous une fausse douceur
AFFLICTIONDieu, qui voyez mon trouble et mon affliction
AFFRANCHIRJ'attendais que, le temple en cendres consumé, Elle vînt m'affranchir d'une importune vie
AGIRLa foi qui n'agit point, est-ce une foi sincère ?
AGITÉ, ÉEÀ mes sens agités venez rendre la paix
AILEMontrons ce jeune roi que vos mains ont sauvé, Sous l'aile du Seigneur dans le temple élevé
AIMERJ'aime à voir comme vous l'instruisez
AIRJe l'ai vu ; son même air, son même habit de lin
AIRAINLes cieux par lui fermés et devenus d'airain
ALTÉREREt du méchant l'abord contagieux N'altère point son innocence
ALTÉRERSon ingénuité N'altère point encor la simple vérité
ALTIER, IÈRELe Jourdain ne voit plus l'Arabe vagabond Ni l'altier Philistin par d'éternels ravages....
AMAS.... où se garde caché Ce formidable amas de lances et d'épées
AMASEt tout ce vain amas de superstitions Qui ferment votre temple aux autres nations
AMASSÉ, ÉEVous cachez les trésors par David amassés.
AMOURMême de mon amour craignant la violence, Autant que je le puis, j'évite sa présence
AMOURSi l'amour des grandeurs, la soif de commander....
AMOURUn jeune lis, l'amour de la nature
ANÉANTIRSon impiété Voudrait anéantir le Dieu qu'il a quitté
ANGEPrince aimable, dis-nous si quelque ange au berceau Contre tes assassins prit soin de te défendre ?
ANIMERDieu commande au soleil d'animer la nature
ANIMERQuel courroux animait ses regards !
ANTIQUEJe viens suivant l'usage antique et solennel
ANTIQUEDieu de Sion rappelle, Rappelle en sa faveur tes antiques bontés
APPÂTSous le vain appât d'un songe ridicule
APPRÊTERDieu s'apprête à te joindre à la race parjure
APPROCHERDe ce temple profane osez-vous approcher ?
APPUIUn roi sage, ainsi Dieu l'a prononcé lui-même, Sur la richesse et l'or ne met point son appui
APPUIAh ! je le prends déjà, seigneur, sous mon appui
APPUYERUn bruit que j'ai pourtant soupçonné de mensonge, Appuyant les avis qu'elle a reçus en songe
ARBRELe ciel même peut-il réparer les ruines De cet arbre séché jusque dans ses racines ?
ARCHEL'arche sainte est muette et ne rend plus d'oracles
ARIDED'un aride rocher fit sortir des ruisseaux
ARMERArmez-vous d'un courage et d'une foi nouvelle
ARRÊTERL'audace d'une femme, arrêtant ce concours, En des jours ténébreux a changé ces beaux jours
ARRIÈREVous, dès que cette reine ivre d'un fol orgueil.... Ne pourra plus retourner en arrière
ASSEMBLAGEDe tant d'objets divers le bizarre assemblage Peut-être du hasard vous paraît un ouvrage
ASSEMBLÉELes prêtres arrosaient l'autel et l'assemblée
ASSIÉGERMathan.... Plus méchant qu'Athalie à toute heure l'assiége
ASSOUVI, IEAssouvi de sang
ASSURERDemain, dès cette nuit, je prendrai des mesures Pour assurer le temple et venger ses injures
ASSURERPrincesse, assurez-vous, je les prends sous ma garde
ASSURERAbner, quoiqu'on se pût assurer sur sa foi, Ne sait pas même encor si nous avons un roi
ASSURERDe tous les deux, madame, il se faut assurer
ATTACHED'ailleurs pour cet enfant leur attache est visible
ATTACHERNon, non, c'est à Dieu seul qu'il faut nous attacher
ATTACHERÀ vous faire périr sa cruauté s'attache
ATTAQUERCroyez-moi, plus j'y pense, et moins je dois douter... Que de Jésabel la fille sanguinaire Ne vienne attaquer Dieu jusqu'en son sanctuaire
ATTEINTEMais Dieu du coup mortel sut détourner l'atteinte
ATTENDREDans un âge si tendre Quel éclaircissement en pouvez-vous attendre ?
ATTENTECet enfant de David, votre espoir, votre attente
ATTENTIF, IVEPrêtez-moi l'un et l'autre une oreille attentive
AUBEEt du temple déjà l'aube blanchit le faîte
AUCUN, UNEQu'aucun par un zèle imprudent, Ne sorte avant le temps et ne se précipite
AUDACEIl eut l'audace de prendre.... Ils en sont venus à ce degré d'audace que.... Éteignit tout le feu de leur antique audace
AUSSICelui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méchants arrêter les complots
AUTANTAutant que de David la race est respectée, Autant de Jézabel la fille est détestée
AUTORISEREt d'oracles menteurs [il] s'appuie et s'autorise
AUTREIl parle comme un autre Élie Devant cette autre Jézabel
AVANT-COUREURCet esprit d'imprudence et d'erreur, De la chute des rois funeste avant-coureur
AVAREEt tout ce que des mains de cette reine avare Vous avez pu sauver et de riche et de rare
AVENIRSur l'avenir insensé qui se fie
AVEUGLEDieu veut qu'on espère en son soin paternel ; Il ne recherche point, aveugle en sa colère, Sur le fils qui le craint l'iniquité du père
BAALQui peut vous inspirer une haine si forte ? Est-ce que de Baal le zèle vous transporte ? Pour moi, vous le savez, descendu d'Ismaël, je ne sers ni Baal ni le Dieu d'Israël
BAIGNERDans l'infidèle sang baignez-vous sans horreur
BAIGNERUne impie étrangère Se baigne impunément dans le sang de nos rois
BAISERLes rois des nations devant toi prosternés De tes pieds baisent la poussière
BAISSERSon ombre vers mon lit a paru se baisser
BALANCERTandis qu'à me répondre ici vous balancez
BERCEAUAthalie étouffa l'enfant même au berceau
BESOINAi-je besoin du sang des boucs et des génisses ?
BESOINDieu laissa-t-il jamais ses enfants au besoin ?
BIENPour tant de biens il commande qu'on l'aime
BIZARREBizarre assemblage
BLANCHIREt du temple déjà l'aube blanchit le faîte
BLASPHÈMEUne femme.... peut-on la nommer sans blasphème ?
BLASPHÉMÉ, ÉEDieu veut être aimé ; Il venge tôt ou tard son saint nom blasphémé
BLASPHÉMERLa reine alors sur lui jetant un oeil farouche, Pour blasphémer sans doute ouvrait déjà la bouche
BLASPHÉMERMéchant, c'est bien à vous d'oser ainsi nommer Un Dieu que votre bouche enseigne à blasphémer
BLESSERIci tous les objets vous blessent, vous irritent
BOIREIls boiront dans la coupe affreuse, inépuisable, Que tu présenteras au jour de ta fureur, à toute la race coupable
BOISUn fragile bois que malgré mon secours Les vers sur son autel consument tous les jours
BON.... Sévère aux méchants et des bons le refuge
BONHEURLe bonheur des méchants comme un torrent s'écoule
BONTÉOù sont, Dieu de Jacob, tes antiques bontés ?
BORDTel en un secret vallon, Sur le bord d'une onde pure, Croît à l'abri de l'aquilon Un jeune lis, l'amour de la nature
BORDJe leur semai de fleurs le bord des précipices
BOUCAi-je besoin du sang des boucs et des génisses ?
BOUTMais je sens que bientôt ma douceur est à bout
BRASPour un enfant qu'ils ne connaissent pas, Que le hasard peut-être a jeté dans leurs bras
BRAVERCe Dieu que tu bravais à nos mains t'a livrée
BRAVERViens-tu du Dieu vivant braver la majesté ?
BRILLANT, ANTEQuelle Jérusalem nouvelle Sort du fond des déserts, brillante de clartés ?
BRÛLERMais quelque noble ardeur dont ils puissent brûler
BRÛLERMais je vois que déjà vous brûlez de me suivre
CACHERUne seconde fois souffrez que je le cache [l'enfant]
CACHOTDans l'horreur d'un cachot par son ordre enfermé
CALMEPar moi Jérusalem goûte un calme profond
CALMERJ'ai cru que des présents calmeraient son courroux
CAPABLEDe quel crime un enfant peut-il être capable ?
CAPRICEJ'étudiai leurs moeurs [des rois], je flattai leurs caprices
CARESSEREt soit frayeur encore ou pour me caresser De ses bras innocents je me sentis presser
CARNAGEUn poignard à la main, l'implacable Athalie Au carnage animait ses barbares soldats
CARRIÈREVaincu par lui, j'entrai dans une autre carrière
CAUSESa cause à tous les rois n'est-elle pas commune ?
CÈDRETemple, renverse-toi, cèdres, jetez des flammes
CEINDREJe ceignis la tiare et marchai son égal
CÉLÉBRERJe viens, selon l'usage antique et solennel, Célébrer avec vous la fameuse journée....
CELEREt votre heureux larcin ne se peut plus celer
CELUICelui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méchants arrêter les complots
CEPENDANTJe crains Dieu, cher Abner, et n'ai point d'autre crainte ; Cependant je rends grâce au zèle officieux Qui sur tous mes périls vous fait ouvrir les yeux
CESSERJoas ne cessera jamais de vous aimer
CHAIRMais je n'ai plus trouvé qu'un horrible mélange D'os et de chairs meurtris et traînés dans la fange
CHAIRSi la chair et le sang, se troublant aujourd'hui. Ont trop de part aux pleurs que je répands pour lui
CHAIREVous, malheureux, assis dans la chaire empestée Où le mensonge règne et répand son poison
CHALEURIl leur dispense avec mesure Et la chaleur des jours et la fraîcheur des nuits
CHAMBREDe princes égorgés la chambre était remplie
CHANCELANT, ANTEJ'ai trouvé son courroux chancelant, incertain
CHANGERQui changera mes yeux en deux sources de larmes Pour pleurer ton malheur ?
CHANGERComment en un plomb vil l'or pur s'est-il changé ?
CHANTERChantez, louez le Dieu que vous venez chercher
CHARGÉ, ÉEQue David vainqueur, d'ans et d'honneurs chargé
CHARMERUn Dieu si bon ne peut-il vous charmer ?
CHER, CHÈREJe crains Dieu, cher Abner, et n'ai point d'autre crainte
CHER, CHÈRELe temps est cher, seigneur, plus que vous ne pensez ; Tandis qu'à me répondre ici vous balancez, Mathan, près d'Athalie, étincelant de rage, Demande le signal et presse le carnage
CHERCHERGrande reine, est-ce ici votre place ? Quel trouble vous agite, et quel effroi vous glace ? Parmi vos ennemis que venez-vous chercher ?
CHERCHERLes plaisirs près de moi vous chercheront en foule
CHERCHEROui, c'est Joas ; je cherche en vain à me tromper
CHERCHERD'un coeur qui t'aime, Mon Dieu, qui peut troubler la paix ? Il cherche en tout ta volonté suprême, Et ne se cherche jamais
CHÉRUBINVoulez-vous que d'impurs assassins Viennent briser l'autel, brûler les chérubins ?
CHEVALSous les pieds des chevaux cette reine foulée
CHIEN, CHIENNEDes lambeaux pleins de sang et des membres affreux Que des chiens dévorants se disputaient entre eux
CHOISIRÀ qui choisiriez-vous, mon fils, de ressembler ?
CHUTECet esprit d'imprudence et d'erreur, De la chute des rois funeste avant-coureur
CIELLe ciel vous le fait voir un poignard à la main ; Le ciel est juste et sage et ne fait rien en vain
CIELCieux, écoutez ma voix, terre, prête l'oreille
CITÉÔ palais de David et sa chère cité
CLAIR, CLAIREJe commence à voir clair dans cet avis des cieux
CLARTÉQuelle Jérusalem nouvelle Sort du fond des déserts brillante de clartés ?
CLARTÉC'est à nous de chanter, nous à qui tu révèles Tes clartés immortelles
COEUREt moi, reine sans coeur, fille sans amitié
COEURD'un coeur qui t'aime, Mon Dieu, qui peut troubler la paix ?
COHORTEDe ses fiers étrangers assemblant les cohortes
COIN.... Cachée en un coin de ce vaste édifice
COLOREREt par là de son fiel colorant la noirceur
COMBATTREEt comptez - vous pour rien Dieu qui combat pour nous ?
COMMANDERVous, nourri dans les camps du saint roi Josaphat, Qui sous son fils Joram commandiez nos armées
COMMANDERIl commande au soleil d'animer la nature
COMMENTComment en un plomb vil l'or pur s'est-il changé ?
COMMETTREJe vous rends le dépôt que vous m'avez commis
COMMIS, ISEIl est vrai, de David un trésor est resté, La garde en fut commise à ma fidélité
COMMUN, UNESa cause à tous les rois n'est-elle pas commune ?
COMPLOTCelui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méchants arrêter les complots
COMPTED'un vain songe peut-être elle fait trop de compte
COMPTEREt comptez-vous pour rien Dieu qui combat pour vous ?
CONCEVOIREt d'apaiser leur dieu j'ai conçu la pensée
CONCOURSL'audace d'une femme arrêtant ce concours....
CONDITIONSes prêtres.... à deux conditions se peuvent racheter
CONFIERVous m'en avez déjà confié votre joie
CONFIRMERRoi, prêtres, peuple, allons, pleins de reconnaissance, De Jacob avec Dieu confirmer l'alliance
CONFIRMERSongez-y ; vos refus pourraient me confirmer Un bruit sourd que déjà l'on commence à semer
CONFORMEConforme à son aïeul, à son père semblable
CONFORMERPourrais-je à cette loi ne pas me conformer ?
CONFUS, USEUn bruit confus s'élève, et du peuple surpris Détourne tout à coup les yeux et les esprits
CONFUS, USEEt saintement confus de nos égarements....
CONFUSIOND'où naît dans ses conseils cette confusion ?
CONNAISSANCEJe suis, dit-on, un orphelin Entre les bras de Dieu jeté dès ma naissance, Et qui de ses parents n'eut jamais connaissance
CONNAÎTRE.... Pour un enfant qu'ils ne connaissent pas
CONNAÎTREAmi, depuis deux jours je ne la connais plus
CONSACRERVenez, de l'huile sainte il faut vous consacrer
CONSACRERSurtout j'ai cru devoir aux larmes, aux prières Consacrer ces trois jours et ces trois nuits entières
CONSEILConfonds dans ses conseils une reine cruelle
CONSEILD'où naît dans ses conseils cette confusion ?
CONSUMÉ, ÉEConsumé par les vers
CONTAGIEUX, EUSEEt du méchant l'abord contagieux N'altère point son innocence
CONTEMPLERDieu veut-il qu'à toute heure on prie, on le contemple ?
CONTENTER.... Mais du prix qu'on m'offre il faut me contenter
CONTERNos lévites.... Ont conté son enfance au glaive dérobée, Et la fille d'Achab dans le piége tombée
CONTRAINDRENon, je ne vous veux pas contraindre à l'oublier
CONTRERoi, voilà vos vengeurs contre vos ennemis
CONTREDe Joad contre moi je sais les injustices
CONVAINCREJe puis convaincre enfin sa haine d'impuissance
CONVENIRCes festons dans vos mains et ces fleurs sur vos têtes Autrefois convenaient à nos pompeuses fêtes
CÔTÉDebout à ses côtés, le jeune Éliacin Comme moi le servait en longs habits de lin
CÔTÉIl marchait à côté du grand prêtre
COULERLe sang à votre gré coule trop lentement
COULEURVous changez de couleur [vous pâlissez], princesse !
COUPSi de mon propre sang ma main versant des flots N'eût par ce coup hardi réprimé vos complots
COUPABLEIls [les méchants] boiront dans la coupe affreuse, inépuisable, Que tu présenteras, au jour de ta fureur, à toute la race coupable
COURROUXCroyez-moi, plus j'y pense et moins je puis douter Que sur vous son courroux ne soit près d'éclater
COURSMais un trouble importun vient, depuis quelques jours, De mes prospérités interrompre le cours
COUTEAUQu'on lui fasse en mon sein enfoncer le couteau
COUVERT, ERTEDans ce désordre à mes yeux se présente Un jeune enfant couvert d'une robe éclatante
COUVRIROù se peuvent cacher tes saints ? Les pécheurs couvrent la terre
COUVRIRVenez du diadème à leurs yeux vous couvrir
CRAINDREJe crains Dieu, cher Abner
CRAINTEQu'ils pleurent, ô mon Dieu, qu'ils frémissent de crainte, Ces malheureux qui de ta cité sainte Ne verront point l'éternelle splendeur
CRAINTEJe crains Dieu, cher Abner, et n'ai point d'autre crainte
CREUSÉ, ÉEEn un lieu souterrain par nos pères creusé
CREVERReine, n'attendez pas que le nuage crève
CRINos Lévites pleuraient de joie et de tendresse, Et mêlaient leurs sanglots à leurs cris d'allégresse
CRIAllez, sacrés vengeurs de vos princes meurtris, De leur sang par sa mort faire cesser les cris
CRIERLe sang de nos rois crie et n'est point écouté
CROÎTREAinsi l'on vit l'aimable Samuel Croître à l'ombre du tabernacle
CULTENe descendez-vous pas de ces fameux lévites Qui, lorsqu'au dieu du Nil le volage Israël Rendit dans le désert un culte criminel....
CULTIVERIl est temps de montrer cette ardeur et ce zèle Qu'au fond de votre coeur mes soins ont cultivé
CULTIVERVous cultivez déjà leur haine et leur fureur
DAIGNERDaigne, daigne, mon Dieu, sur Mathan et sur elle Répandre cet esprit d'imprudence et d'erreur, De la chute des rois funeste avant-coureur
DANSOui je viens dans son temple adorer l'Éternel
DEDu zèle de ma loi que sert de se parer ?
DEVenez, de l'huile sainte il faut vous consacrer
DE.... Ô jour heureux pour moi ! De quelle ardeur j'irai reconnaître mon roi !
DEAux larmes, au travail le peuple est condamné, Et d'un sceptre de fer veut être gouverné
DÉBARRASSERMais je veux de mon doute être débarrassée
DEBOUTIls vivent cependant et leur temple est debout
DEBOUTDebout à ses côtés le jeune Éliacin Comme moi le servait en long habit de lin
DEBOUTL'ange exterminateur est debout avec nous
DÉCLARERJe leur déclarerai l'héritier de leurs maîtres
DÉCLARERL'orage se déclare
DÉCOUVRIRMais puisqu'à votre reine il faut le découvrir [un trésor]
DÉCOUVRIREt les siècles obscurs devant moi se découvrent
DÉFENDREPrince aimable, dis-nous si quelque ange au berceau, Contre tes assassins prit soin de te défendre
DÉFENDREC'est des ministres saints la demeure sacrée ; Les lois à tout profane en défendent l'entrée
DÉFENDREMais mon père défend que le roi se hasarde
DÉFENSEURIl est le défenseur de l'orphelin timide
DÉFENSEURVenez, cher rejeton d'une vaillante race, Remplir vos défenseurs d'une nouvelle audace ; Venez du diadème à leurs yeux vous couvrir
DEGRÉJ'approchai par degrés de l'oreille des rois
DÉJÀEt du temple déjà l'aube blanchit le faîte
DÉLIBÉRER.... Pourquoi délibérer ? De tous les deux, madame, il se faut assurer
DÉLICIEUX, EUSED'un joug cruel il sauva nos aïeux ; Les nourrit au désert d'un pain délicieux
DEMAINQui sait si nous serons demain ?
DÉMARCHESa démarche, ses yeux et tous ses traits enfin
DEMEUREAu delà de ces lieux gardez-vous d'avancer ; C'est des ministres saints la demeure sacrée
DEMEUREEn ce temple où tu fais ta demeure sacrée
DÉPENDRELeur sûreté [des rois] souvent dépend d'un prompt supplice
DÉPLAISIRÔ filles de Lévi, troupe jeune et fidèle, Enfants, ma seule joie en mes longs déplaisirs
DÉPLOYERLes chiens à qui son bras a livré Jézabel, Attendent que sur toi sa fureur se déploie
DÉPÔTOn voit paraître aussi sa fidèle nourrice Qui, cachée en un coin de ce vaste édifice, Gardait ce cher dépôt...
DÉPOUILLERJe tremble qu'Athalie.... Et d'un respect forcé ne dépouille les restes
DÉPOUILLERDe son amour pour toi ton Dieu s'est dépouillé
DEPUISDepuis que le Seigneur m'a reçu dans son temple
DERNIER, IÈREPeut-être nous touchons à notre heure dernière
DÉROBERPeut-on de nos malheurs leur dérober l'histoire ?
DÈSDemain, dès cette nuit, je prendrai des mesures
DÉSABUSÉ, ÉEDe ton espoir frivole es-tu désabusé ?
DÉSALTÉRÉ, ÉEDans son sang inhumain les chiens désaltérés
DESCENDU, UEDans un gouffre profond Sion est descendue
DÉSERTEURMathan de nos autels infâme déserteur
DÉSIRRions, chantons, dit cette troupe impie ; De fleurs en fleurs, de plaisirs en plaisirs Promenons nos désirs
DÉSOLERLe Jourdain ne voit plus l'Arabe vagabond, Comme au temps de vos rois, désoler ses rivages
DÉSORDREDe vos sens étonnés quel désordre s'empare !
DESSEINIl faut que vous soyez instruit, même avant tous, Des grands desseins de Dieu sur son peuple et sur vous ?
DÉTESTABLEOn verra de David l'héritier détestable Abolir tes honneurs, profaner ton autel, Et venger Athalie, Achab et Jézabel
DÉTOURNÉ, ÉEMa mère en ce devoir craint d'être détournée
DÉTOURNERUn bruit confus s'élève et du peuple surpris Détourne tout à coup les yeux et les esprits
DÉTOURNERDe tant de maux, Abner, détournons la menace
DÉTOURNERSes yeux comme effrayés n'osaient se détourner
DÉTRUIRELe seigneur a détruit la reine des cités
DÉTRUIRETous ses projets semblaient l'un l'autre se détruire
DÉTRUIT, ITEDavid, David triomphe, Achab seul est détruit
DÉTRUIT, ITEL'impie Achab détruit, et de son sang trempé Le champ que par le meurtre il avait usurpé
DEVANCERAbner chez le grand prêtre a devancé le jour
DEVANCEREt déjà son esprit a devancé son âge
DEVANTUn roi sage.... Craint le Seigneur son Dieu, sans cesse a devant lui Ses préceptes....
DEVANTJe me figure encor sa nourrice éperdue Qui devant les bourreaux s'était jetée en vain
DÉVOILERCessons de nous troubler ; notre Dieu quelque jour Dévoilera ce grand mystère
DÉVOILERJ'ignore si de Dieu l'ange se dévoilant Est venu lui montrer un glaive étincelant
DEVOIRIl est temps de montrer cette ardeur et ce zèle Qu'au fond de votre coeur mes soins ont cultivés, Et de payer à Dieu ce que vous lui devez
DEVOIRLe zèle de Joad n'a point dû vous surprendre
DÉVORANT, ANTEDes lambeaux pleins de sang et des membres affreux Que des chiens dévorants se disputaient entre eux
DÉVOREROù dit-on que le sort vous a fait rencontrer ? - Parmi des loups cruels prêts à me dévorer
DÉVORER... que le feu dévore Le seul lieu sur la terre où Dieu veut qu'on l'adore
DEXTÉRITÉAutant je les charmais par ma dextérité, Autant....
DIEUEt comptezvous pour rien Dieu qui combat pour nous ?
DIGNEParaissez, cher enfant, digne sang de nos rois
DIMINUERMais soit que cet enfant devant elle amené Eût d'un songe effrayant diminué l'alarme....
DIREQu'on dise à Josabeth Que Mathan veut ici lui parler en secret
DISPARAÎTRELes Tyriens, jetant armes et boucliers, Ont par divers chemins disparu les premiers
DISPENSERIl leur dispense avec mesure Et la chaleur des jours et la fraîcheur des nuits
DISPERSERHé quoi ! tout se disperse et fuit sans me répondre ?
DISPUTERDes lambeaux pleins de sang et des membres affreux Que des chiens dévorants se disputaient entre eux
DIVERS, ERSEDe tant d'objets divers le bizarre assemblage Peut-être du hasard vous paraît un ouvrage
DIVIN, INEEst-ce l'esprit divin qui s'empare de moi ?
DOCILEHeureux, heureux mille fois L'enfant que le Seigneur rend docile à ses lois
DOMINATIONQue sur toute tribu, sur toute nation, L'un d'eux [fils de David] établirait sa domination
DONIl commande au soleil d'animer la nature, Et la lumière est un don de ses mains, Mais sa loi sainte, sa loi pure, Est le plus riche don qu'il ait fait aux humains
DON.... De tous les dons des cieux Il est orné dès son enfance
DONIl me nourrit des dons offerts sur son autel
DONNERVous savez donc quel sang vous a donné la vie ?
DONNERIl [Dieu] vous donne des lois, il se donne lui-même
DOUCEURIl affecte pour vous une fausse douceur
DOUTERPourriez-vous un moment douter de l'accepter ?
DRAPEAUJ'attaque sur son trône une reine orgueilleuse Qui voit sous ses drapeaux marcher un camp nombreux
DROIT, DROITE[Il] N'a le coeur assez droit ni les mains assez pures
DÛ, DUEPar cette fin terrible et due à ses forfaits
DUR, DUREQuelque dure que soit la loi qu'on vous impose....
DURABLEÔ réveil plein d'horreur ! ô songe peu durable !
DURÉEEn ce temple où tu fais ta demeure sacrée, Et qui doit du soleil égaler la durée
ÉBLOUIRTantôt m'éblouissant de tes riches trésors
ÉBRANLERSur ses antiques fondements, Venait-il ébranler la terre ?
ÉBRANLERMais, si tu les soutiens, qui peut les ébranler ?
ÉBRANLERLes plus grandes merveilles, Sans ébranler ton coeur, frapperont tes oreilles ?
ÉCHAPPERVous n'êtes pas encore échappé de sa rage
ÉCHAPPERDepuis qu'à Pharaon ce peuple est échappé
ÉCLAIRCIRJe tremble ; hâtez-vous d'éclaircir votre mère
ÉCLAIRCIRTous vos doutes, mon fils, bientôt s'éclairciront
ÉCLATANT, ANTEDu mérite éclatant cette reine jalouse
ÉCOULER (S')Le bonheur des méchants comme un torrent s'écoule
ÉCRASERVous ne craignez pas Que du fond de l'abîme entr'ouvert sous ses pas Il ne sorte à l'instant des feux qui vous embrasent, Ou qu'en tombant sur lui ces murs ne vous écrasent ?
ÉDIFICEComme si, dans le fond de ce vaste édifice, Dieu cachait un vengeur armé pour son supplice
EFFETQuand Dieu par plus d'effets montra-t-il son pouvoir ?
EFFETPeuple lâche en effet et né pour l'esclavage, Hardi contre Dieu seul....
EFFROIQuel trouble vous agite et quel effroi vous glace ?
EFFROYABLECe songe et ce rapport, tout me semble effroyable
ÉGAL, ALEDepuis qu'à Pharaon ce peuple est échappé, Une égale terreur ne l'avait point frappé
ÉGAL, ALEJe ceignis la tiare et marchai son égal
ÉGARDVous savez pour Joad mes égards, mes mesures
ÉGAREROù vous égarez-vous ? De vos sens étonnés quel désordre s'empare ? Voilà votre chemin
ÉGORGÉ, ÉEDe princes égorgés la chambre était remplie ; Un poignard à la main l'implacable Athalie....
ÉLÉMENTÉlie aux éléments parlant en souverain
ÉLEVÉ, ÉECe n'est plus cette reine éclairée, intrépide, Élevée au-dessus de son sexe timide
ÉLEVERVerrons-nous contre toi les méchants s'élever ?
EMBARRASSANT, ANTEN'allons point les gêner [les rois] d'un soin embarrassant
EMBARRASSERQuel prodige nouveau me trouble et m'embarrasse ?
EMBRASER.... Et vous ne craignez pas Que du fond de l'abîme entr'ouvert sous ses pas Il ne sorte à l'instant des feux qui vous embrasent
EMBRASSERFemmes, vieillards, enfants, s'embrassant avec joie
EMMENERQu'à l'instant hors du temple elle soit emmenée
ÉMOUVOIRTantôt à son aspect je l'ai vu s'émouvoir
EMPARER (S')De vos sens étonnés quel désordre s'empare ?
EMPESTÉ, ÉEVous, malheureux, assis dans la chaire empestée Où le mensonge règne et répand son poison
EMPLOIQuel est tous les jours votre emploi ?
EMPLOYÉ, ÉE[Ils] vous acquirent l'honneur D'être seuls employés aux autels du Seigneur
EMPOISONNEUR, EUSELoin du trône nourri, de ce fatal honneur Hélas ! vous ignorez le charme empoisonneur
EMPORTERJosabeth dans son sein l'emporta tout sanglant
EMPORTERLe cruel Dieu des Juifs l'emporte aussi sur toi
EMPRESSER (S')Ou même s'empressant aux autels de Baal
EMPRUNTÉ, ÉEMême elle avait encor cet éclat emprunté Dont elle eut soin de peindre et d'orner son visage....
ENJe puis, quand je voudrai, parler en souveraine
ENCENSOIRQuand j'osai contre lui disputer l'encensoir
ENCHANTEUR, ERESSEEt des lâches flatteurs la voix enchanteresse
ENCOREIl ne répond encor qu'au nom d'Éliacin
ENDORMI, IEEt réveillant la foi dans les coeurs endormie
ENFANCEHeureuse, heureuse l'enfance Que le Seigneur instruit et prend sous sa défense !
ENFANTDe quel crime un enfant peut-il être coupable ?
ENFANTDieu laissa-t-il jamais ses enfants au besoin ?
ENFANTERCieux, répandez votre rosée, Et que la terre enfante son sauveur
ENFERMÉ, ÉEQuand, sur ton sommet enflammé, Dans un nuage épais le Seigneur enfermé
ENFLAMMÉ, ÉEQuand, sur ton sommet enflammé, Dans un nuage épais le Seigneur enfermé....
ENFONCEREt que, pour signaler son empire nouveau, On lui fasse en mon sein enfoncer le couteau
ENFREINDRESi quelque transgresseur enfreint cette promesse, Qu'il éprouve, grand Dieu, ta fureur vengeresse
ENGAGERQue de raisons, quelle douceur extrême D'engager à ce Dieu son amour et sa foi !
ENIVRERRends-lui compte du sang dont tu t'es enivrée
ENLEVERIl fut par Josabeth à ta rage enlevé
ENNEMI, IEVenez voir à vos pieds tomber vos ennemis
ENNEMI, IEHélas ! si, pour venger l'opprobre d'Israël, Nos mains ne peuvent pas, comme autrefois Jahel, Des ennemis de Dieu percer la tête impie, Nous lui pouvons du moins immoler notre vie
ENNEMI, IEQu'il soit comme le fruit en naissant arraché, Et qu'un souffle ennemi dans sa fleur a séché
ENSEIGNERMéchant, c'est bien à vous d'oser ainsi nommer Un Dieu que votre bouche enseigne à blasphémer
ENSEVELI, IEVoudront-ils que leur temple enseveli sous l'herbe...
ENSEVELI, IEEnfin, depuis deux jours la superbe Athalie Dans un chagrin profond paraît ensevelie
ENTRAILLESEt vous qui lui devez [au malheureux] des entrailles de père
ENTREEntre le pauvre et vous, vous prendrez Dieu pour juge
ENTRERVaincu par lui, j'entrai dans une autre carrière
ENTR'OUVERT, ERTEQue du fond de l'abîme entr'ouvert sous ses pas ....
ENTR'OUVRIRDes mers pour eux il entr'ouvrit les eaux
ENVELOPPÉ, ÉETout Juda, comme vous, plaignant sa destinée [de Joas], Avec ses frères morts le crut enveloppé
ENVELOPPERMais les prêtres bientôt nous ont enveloppés ; On nous a fait sortir
ÉPANCHÉ, ÉERentrons et qu'un sang pur par mes mains épanché Lave jusques au marbre où ses pas ont touché
ÉPOUVANTABLEEn achevant ces mots épouvantables, Son ombre vers mon lit a paru se baisser
ÉPOUVANTERLe peuple s'épouvante et fuit de toutes parts
ÉQUITÉDe votre coeur, Abner, je connais l'équité
ÉRIGEREt bientôt en oracle on érigea ma voix
ERREURDes ennemis de Dieu la coupable insolence Accuse trop longtemps ses promesses d'erreur
ESCLAVEEsclave d'une lâche et frivole pitié
ESPÉRANCEVoilà donc votre roi, votre unique espérance
ESPÉRER....Dieu veut qu'on espère en son soin paternel
ESPRITEt dans tout ce qu'il dit De vous et de Joad je reconnais l'esprit
ESPRITRépandre cet esprit d'imprudence et d'erreur De la chute des rois funeste avant-coureur
ESSAYERVous voulez essayer ce bandeau sur mon front
ESSAYEREssayez dès ce jour l'effet de mes promesses
ÉTABLI, IESur d'éclatants succès ma puissance établie A fait jusqu'aux deux mers respecter Athalie
ÉTABLIRHélas ! nous espérions.... Que sur toute tribu, sur toute nation, L'un d'eux établirait sa domination
ÉTATMon père, en quel état [à genoux] vous vois-je devant moi ?
ÉTEINDRELe jour qui de leurs rois vit éteindre la race Éteignit tout le feu de leur antique audace
ÉTEINT, EINTEEt de David éteint rallumer le flambeau
ÉTEINT, EINTEEt quand Dieu, de vos bras l'arrachant sans retour, Voudrait que de David la maison fût éteinte
ÉTENDARDMais sous ses étendards l'ai déjà su ranger Un peuple obéissant et prompt à vous venger
ÉTENDREEt sa bonté [de Dieu] s'étend sur toute la nature
ÉTERNEL, ELLEOui je viens dans son temple adorer l'Éternel
ÉTINCELANT, ANTEJ'ignore si de Dieu l'ange se dévoilant Est venu lui montrer un glaive étincelant
ÉTINCELANT, ANTEMathan près d'Athalie étincelant de rage
ÉTONNÉ, ÉEDe vos sens étonnés quel désordre s'empare ?
ÉTONNERQuoi ! déjà votre foi s'affaiblit et s'étonne !
ÉTONNERNe vous étonnez pas si je m'adresse à vous
ÉTRANGEIl [ce refus] pourrait me jeter en d'étranges soupçons
ÉTRANGER, ÈREÊtes-vous à ce point parmi nous étrangère ?
ÉTRANGER, ÈREEt les fils de ce roi, Quoique nés de mon sang, sont étrangers pour moi
ÉTRANGER, ÈREL'étranger est en fuite et le Juif est soumis
ÉTRANGER, ÈREHuit ans déjà passés, une impie étrangère....
ÊTREHâtons-nous aujourd'hui de jouir de la vie ; Qui sait si nous serons demain ?
ÊTREEst-ce que de Baal le zèle vous transporte ?
ÉTROIT, OITESi l'amour des grandeurs, la soif de commander, Avec son joug étroit [de Dieu] pouvaient s'accommoder
ÉTUDIERJ'étudiai leur coeur, je flattai leurs caprices
ÉVITERUn songe (me devrais-je inquiéter d'un songe ?) Entretient dans mon coeur un ennui qui le ronge ; Je l'évite partout, partout il me poursuit
EXAMINÉ, ÉE.... Mais sur la foi d'un songe, Dans le sang d'un enfant voulez-vous qu'on se plonge ? Vous ne savez encor de quel père il est né, Quel il est. - On le craint, tout est examiné
EXCITERUn sujet plus puissant excite mes alarmes
EXCLU, UEQu'avec lui ses enfants de ton partage exclus....
EXERCICETout profane exercice est banni de son temple
EXPLIQUERJe vous veux devant elle expliquer sa naissance
EXPLIQUERJ'adore le Seigneur, on m'explique sa loi
EXPLIQUERLaissez-le s'expliquer sur tout ce qui le touche
EXPLIQUERAvant que son destin s'explique par ma voix
EXPLOITEt par ce noble exploit vous [à vous Lévites] acquirent l'honneur D'être seuls employés aux autels du Seigneur
EXTERMINATEUR, TRICESongez qu'autour de vous L'ange exterminateur est debout avec nous
EXTERMINERDu milieu de mon peuple exterminez les crimes, Et vous viendrez alors m'immoler vos victimes
EXTERMINER[Il] Jura d'exterminer Achab et Jézabel
FACTIEUX, EUSEJoad de temps en temps le montre aux factieux
FAIRECe que j'ai fait, Abner, j'ai cru le devoir faire
FAIREEt je vous ferai juge entre Athalie et lui
FAIREQue Dieu fera toujours le premier de vos soins
FAÎTEEt du temple déjà l'aube blanchit le faîte
FALLOIRPeu s'en faut que Mathan ne m'ait nommé son père
FAMEUX, EUSELa fameuse journée Où sur le mont Sina la loi nous fut donnée
FANGEMais je n'ai plus trouvé qu'un horrible mélange D'os et de chairs meurtris et traînés dans la fange
FANTÔMED'un fantôme odieux, soldats, délivrez-moi
FARDEAUUn roi sage.... Craint le Seigneur son Dieu.... Et d'injustes fardeaux n'accable point ses frères
FASTEQuel sera quelque jour cet enfant merveilleux ? Il brave le faste orgueilleux, Et ne se laisse point séduire à tous ses attraits périlleux
FATIGUÉ, ÉEIndocile à ton joug, fatigué de ta loi
FAUX, FAUSSECouvrant d'un zèle faux votre ressentiment
FAVEURHélas ! d'où nous viendra cette insigne faveur ?
FAVORABLEPrêtant à leurs fureurs des couleurs favorables
FEINDREIl lui feint qu'en un lieu que vous seul connaissez, Vous cachez des trésors par David amassés
FEINTEVous m'avez commandé de vous parler sans feinte
FEMMEElle flotte, elle hésite, en un mot elle est femme
FEROui, nous jurons ici pour nous, pour tous nos frères, De ne poser le fer entre nos mains remis....
FERMÉ, ÉELes cieux par lui fermés et devenus d'airain
FERMEREt tout ce vain amas de superstitions, Qui ferment votre temple aux autres nations
FÊTEVivez, solennisez vos fêtes sans ombrage
FIDÈLEEt Dieu trouvé fidèle en toutes ses menaces
FIDÈLESa mémoire est fidèle ; et, dans tout ce qu'il dit, De vous et de Joad je reconnais l'esprit
FIELJ'avais tantôt rempli d'amertume et de fiel Son coeur déjà saisi des menaces du ciel
FIERSur l'avenir insensé qui se fie
FIERTÉSes malheurs n'avaient point abattu sa fierté
FILLEQuoi ! fille de David, vous parlez à ce traître !
FILSHélas ! un fils n'a rien qui ne soit à son père
FINPar cette fin terrible et due à ses forfaits....
FINSa présence à la fin pourrait être importune
FINIRIl faut finir des Juifs le honteux esclavage
FLAMBEAUEt de David éteint rallumé le flambeau [la race]
FLAMMESion ne sera plus ; une flamme cruelle Détruira tous ses ornements
FLATTERLui parmi les transports, affable en son orgueil, à l'un tendait la main, flattait l'autre de l'oeil
FLATTEREt Mathan par ce bruit qui flatte sa fureur [d'Athalie]
FLATTERJ'étudiai leur coeur, je flattai leurs caprices
FLATTERC'est toi qui me flattant d'une vengeance aisée....
FLATTERJe me flatte, j'espère.... Qu'on verra de David l'héritier détestable Abolir tes autels..
FLATTEUR, EUSEDe l'absolu pouvoir vous ignorez l'ivresse, Et des lâches flatteurs la voix enchanteresse
FLEURQu'il soit comme le fruit en naissant arraché, Ou qu'un souffle ennemi dans sa fleur a séché
FLEURRions, chantons, dit cette troupe impie ; De fleurs en fleurs, de plaisirs en plaisirs, Promenons nos désirs
FLEURJe leur semai de fleurs les bords des précipices
FLEURDe cette fleur si tendre et si tôt moissonnée
FLOTCelui qui met un frein à la fureur des flots
FLOTUn bruit.... Sur Joad, accusé de dangereux complots, Allait de sa colère [d'Athalie] attirer tous les flots
FOILa foi qui n'agit point est-ce une foi sincère ?
FONDEMENTSur ses antiques fondements Venait-il ébranler la terre ?
FONDEMENTDieu protége Sion : elle a pour fondements Sa parole éternelle
FONDERJéhu, sur qui je vois que votre espoir se fonde....
FORCÉ, ÉELe temple est-il forcé ?
FORCÉ, ÉEJe tremble qu'Athalie.... d'un respect forcé ne dépouille les restes
FORCEREt força le Jourdain de rebrousser son cours
FORMIDABLEDes hommes formidables et violents me cherchent pour m'ôter la vie, Psaume 53, dans RICHELET Moïse à Pharaon parut moins formidable
FORMIDABLECe formidable amas de lances et d'épées Qui du sang philistin jadis furent trempées
FORT, ORTEQui peut vous inspirer une haine si forte ?
FORTUNEVous avez entendu sa fortune [de Joas]
FOU ou FOL, FOLLEVous, dès que cette reine, ivre d'un fol orgueil, De la porte du temple aura passé le seuil
FOULÉ, ÉESous les pieds des chevaux cette reine foulée
FOURBEVous, nourri dans la fourbe et dans la trahison
FRAGILEPour un fragile bois, que malgré mon secours Les vers sur son autel consument tous les jours

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